
 
        
         
		pu apprécier combien d’avantages ils ën retirent pour leur commerce  
 avec la Chine, par ia vente des fourrures1; pour leur commerce avec  
 l’Europe,  par  le  transport  des  huiles  excellentes  qùe  ces  animaux  
 fournissent ; ;e t  pour  leur marine,  par  le  nombre  considérable  dë  
 matelots que ces expédidohs occupent, et qui, dans dès voyages aussi  
 longs  ét  par des  latitudes  aussi  élevées,  ne  saurdierit  manquer  de  
 devenir  les meilleurs matelots  de  l’Angleterre. 
 La  pêche  de  la  baleipe  dans des* régions,  qui,  à  l’exception de's  
 échanges avec la  Chine,  procure  lés mêmes  avantages,  me  paroit  
 beaucoup  plus importante.encore  que  celle  des  phbqùes.  O n , sait  
 en  effet que, pendant  pfès d’un  siècle, une  des' 'sources1 principales  
 de la puissance et de la fortune des Hollandois fut cettre même pêche  
 de la baleiné,  concentrée dans les méîsdu Nord :  des milliers de bâtiments  
 y étoientannuellement employés ; et leurs matelots, endurcis  
 à tpiis les genres de fatigués», formés  de bonne îfëUre aux manoeuvras  
 les plus hardies,  dèvinrent, dans.-l^sfombats  que  la HoIlànde(eùt  à  
 soutenir  alors,  les  principaux  çjïstrumens - des1 Victoires  brillantes  
 que  ses  flottes  obtinrent sous  les  T rgmp  et  llëê/iRitlTEït.  Malheureusement  
 -lès  épiceries  des Moluques  firent  négliger  les  baleine«'  
 du Nord;  et l’Angleterre, Habile  a  profiter  des* %utes' dé  ses rivaux,  
 parvint insensiblement  à  se  rendre  la  majtfèssé*p»esque  absolue de  
 cette branche 4e commerce,  aussi  lucrative  qu’intén^sante p*oùrda  
 prospérité d’une marine militaire. 
 Cependant  le  iîômbre  dés?1 baleines  diminua  dans  les' mars  du  
 Nord ; poursuivies.par les  pêcheurs,  eues  furent  réduites enfin à^se  
 tenir presque  constamment  au  milieu  des  glaces  les  plus  inabordable^: 
  âff&i  toutes  îës  relations  dé cççdefnféfs  temps s’accordent  
 à nous présenter Ces pêches  comme extrêmement difficiles, dangereuses  
 même, et  cependant  infiniment moins  frùctueiises,  cju autrefois. 
   Depuis  lors,  les  spéculâtîons  dé§ Angloii/  en  ce  genre,;fse  
 sont  dirigées Vers  f  autre  extrémité  du  globe.  Làtp   tfouvènt'aussi  
 d’innombrables  légions  de  baleines  :  toutes  lés eaux qui  avoisinent 
 \  AUX  TERMS,AUSTRALES.  4x9 
 la  terre  ^ É t^ ts ,^ / te / r e  de, Kerguelen/la Nouvelle-Zélande,  les  
 îles  Falkland,  la , terre  de  Sandwich  ou  Thulé  Australe,  en  sont  
 rempliesi|uç^uêlqués  pointsjdès  côtes dle la Nouvelle-Hollande  on  
 en trouve aussi à ,certamisaisons dliqnombrables troupeaux. Labâie  
 des Chiensrmarins,  a  la terre  d’Endracht, par  exemple, en fourmilion: 
   lorsque 1 1®  y mouillâmes pour la première fois : à peine, pour  
 ainsi dire, osoû/onmeurc  à la mer, tant.le nombre 
 4e ces  animaux étqit. (|randf LçflGouvernement  anglois,  instruit de  
 c^éircamtançesîpar  l|ss’navWtçqrs  qui awient m itécés  parages,  
 crut devofr appeler t e  jpéqü1lat|pns des armateurs Britanniques vers  
 Ie§f/lMg4  Ausfra.lêÿl ét|^se^|ff|r^.,obtjehnefit  cliaque  jour  un  
 sqcqWsj plus, ^cidé. 
 '  ,0|p-la  ville  de  LoridrésiW-tbut  qui fait'ce commerce avec des  
 bâtimens,d’un  fort'tonnage  et  arlnés  d’un-féguipageconsidérable,  
 toujours  dans le- dessemule- fo’rmër^une  grande--: quantité  dé  bons  
 matjeJ6l|. Le nombre de ces navires augmente journellement ;, durant  
 l’année  où nous, noirs trouvions au  poj-t  Jackson,  il en'^toit arrivé  
 treize/èt tous sxemp^ntretournés parfaitement «fiargêlj La plupart  
 vdnt Dréjgrèr M|r^car|aisdns à laNouvelle-Zélande ; eîlMconsistènt  
 prÿque  éxclqsivêment  en  huile8:  cependant',  comité  pnj-pêche 
 r   -  ,  .  .  ■ =; 
 ^3 EtÀT ae*VHuile, impôrtïe^en Anglèmfe^ar dés '  
 '^^Mir^ÆgloU: ^fàisahi la piche d^UM&Mne^  
 ldmer Mù Sud, degùfi. îÿ.8% 
 années. 
 TONNEÀÜg  
 .  importés;  j 
 ù cjeP '.cRhtaXq.u e ->i   
 ^ :  tonneauv 
 d^ va|sse^^f.- 
 | • 
 l’ii^portation. 
 H ƒ.'79p-f  ’ 
 ; LiV>1èterKî»g;., 
 j Lhr^Kràfig* 
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 1 y 6 6. •"■ .. Éfs!/i 
 ** ^87; .b  | 26.4^9% 
 «8.,  i 
 1789. BMÜB 4P';7P§Æ 
 IjBH .  Sfî 8. s°- ? _ 49 j|0$f s'tl 
 llg&J 
 |®9â‘/ BSÊMË .1^.5 
 h   °9.^,ton(,ka^ 4d'e  font 41 ^20  
 W.'lîa-M,  prix de  cetteîépoque, 
 à 4>s®^®fengs  Ig gàlltm ,  ou  i fr. 20 oent.  la  
 qjiî tfepnir a- tfoUÎT^,'d/ijnèht la  
 somme hnqyejtan'te,  -iiéÿ sfer[.  on 
 'T'i^dmSMire présenté,  ên*ïjfoj$t?u-Gàtfi-  
 vernement arfjfrlafà. par plusieurs fabricans,  
 ' a^natetKns-tiejt  néfaciîittç  de  Sandres %  &c.  
 .f - tV o f ë z  Bulfctin^cle Ia/sopiéte'd/eB;CQurage-  
 t^m e n t dje Paris, •fàrmêxxÈaifsjhdfy 
 J’çsti^Lg qu’çg  ifo£‘ Ife  nenifere  de  ton-  
 neaux d huile de  , pro veuiint des pêv 
 dapyës mer| Aaétïa}es, et impcfftes en  
 A^gJëte^re,^âSèvojt^â $i&au double dè-ce 
 I H f l