
 
        
         
		pure, sans faire  de fumée,  sans  exhaler l’odeur  infecte de  la plupart  
 des  huies  animales1;  enfin,  elle  dure  plus  que  les  autrès  produits  
 de 'même  nature  ;  car  la  seizième  partie  dune  pinte  suffit  pour  
 entretenir  une mèche ordinaire pendant douze  heures.  Ces  détails  
 m’avoient  été  communiqués  par  les  pêcheurs  Anglais.,  et  nous  
 avons pu nous-mêmes en reconnaître l'exactitude Sur  celle  que leur  
 chef,  le  brave  Cowper, nous  força  d’accepter  à notre  départ  \  
 Toute  cette  huileest.destinée  pour  l’Angleterre,  où  on  l’emploie  
 à divers usages économiques,  niais particulièrement dans les manufactures  
 de  drap  , , pour  adouci]*. les  laines  ;  elle  s’.y  vend  ,  nous  
 ont .dit  les  pêcheurs,  6  shillings i;6. pences  [ 7   livres  16  sous J  le  
 gallon H 11 paraît  certain,  d’après  lés. observations  de Mortimer *  
 que  l’importation  en  Chine  de-_ cette’ substance^seroit.  très-avam  
 tageuse ;  et  je ne  doute nullement^u^elle ne devienne bientôt pour  
 lés Anglois  un  nouvel  et  précieux  objet  dlécbange.  • 
 Quoi  qu’il  en  puisse  être  de  de> dernier  apefçu.,  'knpêrheides,  
 Éléphans marins offre  tant de  facilité^elle exige  si peu• de  capitaux|  
 elle:assure  des  bénéfices1 si  considérables,  que  tout -a  concouru;  
 depuis quelques  a n n é e s  à  lui  donner  un  développement  rapide  
 dans  les  régions  Australes.  D é jà , >sur d’îie  King  et  sur 'celles  dsu  
 Nouvel-An,  deuxpéuheries  shnt  en pleine .activité-;  une  troisième  
 existe- à îla ’terre  de  Kerguelen ;  un  quatrième  établissement  de  ce  
 genre|se.:teouvei,  m-a-t-on  dit,  sur  la  terre  de  Sandwich;  d’autres 
 1 '*  gard%ies^ÿcmr. Ià-friture  l’huile 
 quadrupedufi adipi longe qnteponenda,  Pr&tep-  
 i. qa on  'retire •■‘dtZices  afiimànii' ^ëtiries  (  il 
 quam  eMmqubd dwjissimï, ttimhV:Miçassvms  
 » pgrîe  dès - Etépba'ns:  marins  •) 
 diebus,  y»n&t&8§ 
 » trouvâmes  aussi bonne que l’huile d’olive, i»’  
 ^to^nnUum‘j:on^U0 t(EMàd^Ép\duicisest 
 ( Voÿ. -de JCORÉ A Lïom ." j.er,  pag.  i8o. )  
 eisàpida, utnmm-%u(yp ‘desidenuifC'e^cussent, 
 On peut appliquer'à cette huile tout ceqdë  
 •sdpOre.fefini  ad  oleum  '’fltnjigdaliirtèm'ldulcium  
 STBLLER.dit  de  celle* de ta, Vache, marine ,  
 pcqbiii,iisdetr^que. usibus  
 ou Mainate du Nord. Pingiiedo~çrassa, glân-  
 "ruin ',  destinarï potest.  In  larnpttdi clore absque  
 dulosa,  consistais,  candida  :  soit veto exposita 
 jÿifÀè  kc ■ feêt&Pi '■ ttrêçt.  pS¥f B U . MR ; dp. -JtW,  
 -butyri, mdialis instar flàyescens :  ut  ......  J 
 pag.  3.2?. )_ ;  /;  .  .  ‘  -  <.y)h< 
 odoris,  ha  et  sapons/esty  adeo  m  cuin  milia  
 '> Cètte mesure équivaut à-peu-jfrès à quatre  
 marinorum animalium -côpfiindendà ;  quin- imo 
 piçtesy mèéurê de Paris.  ■ ,, 
 Viennent  'de ,se  former  à  la  terre  des-États  \  Les  Malouines  ne  
 sont  plus^ëriangèles  aux  pêch'eilr^ Artglols  ;  ’  ët  de'nouvelles  
 troujiêâ -de  oeè^h’orrime'skëtîfs'  àè^sauroient^ manquer  dé  se  fixer  
 bientôt  sur  111e  duan-Fernândez,  Ms  n’y  sont pas  prévenus  par  
 les Espagnols.  .■ i 
 Ainsi donccfettegrandë.'ésp^Uè Phoqlies^^trouverattaquée 
 sur-tous  les- points à - la - foi^fèile Và «Subir pah- ’tout' des pertes  
 effi-ayafites, et qui deviendront dé‘plus-en' pli# irréparable.  II ne  
 ^restera pas même k -ressëû^c’ê  qu’ont M Baleines'," celle de  
 pouvoir',» en sêéréfugiahriau milieu des £fedé<kfës 'pôles, ^entourer,  
 cÔritre 1 homme,  Ifé^horFduïs de kriatérè. Eh efîèt-  üne dou’ê'è  
 température est ;absoiumfent>ntclssàirë^àux'Thoqhes; :  la1 teW’ ëst-  
 leur séjour habituel ; api^staVèb été lnb^pü dè îelrr eXîâtfenëél .  
 êllexleviènt le théâtre de îëurs amdürsf k l l â H ^ S ^ A b  deriiféii'  
 soupirs.... Avédde pareikbfe^ôhrs ^èomméh'f pobrfeîént-iife'se sôus--  
 trairdtà la poursuite de leur principal ennemi !. SI Pour eux, plutôt  
 encore-que pour les Baleines, dôiWrédi*^,  saâs m m è^ ce tte  
 éloquente prédiction  de  l’îfrî  de mfes ’bre^fe&jtëî-de, iri# phis  
 chers' professeurs.J « Cette* grandr i^èî&'féteindra lômmetarit  
 » d’M tm i   découverte dans -s^lîèWaltê^jtèplu^ë.aéK^êif/attè®ÿtê? 
 »-’dans»s'es^asi-les'les  plus»â-ecûlés’,ivaincûe'par  la  fo# cë ,fe is^M e ’ 
 »  de-l’intelligence humaine,  élfte-disparoîtra de  désslfi'ld^oBé  :  on  
 >#ne  verra5 plus  que  quelques' re s fe   de  célÉF e^pèbèV gigantesque • 
 I  smP ^deviendront unepoussière queg| yfents dispe^ërtmt... ! 
 »  Elfè ne^ubsistera plus  que  dans  le i fe v ê n ^ ë e s   hommés-è't-dans 
 tfbJeaux;du' g^nie.  »  (Lacepède, Histoire  naturelle M  -  vâeface's, poeg.'iïpi, )  ) 
 H z 
 * B-ARROV, Nouveau Vûfage èrf AlMque, Im à lb ctlà n ]