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 que .ces derniers  :  comme eux  ils demeurent.t©tijo%rsl verts';  comml  
 eux encore  ils, sont dépourvus de  toutes espèce de fruits mangeables;  
 et  sont  inutiles;'sops* ce  rapport,,  aux  besoins  de  l’homme  et-des  
 animaux  frugivores... /Nous  reviendrons  ailleurs  .avec  d’autant  pkà  
 d’intérêt  sur,-  végétaux  de  l’îfe  Kingyique  nous .aurons  à  présenter  
 à leur  égard  les  résultats  précieux, desf .ofrserv&trons'de îiotre  
 Botaniste  M.  L e sch .pn a .u lt   :  j’ajouterai'  seulement  ièfcqudda  
 ianoiile  des  Fougères,  celles  des-Mofrsses  et  des  Fungus,;  p^ésém-  
 toient  .un,  grand  nombre  d’espèces  aussi-belles  que .vigoureuses:;  
 ee-  qui  ma  paru  dépendre  .de  l’humidité  habituellé  dé#lfatm©s'-  
 phère  et  du. sol.  Tous  les  rivages. étoient^eou^ÿdddh5elgrande-  
 quantité de Fucus,’ qui,  pour  la  plupart,  constituèrent dèsesfrèdës'  
 nouvelles-;=]’en  décrivis plusieurs.sous  lès noms  de F.  Phyliotrïcliôsf,  
 de F.  Caulhorjtiis, de F . Panacrochordus,  &c.  -, cette  dernière.paroît  
 comme  entièrement  .composée  de  petites  verrues.  ïferretrouvai  
 pareillement  sur  ces  boéds  le Fucus .singulier de  fkiterrèdNFapoleptib  
 que  j’avais  pr.écédemmenrdécrit  sousde’hom  de  PkyH&phonii?  e t  
 le  F .  G ïg am in u s présentait  lui-même'  çà\èt’*là  <fc *puissafis<débris-.  
 L ’abondance  et  la variété  derces  plantes marinesrs’expliquemtnsuffi-  
 samment  p a r  ce ..que. nous .avons  dit  de  la  nature  des  rivages-de  
 cette  île.  C ’est effectivement  au  milieu des. rodberstgranitiquèsifet  
 sur  les  plages  orageuses  que  se  complaisent  les  productions* dè  
 ce  genre  ;  c’est,  pour  ainsi  dire,-.sous  le  choc.des>agüeS‘qu’élles  
 s’élèvent  et prospèrent. 
 ;  Sur  toute  l’étendue d e  J’île  King  on  n’aperçoit  aucune , «race  de  
 l’espèce  humaine  , .et  tout  annonce  que .-cette  ile.'èst^également  
 étrangère  aux  peuplades  farouches  de  la  terre  de  Diémen  ét  de  la.  
 Nouvelle-Hollande. 
 En  revanche,  il  est  peu  d’endroits,-dans  les-. régions Australes-,  
 qtfi  nourrissent  autant  d’animaux  utiles.  Nous  yf avons  recueilli,  
 M.  L E S U E U R . e t   moi,  une. foule.d’espèces  inconnues  à> 1 Europe,, 
 parmi  fe'sqûéVlPlei-fàb'üvènt  deux  Dasyurès< élégans,  deux  Kângu-  
 roô^Pe^S'i'ngul ier animal'  dé la Nouvelle-Hollande 
 cpnH^^^B^iSTOde*  Womïmfye#  le  quadrupède-hién  plus 
 ,  extraordinaire  eipEOré qiJNfâi  délri&^diiMe  nom' d’Échidné soyeux.  
 Dkrfs  l^^^Grrp'tioiïigénérale' dë"? la  teirsfde  Diémen,  j’indiqueraî  
 lèképrinfëîpàux Tcam,«téÊ^4 lè'^^tîiimaü‘ÿ ;f  donnerai- quelques  
 ' dërâdS'stSde'üfs ?m!t§'fef.v‘* ' 
 Tou§-  ieir  f}y#|es-  de  * Idé"sent* couvert^ Yfun^nômbre  prodi-  
 gîlîB^ d’ampHibi^  dont»  quelqéSs^iiisdtront,  pas  àrioins  de' &  à  
 ■ -WhdèfreS  dë JÔrrgueUdCpÉy  à-  ^ètpidds^^^ti’qur^^.t  devenus  
 p'«rdës  Aarglofs  l^s'c»5^ ^ ’uft‘^onan&6#r^É%Ss'sâriï.  Le;: chapitre  
 s'iiVaht  Offrira idirstqiffe-  mdnÉÉdsi mdrin's^C#JÉfedès péchés 
 q<|ntW^diit ' ldrbjëf.5 " 
 ' 'L ’antfeteur iHl'elffârëtSÎ'Tecèfe  une  grândt' quantité d e   CasjÉfrVj-’  
 le#ô'oher  des  Élép’haiîs4 nourrit  un  nombre ^fbd%ilrax' dé 'Pétïellfê  
 de Mauves i&i dPMancb^tô/dont  p'IuSfèürS^èspA^s^drefit  fibü-  
 ÿelies  pfrur  les  n a tù ra lis |# ;:c ïifin la   plupar'i^de's4 Orsekix/ de  la  
 terfe- dé Diéiè;èd’Se&ietr©'uwidi|l sürldes^rivadèsî.Brumeufet?\ 
 hA fataffledet rèpr’tilètr'ne m’a fourni queîd^M^^^ëS-dé’i.ézards  
 et deux pe^^B'^W^derntefs7*,'  v ^ ^ p  dm%^fe  Boa^sêd^flé  rapport  
 dés^éèailie^)étoitenr!®'^iés"tl’un-' e t  fajutrê  de  crochets-  veni-  
 meux.de' méisuis encOre procuré- uridîiouveîlb^lëfei^dè, Crapaudla& 
 ëùîé  qué?tj aîe^u-  tronver^èêit  la!; tciréEde  Dilrîiëir, 
 dans ’le  détroit  de  Ba'ss.  z^ 
 C ’ek  'sur-tout  en. molfufeifrïeS^%fe;vèr&ër en- zoophjlfe/qué Ÿîfê  
 King ' présente 'à  l’observ^tèurdè's ' tféforsTpour  ainsi’  dire  inépui-  
 isâblés  :  en  6Ôèt, maigre  les>t,eïiipêfces  yiblehtës fpii  iégnèïfënt  dans4  
 des-,parages  pendknt  le  séjour  que -néïÈsr^f fîmes,  je1 parvins  â* m-y  
 procurer  plus  de bênt  quatre-vingt^è^pêiéé-ificonnües«der’ ces  troi^  
 classes, du  règne’ animale  Je'.  décriv-ilGcÉi Objets^ avél?'- soin  ; '-et  
 M. .LÈsuEum^en  fit -un  grand  n'ômbre ' de“ ifesin aé t  dépeinturesÀ»  
 Dans  cettè"foule  d’khimaux,  dîi  dïstiîiguBif  beaucoup ‘dé^précieux 
 PL  xxxni. 
 '  ' PI. xxvnr.  .. 
 *?.’ Pi. xxxir. 
 PL XXXVI et XLI. 
 PL xxix, xxx 
 xxxi.