
 
        
         
		ce,'havre,  j’ai  pu  me  convaincra,  par  mes  propres'yeux, .que: ce 
 . tableau, n’a  rien -d'exagéré. i:, 
 G ’est  du même  ced; que  celte partie  de la Nouvelle-Hollande  a  
 ,été  vue par V a n c o u v e r  ; |yest/de la même manière qu’il en:a parlé:;  
 .écoutons“  cet-immortel.voyageurÿid^driv'ant  le  port* -si  p^|teux  
 d’ailleùÉs,,  qu’il  venoit  dendécdt^iicxv Lansplitude  apparente,  le  
 »  triste  aspect du pays  d’alemour,  qui n^ffîoit-tguère; quèvdes ijjgts  
 »  de  famine  et de besoin,  ajouto ient à Mqs sentimens de  pitié;po.ur  
 les misérables-indigènes ;>fes  rivages; présentoiehtidbs  roches  nues  
 .»  ou}3t  pie^ ou  dë^sablesi&tjeriles  et d'un  èlanr/.d& ’ /aiu heÆQ 1  
 »  sembloit,  ptus^hoin,  revêtu  d’arbresf  d’un  vert  fanév et;,, par-  
 î^ ci .par-là,  de  quelques  arbrisseaux; rampan?  ou ; dArbres.-.n^in^  
 ».disposés, à  une  grande,  distance,Jé^ufs !.des.autÿe§uwi  fM m e l,  
 p a g e tfi.)  ‘  --<[  H  | | 
 Le  havréUux  Hu£tiès>est  le  seul  pqiip^de  toute»  cette  côte  
 auquel  cette  description  deVÂN c o u v e r   nensoitrpasmgoûreusè-  
 ment  applicable ;  nous  en;expqserqns les o a^ e^ ^ s iq u e s   a ille s ,;  
 cherchons  d abord  à  déterminer l ’origine , d;’une^térf|iEé^d’autant  
 plus singulière., quelle semble moins en r a p p o r t c J |^ r jn ;e ip à u x  
 caractères  de  .l’atmosphère  et  du  sol,  ^yec.  i’éféyaîion  ^esemon-  
 tagnes et ƒ  abondance  des -eaux  qui  s^coulent^ nérpétuçllement  de  
 leurs  sommets.  Quelques .proposit-k)ns^généiald^‘.àes  :pius  inccm-  
 testablement  admises,  doivent  pïécéder.nos,•  recherches  et^feur  
 servir.de  base. 
 De  tous  les-agens  de  la  fécondité,  les  >plds;?puissans.  pomme  
 les  plus  ordinaires; sont,   sans  doute,  la  chaleur  et-Teau?; mais  la  
 réunion  de  ces-deux agçns  ne  suffît pascaux  grandes: opérations  de  
 la nature ;  il  faut  encore  un sol  qui  puisse  répoadre  à leur action »  
 et  se  prêter  à  cétte  longue  suite  de  décompositioastèt 4é  recompositions, 
   qui  sont  le  premier  élément  de.-Jas fécondité,  comme  
 elles, en  sont le   terme. ,  , 
 En l’examinant  sous  ce  dernier point  de  vue,  le. pays.qui bous 
 :î  océupe 
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 occupe^.pajfs'ente ■ ><£&  nouveaux  -et»4htérêsèa|f|  phénomènes.  Le  
 %!|j|  di|ïSc|bè^!forme  par-touJ||c|^^èt  rjjcfie ’granitique  extrême-  
 'W V d a â^ ;  décomposable; 
 pfù^É ou  moins  profondes  dut  
 sable » dont nq^rs  àvdnsMpà%lé|d^^^ct  Ce  sable?1;»,  dit V  a n c  oqvÊR  
 ÿes’tnblang|omm^du  l a i t ^   do«c7i|  eft  plus  propre  à-réfléchir  
 la  luipi|re|5et  la  ch â le« ’ qu’à^s’eEitd^.fS^er'péné'^ëÿ;  il  est  très-fin,  
 fpsynrobil'elffet  par- la .pèu  sulcteptibja  dé-, prêter  jiuxByégêtaux-  le  
 point-fixe  dont  ils. ,ont Jàpsoan^eiflin i®st/qUàrtz^dxV.e^par  consé-  
 quentEpresque-'pdèe©mb4s^lle pour fia' nature- ëll^même.  / 
 ,-te^re  ,y;|gé^a& j^&,e^,Aprëoi;èux . débris  
 que, roulent^ford-inaircaondkyeQi éu|pfesftplujes! et des  torïens-  qui  
 descendent  du  haut  de|ïm©nta|,i<ic1'^  iu’1 sautoient  enrichir.  les,  
 dont  nous  parlon||4 çÈ^^t;,êp|iôré-®i^èïd@^cês-nbmbreusds,  
 %ig;ularh|s. qui  distinguent  la  NôîiVelle^Hollandè.^  . ' i f i 
 Que Ipù'éEsol i de;,  enyç|ïgt,  que  puisses 'être  le.nbyau  dëSf^bion-.  
 tâ^-^^l’ebpiei-iende.îapprend,.  t^ è f^ sV 'q u in ’  général  e ÿ j& ô n t   
 ^^gl-ihles^dp^^iourrni^^ 'sur  1 qursBÆeVhrsS’,udes,pyégétaux  plus1  bu  
 moipi'ïnombireux-.et  plus’om.moins4robustes^,.' c?e;nVsE^ifère  qu’en  
 - f c a n t   aux  de|niè|^s$eimes  4 e  nés 'moib^néii|e.t?,fusqu’à  la  réS,  
 qu on  vôitqcesserq toute  trace'  de  végétation  et- 
 ^.Æes..montagnes|de  la  Nouvelle-Hollandes©Ht’ 'un'  caractère,  
 different.  De/amous  ^yônsnparlé,,  dâns9 1‘eÿpfétfédêiitsv*©lu‘me,  de.  
 la^prôdigieuse.stérilité des montagnes Blé'iîqs^Tl^. / ,/ . 
 ^j§ montagnes'^eia  terre  deiNuytsne.leur ïcètlent.en  rien,sous  ce  
 tristç rapport. Misérables taupinières en comparaison de nos grandes  
 montagnes-Européennes,  elles n’en sontpas moins d’une nudité plus  
 affreuse  qu’aucun\sommetVdésr^lpesdps  Pyrénéès.  « L e   mont  
 ».Bald-Head spfête-Ghauvé}i»?  drf' V a n c o u v -e r ,  « a  été  aiiîsi  
 »  nommé parce qu ij|ft %u ÿ et d l|ü è  f |J |y d u r^ / J ^  fo )] Le mônt  
 , ^Gardner,  ajoute-t-il  ailleurs  ^st,  d’une belle  forme,  et:sa-surface^  
 TOME  II,  g