
 
        
         
		de ménagement,  çt l’on va voir que.nous ne négligeâmes  rien pour  
 en' ;tfeer :lq§pfiis;  grand  parti pçssitjie. 
 Aux diverses, époques  de  notr%y^y-age, -no,ds  eûmes  suçoessiVe-  
 ment ^occasion,, d’employer  le  racî^oud’êau-d&rjyic  do  riz,  le- rym-,  
 l’arraek-ïOii.  tafia,  l’eau<de-vie  ordinaire de  .France;  et  quelquefois  
 seulement l’alç^ol. |2es diverses liqueurs,  l’alcQ^fesenl  excepté, nous  
 ont paru,  à  force  .égale,  toutésyïussi  bannes,pour  la' conservation  
 de£ animaux.  Les  observations  que  nota?  allons . présenter,-idy.feur  
 sont  donc-généralement  applicabfe^&e 
 i .°  Les lîqupurs  alcooliques,  toutes  çfto^égale^çLaijleurs,;sont  
 d’autant -plus,  favorables _aux, cojleçtions .zoofogique^qu’elle^sont  
 plus, incolores;,  J 
 2.”  Elfes  sont  d’autant  pluSÿ susceptibles  d ’altérer  les  QDuIeurs  
 des  animaux,  qu’éMes^ donnent plus  de  dëgrés  àd’arépnî^e, 
 3.0  L ’un des  premiers soins du  zoologiste pM|iste^dQji(; a chercher  
 les  moyens"de  les  avoir  lopins' foibl& p o^ ^ fe  M 
 4.'  L ’alcool  pur  défeuit  la plupart  des xoufedriüânimales.il  l'es  
 détruit  d’autant plus"complètement  et  plus  promptement,  qu’il  est  
 pî®conc^ntrS^$ qu’en l’emploie en une plus graifde quantité relative. 
 -  1 y,°  RamenéJ‘par  son méltnge  avecri’eâu  à up-dgfeé moiqrs fort,  
 l’esprit de, vin  paroîp avoir  encore  §ur ,Jç£ ^couleurs  animales mne  
 action  p t e  désavantag^se que les autres Jiquémsralcooliqùç,s. d’yne  
 force  égaiipnest  du  moins  ce  que  nojis  avons'  é^ oM é  jply|ieqr?  
 fo^^depuis  notte  retour jm   Fraqcq ,  en' yid^stituant Aj*l’ancienne  
 eau-de-yie,  ou  à  l’ançjen  tafia de  nos  feôcaux,  un  esprit^ejejn ,rér  
 dùk  au même  degré  aréoxnétrigue  que la liqueur qu’il dévoit^ein-  
 placpr.  II  convient, d’observer  toutefois que  l’alcéol  dont  ibs’agit*,  
 pt qui  nous  avoit  été  fourni  par  ,fe Muséum  d’histoire "naturelle.,  
 provenoit  ordinairement  de  la distillation  de  liqueurs  spiritueüses  
 qui  ayofent  déjà  servi  au même  objet*,et.qui/cônseryoient,parfois  
 une  as.se« mauvaise odeur. 
 6 °  En général, e t ep supposant l’emploi des pioyeçs aceess^lreï 
 dont 
 AXTX  TERRES  AU STR A LE S .  385 
 "dfin-t  nous  allons ^bientôt  parler.,  nous  avons  reconnu  que,  pour  
 la  plupart  ifes s animaux,. i l . suifisoit  d’employer,- une  liqueur, alco.o-  
 lique'de  'véi-ik^zi  dégris, suivant, les' espèces  qu’on  doit conserver.  
 Nous  n’en  avonsymeme  jâmais?tà*vde  plus, , forte  à  nôtre  disposition. 
 c . 
 De  ta  'Manière ' de  'disposer  les  Animaux  dans  les  vases. 
 ,  En  vain  le  zoologistdr^oyâgeur “ seroit  pourvu  des  meilleurs  
 Vffi^^en  éain  il  JérdiLsÛr de  leur Xermetüîpljgt  de  la'qualité  des  
 1 icjueqls^ôrit  il'ifdoit" i^ b r v ir   ,  i l0 pourrait  encore  éprouver  des  
 4e/tes’ filrhe usps ; s i 1 *n’app o r toi t aê A ôû v eauxsoins  et une nouvelle  
 ®llicitude^ au  placement' d©||||f aniinaux ,%âûs  ’cès  mêmes''vases,  
 Plusic  t lis ont étd^mc^sivemeii^ècommandés ; nous allons 
 erijndiqup ^jes/frij. op\ c nr<|j|s^où  iês: kv’ajîtagés. 
 Iw/nèijum^nple  ('Hdlônsftlpa'] Longerïtglninlaux'daiis’l alcool,  
 et J a illi abaa-donn.ergi’ leur'prqpïe p oids.'jüe .moyqn ,  aussi  facile  
 rqv|^®ttifô^^2çe^ndant"/sujéf aux’ i&convéniens ’les plus  graves,  
 I , t  qui adhère autpur- <fe  l’animaipieljalimens  que  son 
 estomac|^r|Giè.pt,  les lexcrî4|qens,i qui  remplisspïent  le  canal  intestinal  
 jjfflnt auras? deoaipWp u is s an tefpçfc oriuptio n!/don t aucune  
 n’ëâtpr-évenue par Ié§||racede dont i f  s’agit.' 
 2,°  Les  repjd|es,;J |^ n ofesons  anguilliformes,  et  la  plupart des  
 autres - animaux,' tendent  précipiter au ' fond  du 'vase ; soustraits 
 dèsHprs; en marrie  ,  err  quelque^ôrte,  à  l’action de  la  plus  grande  
 partie,de  l’alcool, ils crpupjs&e&t  ensevepts^us  les  naucosités qui se  
 détachent plüS ou moins  abondamment  de  leur corps-,  salissent les  
 couleurs,  et ne  tardent guère, par suite*de'  leur  propre  altération >  
 ijk entraîner  celle  desfmarries avec  lesquelles  e ll^ son t  en  contact. 
 Pour  remédier  à  un  inconvénient  aussi grave,  quelques natura- 
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