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 vié,:L 
 es  naturels' ,-ne  tUdiis  attendirent  pas  ;  et  quoiqu ij§;|ussqnt au  
 nombre de quatorze, tous armés de  sagaies e t   de  casse-têtes  pareils  
 pi. xxji.  à  ceux  de  la  -Nouvelle--Galles,  après  quelques momens  d’incertitude  
 et  comme  de  délibération,  iljg  .tournèrent  ie  dos j  en  se  
 dirigeant  versJe  point  de  iav.c$te  d’oü.jiis: étoient  partis,. Cette  
 espèce  de  retraite  se faisoit à pas lents et sans  apparence  de -crainte  
 ni  de  désordre.  Pour  donner  nous'mêmes  aux  indigènes  une  
 plus  haute  idée: de  notre  confiance  et  de  notre-çdurage,  nous  le,s  
 suivîmes  à unq  tr^S  petite  distance.,:  en  réglànt  notre  marche, sur  
 la leur,  sans chercher 2ufesLoindreÿ G § fut ainsi .que  nous: arriy  
 jusqu’au  pied du cap Guichenault;  ils  y gràvirent avec -ujie promptitude  
 admirable, et s’arrêtèrent  au sommet.  De iàj, multipliant  les  
 qçjs^t  lès  gestes 4  ils  sembloient  insister^ sur jeg » cjue  fun  de  nous  
 se  détachât,  pour  arriver  jüsquà  eux.  Après^jéûr < avoir  reppu-du  
 quelque  temps  par  dps-,cris  et  des  gestes  analoguesjnous  leur  
 fîmes une espèce  d’adieu,  et  reprîsl^S wanquillement^notre  chemin  
 le long du hord  de  la mer.Æ peine  nous les,,eqm§| per.dus ,d^yü§^  
 que nous fîanchîraeSifes dunes pour rent-rer^ajis, l’in|érieu| du pay?^,  
 et  traverser  la  presqu’île»  Mais  avant. d’arriver  à^ge^te* t^ e r je t   
 dernière partie de notre îj^tpire*  il  convient, de  terminer ,d abord  
 tout jml, qui. .cpnçernp fes hommesg dont  jp  yien&ide . parlf^c»  j 
 Les jîlus  anciennes  chroniq,u|e| que  nous  ayo.ns-.SjUr  cette  partie  
 4 e  la Nouvelle-Hollande,  chroniques  que, nous.nej manquer,ons  
 pas d’analyser ailleurs, nous la représentent comme habitée par une  
 race, d e  gé ans, redout^^jVLAMiNG-lui^mênjei.en  patlfr 
 plusiçu^jôisf 4f^ 
 observa, siir. divers p&mt^-tiei Jq.  fëipHj  d£n-; 
 draçht  •  deux. jde, • nps^-pffiçijers  M M ., Lî e i.JR-,i|S.^JQï»yye t, M g rba.  
 en  avoiept.r.çnjcontré  de. sembJa.bj.es. en, .vçmcpitant  la  riyjere.  des  
 Cygnes  (tome  I.er, page  ;  M.  L.  FREYÇjiÿ^T-,  à .son  tour, 
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 avoir  été‘®àfeî  d’étonnemfent  à la  vlie!d’une  empreinte  de ce  genre  
 (tome  I.er, pag. lip$ïfi' 
 b 1 Ces,'rapprocherai ens  divers;,  auxquels  ne manquoient  pas  de .se  
 livrer  les  amis, du merveilleux, ( car  on  en  comptoir aussi quelques-  
 uns  parmi »nous^,  leur-paraissoient* être,  avec .le-double,rapport  de  
 nostpêchfeiirs,  sinon  des démonstrations  rigoureuses y âù moins des  
 probubilités.Mêhdortes ènTàveur de î  existence d’une- race d’hommes  
 géans| sur ces  bords**  ; 
 ■  Le  résultatfdesr observations-que noès/punies;.faiteià,cet égard,  
 s.uffiroit.4seuI  pour  détruire:  uiié r telle.; hypothèse».  Des  quatorze  
 naturels  dont  il  vient  d’être  question F in i  seul  paraissbit  avoir  
 i mètrei7®ù»»8©’centim'ètrêsr[cj!ipiedsî4  à y pouce s*],; c ’était célui-  
 làtmeme quèmarchoit  la têtê*def a bande, iet qui.nous avoit plus  
 particul-ix^einent  harangqésl  A net  individu  près ,btous des  autres  
 étaient d%rië;taille  ordinaire.,  niêfiïè^petiteliét  nous  distinguâmes  
 bien en eux cette foiblessçïdes membres?ljcéttie gracilité des formes,  
 qui carâc^risent  les  diverses,»peuplades-:de ia-.Nâ.uvelle-Hollande  
 ffeam.  I, pag.  ùfÿfo%,  t fy ) . D’un  autrefcécé.j MM...Saï*nt-C r iq ,  
 et  B A>i lü>y;,1 daras^ l’attaque  qu’ils'  eurent-  à'  Iiéiutenir  contre -  les  
 hommes farouches dp'têiïe même presquLfet|tèime I.er,page 200) }  
 ne Leur trouvèrent-rien de  plus-extraordinaire  que  nous,  soit  dans  
 la  taille y »soit  dans  le'courage.  Il  n’est »pas-,jusqu’aux  dimensions  
 d'es .cabanes  et  des  souterrains-que4’ai  décrits,  qui  aie  rèpîUussent  
 l’existence de  ces .nouveaux géans  du  Sud.  : 
 A   peine  il  ».était  une  -heure’ après  midi,  lorsque  nous  mous  
 remîmes  en  route  pour  retourner  à’ lamhaloupéijlhhaxgés de?  plus  
 riches collections  dé  oës Lords»/mous, nousôfélicitions, ' mes  com^  
 pagnons  et'moi,  duirésultat,heureux  de  notre  entreprise,  et  nous'  
 étions  bien loin  de;soupçonner  le  péril  imminent  qui  nous mena-i  
 çoit  al ors M i 
 ^ Bientôt;,  en  -effet,  par  une :suite;de  circonstances  q u i   seroit  
 inutile  de  rapporterai^  nousuriçaisi  trouvâmes- perdus, au  milieu 
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