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 »  très-remarquable  (page y j  )} et  cette  expression  de  roche polie  
 est  rigoureusement  exacte,  non-seulement * pojuçq les  montagnes  
 dont  parie  ici  ie  célèbre  navigateur  Anglais,  mais  encore  pour  
 toutes  celles «fui se rattachent à cette portion de la terre dè Nuyts.  
 Sur  ces montagnes  pelées,  on  ne voit pas  un.  arbre, pas  un  arbrisseau, 
  pas un  arbuste;  rien, en  un mot, qui puisse  faire  scrupçonher  
 fexistence  de  quelque  terre  végétale  \  La  dureté  du  roc  pàroît  
 braver  içLtous  les .efforts  de  la  nature,  et  résister  à  ces* mêmes  
 moyens  de  décomposition  quelle  emploie  ailleurs  avec  tant  de  
 succès. 
 Telles m’ont  paru  être  les  principales  causes  de  la  stérilité  du  
 port du  Roi-George;  elles  se  rattachent  d’ailleurs,  d’une manière  
 si  particulière,  à  la  constitution  physique  du  sol,  qu!il.  semble  
 impossible  de  concevoir  un  autre  état  de  choses.  Ce  n’est, guère  
 que dans un petit nombre de bas-fonds, qu’on peut trouver quelque  
 terre  végétale;  mais  formé  par l’accumulation  des^ débris  de mauvaises  
 plantes  ,  toujours  inondé  plutôt  qu’arrosé  ,  cette  espèce  
 de  terreau  présente  un caractère de  tourbe qui  le rend peu  convenable  
 aux  besoins  d’une  bonne  et  franche,  végétation  :  le  plus-  
 souvent  aussi,  ce  terreau ne  forme  qu’une  couche  de  peu  d’épaisseur. 
   « Cette croûte  superficielle r>,  dit V ancô.uvèr,  «-s’ébranloit  
 »  sous  nos  pas;  des  eaux  abondantes  cpuloient,  dans  toutes§les  
 »  directions, à sa  surface et  dans  son sein; la  plupart des ruisseaux  
 »  traversent  ce  sol,  et  c’est  à  l’imprégnation  qui  résulté  de  ce  
 »  passage, qu’il faut attribuer  la couleur généraiemènt remarquable  
 »  de  l’eau  »  (page 
 D’après  tout  cela,  comment  oser  dire  maintenant  que  le  port 
 * Dans  quelques  exemplaires  de . l’Atlas  
 (pi,  V I, fig,  i ) ,  cette  montagnq  est inexactement  
 coloriée;  la  vue  originale,  exécutée  
 dans  de  très-grandes  dimensions, et  peinte 
 sur  lesjifuit par  M.  P eTw ;. se  trpwve  au  
 dépôt de  la marine^' elle  est  Ttgoutgftsetnent'  
 conforme  à  cette*  dèseriptibn  et  à  celle  de  
 V ancouver. 
 du Roj-George  est  ton ^deSéfeeux  les. phkâ  riches  en  productions  
 \ cg\'taies  qu’il^pÿi;possible'de  trouver,  et  que,  s^r  èe  sëul  point  
 dé  la Nouvelle-Hollande y  mon  digne. Collègue M.  LÉsGHËnAVlt  
 a.rassemblé  p l ^ d e  ddms  éënis;ëspèces;:de plantés-,  dont Un  grand  
 nombre étdieht npuyfcikskW^ê telle pr ©feston  deyégéfaux parois51  
 sarfr .contraire  à ; to u t :yté ' que - je.; viens*  d’eip ô se ^  sur  la  stérilité  
 gêfïéâtaje  du  Sply il  éit  indispensable  de  nouk^y  arrêter -quelques  
 instans ;  la  solution de tiffe problltoîètoppêlto toi  feVjjtosîSibft  de  l’uil  
 des  phÊnomèntsdesplôsiS’m^hheîîs  de  l’histoire  4ëgéh,\e  du  grand  
 continent  qui<noùs»*feêup!ë! r 
 -Le^çommodoreTHiLipp,  en ^contemplant  d’une  partfd^s ^marais  
 immenses  de  Botamy-Bayvaét  de  l’autre*’fes  sables-  arides  qui  fem  R.i  
 yrronnent,  cherchait en vain à découvrir la'càufë dé l’enthousiasme’  
 âvècleqtiel Gétoac et ses-1 compagnons parlent déco lieu* sâôvagêpito  
 A  la Tête  d’une  topkmië  nombreuse  qui  Vénôït  y  chercher  une  
 pâtrie  et^des, sub s is tant  Philîpp  voyait cês h o r i  d’uûtocgd  birnî  
 différent  que  ses  compatriotes, C ook,  dans  sa  iiéhfché‘ a Botariy-* 
 Bay,. avait  trouvé  un-mouillage  commode, ë t'sû^ d ê  i$onnfe;èaü,  
 d(èxeel1 én t;p ÔiS&Oh,  du  b ©fs'  en  àbondâïî^^; de  dp iix fômbr'agès',  
 dei&harmans  'f^liqâ^r'it  cette  ïtoünton ' d avantages'  étoifi bien  
 suffisante  pour  éldp^tod’un  autre  Coté;  B anks   et 
 Sqlander  recueilloient sur- cé-s bords plusieurs centaines' dé plânleS  
 inconnues ;  Hs  's’arrêtoient  avec  adiftirâtton  devant'lfëëS' 'gigan-  '  
 tesques  Eutalyptüs  qui  frappaient  letffs égards  poü£  lapreifiiêrH'  
 fois»;  par-tPut  ils^pbservoient ®s’arbü^ës|l^è^àîïS',ét  variés^ deâ  
 fleurs  éclatantes,  des  fruits  singuliers?;  par-t'OUtils'  réspiroient  un  
 air  pénétré  des  plus  doueéS  ode*Sy des -p'arfiims les plus* délicats';  
 et sous le  double rapport de to science ét désagrément,- ifëlà^ient  
 'da- célébrer .ces-, lieux.. . .   De  :tdl,f avantagés-  né1  s'dffiÿBiènt  paà  
 a  P h i l î p p   ;  ©ëtott  de  là  terre;  végétale  qu’il  lui  fàffpît;  il  eïï  
 ehèrchpit  par-.-tout ;-  partout  il 'fà'feoiÉ  fouiller  eë  soi 
 ingrat  ne  toi^présentpk  par-to*üf  qu’unis<aM#aridë-,. vî  ,  Il  së 
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