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 fétabftstfmènt  Anglois*. qui  vènoit,  par  ordre  du,  Gouvesnéür/  
 É p n s l t t e   une  déclaration  aussi  singulière dans  aapforme,  i|Që  
 remarquable  par?sdn  qb jet&aéL'e-bruit  s’étantj «répandù*» £ é c r iv it   
 Commandante^«  qùe  vôtare*‘projet  est^de  laisser  
 »  quelque^  hommes,  sôn  à  la-terre Ÿde'Diémen,  soit.  à,Ma*qôte  
 »  Occidentale  de  la  Nouvelle-Galles ,.pour>y  jeter lès  fondement  
 aivd’une  colonie  Françoise,  je^ crois. deyoir  vdùsdéclarerÿ M.  le  
 »  r n mrriandant r  qiidnèVertu  de  l’acte  de  prfee  de  possession  de  
 ».U78 8 ,  solennellement  proclamé  par  l'Angleterre^  toutes -des  
 partie  intégrantede  l’Empire Britannique, éfc'fitè  
 »<voui* nèj/sauriez  en  -occuper  aucun  point  sahs'ilMser  lès.  lieds  
 »  de.  l’âmitil  qui  viqnt  |i^ récemment  detre  rétablie | en tre tefr  
 »  deux nations ; je  né  chercherai  pas même  à  vous  dissimuler que  
 »  tello-est  la  nature de mes  instructions  particulières- à cep''égard*  
 »  que,  je  dois  m’opposer,  par  tous’  lesympyons ' qui  sont  en  mon  
 »  pouvoir,Ml^écuticai  du projet  qu’on  vous  suppose,:  en  
 ^'séquence,  le  navire  de üa Majest^' the  CufnberUwd a je çù   l’ordre  
 »  de  ne vous quitter  qu’au, moment où  l’officier  quiviedommande,  
 »,aura  la  certitude* que  vos  opérations  sont  étrangères.^  toute  
 »  espèce  d’envahissement • du  territoire  Britannique  dans; ;ees  pa-  
 »  rages .  I jf -é.  ,■ :: 
 ..  Après avoir remisleuf&.dépdfefeesi  ànotre  ehéf,  lé capitaine’An-  
 glois et M.  G rimes; descendirent  a terre,  et  là) en  notre  présence,  
 1É firent  arborer  un  pavillon  Anglois: sur  un  grand  subre,  au  pied  
 duquel ils placèrent quelque&factionnaires ; f^sahtdnsuite pfasieùrs  
 décliargés  dè mousqueterie,  accompagnée^ de  trois  hùzza,  ils  re-  
 ryoUvelèrent  la déclaration  de  pîise  de  possession  de vi 78 ^  p   
 Sùns  doute  cette  cérémonie pourra paraître  frivole  aux yeux.des  
 person®0$rquîcommissent  peu  la  politique  Anglaise; Mais4pour  
 l'homme  detat.jde  telles  formalités  prennent  un  caractère  Beaucoup  
 plus  important et plus sérieux. A   la faveur de ces déclarations 
 pu-bfiauis.epjoçépétées, l’Angleterre  semble  chaque  jour fortifier  ses  
 prétqntiohs-,. ^établir  ses-droits  d’une manière-plus  positive,  ét  se  
 ménage  ainsi  des^prétextes pour  repousser, même par la forcé  des  
 .armes*|tous,  le^peup^s  qui  voudïoient  former  quelques  établis-  
 se^teps,  dans  cés contrées..  .  Mais  écartons  les réflexions  péîïiBles  
 qu’unteifsujet  inspiré,  pour  reprendré  notre  narration  au  point  
 où  n ousj’avonk laissée^ 
 L e  ® décembre vit-s’opérer enfin  la séparation des  deux premiers  
 vaisseaux de .l'expédition :  notre  Conserve,  le Naturaliste,  appareilla  
 dans  la soirée, pour retourner  en  France*..  Tous les yeux la suivirent  
 long-tempsf, ^lôrsqii’ellé, dispaput à fhorizon, un  sentiïfiélif efe tyis-  
 te|seAse  peignit  sur  chaque  visage.  Si*loin  de  sâ  patrie,  et  dans la  
 situation malheureuse  où  nous- étions ,, on  éprouve  plus  vivement  
 f%^esoin de là  revoir  et  lorsque  deyte dotfeé perspective semblait  
 fiiir devant, rioais-,-  étoit-il  possible  dé,nêîpas  enVipr  lé sort  dé: ceux  
 dp nos éoi^agffôns*ét de.njos  amis  qui; déjà .se  livraient  à l’eSpoir  
 d'être  bientôt. rendus,  à  leurs'  familfe^;,. à  leurs  affections-, les  plus  
 douces  et  f e  -plus  chères ! .  „ .  . 
 ■ Éé  ïo,Jes-  naturalistes  obtinrent  ^>me^enS:;d«alfer  /étâÈ!n  I   
 terîjei-; nOus partîmes en conséquence, MM. LesçhentAuêt, B  
 Le| fepr et moi,-avee le jardiniér Gü‘icheîvault, pour nous? rendre  
 dans  le  fond  de  la-baie  des Éléphans-marlmq  mafe- avant -de  présenter  
 ..les d étmls de. nos  travaux  sur  ce  point,.il  nie semble  in dis-;  
 pensable' d e décrire rapidement  l’îhyKing  elfe  même ^ et lés  îlots  
 qui  en  dépendent. 
 ? Au mdîeu. de l’onVfrture/OecldeHtaîl  du détfon de-Bass*,  à une  
 distance  presque égale  de* la  terre  d<.Diémen  et  de  la Nouvelle-,  
 Hollande:,. par  3-9"  4.9C31®? de’ latitude Sud,  et  par'  ^  2"q§é#  
 longitude à  l’Est du méridien* dé Pkrfe-a'  se  trouve file Kmg, dont la  
 lôpguepr, du Nor.dauSutf,  est d’enyiron- quaraitemiUès ^tandis- que  
 sa*làrgeurdè'JÏ!st a l ’OÙest n’èst que die vingt-cinq ; sa;eiïconfôreuce' 
 •  C ’est  £à  pôsttxraVdê'n«ti.e,bBservaK>iÉe  sup»Ié rcfcher'Hes Élépïferis.