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 l'amirauté.  Il  quittas Pdçtsmouth  ie  mémQ. jpur v  et  entra üe  lendemain  
 dans  le v port  du  Havre,  après  une  absence  de  deux  ans  
 sept .mois  et  dix-huit  jours.*. 
 Ces  détails,  sur  le. sort  de  nos* anciens  compagnons  de  voyage  
 furent  pour  nous  du  pins  grand intérêt.  Si nous  nous  f ig e âm e s   
 de  la  mort  de  quelques-uns  d’entre  eux,,  et  des  privations  qui  
 n’avôient cessé de les  pouisùivre, nous eûmes tous au moins  là  sas  
 tisfaction  de voir  que  ie i  collections  importantes  qu’ils „aceompan  
 ghoient,. étoient  heureusement  parvenues  dans  notre pattje,  jg 
 Quant à nous, ce  qui  devait principalement  nous occuper  pendant  
 notre  séjour,  à  fille- de - France,  c  étoit  d’afaord  la santé  de  
 nos  équipages,  puis  les réparations  des  navires et le  remplacement  
 de  nos  vivres.  Pour  satisfaire  au  be soin le   plus  pressant ,.rnous  
 envoyâmes  tout  de  suite  à  l’hôpital  la plus  grande  partie  de  nos  
 gens ;  mais  dans  le  nombre  il  y  en  avoit de  si  sérieusement  malades; 
   que  nous  eûmes,  lé  chagrin  d’en  perdre  plusieurs,  11  n’en  
 mourut  qu’un  seul  appartenant  au  Cusuaxina. 
 L e   17  août,  nous, vîmes  entrer  dans  le  port  lu  frégate?/^ Beëé^  
 Poule, et  quelques  jours après,  le  vaisseau  k  Marengoyêks., .frégates  
 la  J émUlante, H’Atalante,  la  corvette  le  B elier,  et  deux  navires  de  
 transport.  Tous  ees  bâtimens,.  sons  les  ordres  du  contrfer amÊral  
 I jnqis, avoient à  bord fie général  D e c a e n   et  huit  cents  hommes  
 de  troupes,  et  revendent  de  la  côte  de  Coromandel,  où  ils  
 avoient  été  envoyés  'pour prendre  possession  de iar vdle et du aeé*  
 ritoire  de  Pondichéry.  Mais  tandis  que  le Gouverneur  anglois  rè-*  
 tardoit,  sous  divers  prétextes,  de  faire  la  remise de  la  place,  un  
 aviso»  expédié  de  nos  ports,  étoit  venu  apporter  à  la  division  
 l’ordre  d'appareiller  sans  délai  pour  se  rendre  à  file  - de - France*  
 Tou t  annonçait le   prochain renouvellement dés •  
 Grande-Bretagne,  et  cest  ce  qui  avoit  engagé  le  Gouvernemènt  
 François  à  prendre  cette mesure  de  prudence. 
 achetée  que  pour  faire  
 afee  p h p d eT a cilité ia   géographie des  côtes  de  la  Nouvelle-Hol-  
 Mdep^e  maintenant  inutile  à  notre  expédition.  Je  reçus 
 donc  l'ordre^ de  la  désarmer  le  29  août,  et  de  passer  avec  mon  
 équipage'èürda  co'rvette  k   Géographe,  où  ce  renfort  ne  fût  pas  
 superflu. 
 i 6  septembre. ‘J ai  dit:, dans le Chapitre’précédent,  qu a l’époque  
 où  nous  abandonnâmes  féxploration  des  terres  Australes,  notre  
 Commandant  se  trouvoit  dangereusement  malade.  Depuis  notre  
 arrivée  dans  la colonie^ son  état s’ëtoit  beaucoup  aggravé  ;  déjà if  
 y avait  long-temps1 que  tout  espôir  de  guérison  étoit  perdu,  et  les  
 efforts  des  médecin?'' n’avôïërït" pour  but  que  dé” 'prolonger  de  
 q^f^ è^ îoù rs  une  existence  dont  la  nature- méniè  de  la maladie  
 aVdit  fixé le  terme. Enfin  ce dèrnfer moment  arriva;  et  le  tô  septembre  
 18ofV  ^-peU-près Vers  le milieu  du  jour, M. BAtrriïN cessa  
 o t x f s M r /.  .  .  Le  i  il  fut  enterré  a v e c ‘les  honneurs  dits  au  
 rang qu’il  aWfit ëécupë  dàns  fa mariné^mffitaire I   tous lès officlèlsj  
 t o u s ^ l  sàvahs  de  l’expédition,  assistèrent  à éé  convoi,  auquel  sé  
 •renfdiéerit  aussi  lês princrpâles  autÔritls de  faddlonfec;- 
 On1  sattfepdoit,  abord,  que  le  commandement  dû  üe'âgrkpfur  
 resterort  à  AJ-  HenRi  Freycinet,  premier  lieuteriaht  de  la  Côï-  
 Vette1.||f;travaux~pendant  le  vôÿàgê,  sôûS  le  dùîfble  rapport  de.  
 ^géographie  et des. observations  àstrohomiques ,  Sèfflblôient ajouter  
 aux  droits  qu’il  aydit  çommè  officier  dê marine;“'mais  l’amiraf  
 L ï^ois  jugfea  devoir  nommer  M.  Mi L'Elis1,  tApitâiîiè’  dê  frégate,  
 ^u||Éîbtro-uv^   a^f%,-a  flie-de-Franc^rCet  officier;  âu  mérite  et  
 aux  taîens  duquel  jê  mè  plais  â  tendre une  entière  juStfêë,  avôit  
 appartenu  à  1 expédition,  dans  le  principe^lft  qualité  de prenfiëï*  
 lieutenant  du Natiîrâhste,Ari ne  la^oft  quitte,  au' poft .Jackson,  
 que  ppur  cause  dçJmaladie *.  Il  fut  donç  considéré1 comme faisant 
 *  Voy.  tom.  1.,  pjtgi j t â