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   édition  inrfoMÿi. ) 
 Cè  (pie  je  dis ici  dëjfa  te^pératxixe  du  fond.de  la mer  se  retrouvé  
 égatemeiit  pouf fcelièt'de | la, surface.  En  effet, .chaque  fois  
 que1  nous  -nous,  approchionsi desserres,', je  vbÿois  la\empérature  
 auglnenter,  toutes  les1 autres  'circonstances  restant des  thèmes  
 auroit  pu  déteifomëçi^pdur :aihsi  dire,  les proportions,  du  rapprochement  
 ,<d’après .celles’îde  l^acei4>issement;,de  température,,de ,1a '  
 surface  des  flots/i  % 
 Indépendamment  des * a u t f e i:é a i^ d t^ ^ 'é iiw n t é  i^iSïàieglr  
 de  la mèrde  long  des;cotés ;4§t  que  je   viens ^ a s s ig n e r il  ;ep»ss*t  
 encore  utie . que  je  ne  crôis  pas  devoir{ passer sôius:  sd^dae.-'s-Le  
 28  mai  180ii,  nous  venionsd’ahdrder .enfin i^é$qptege§ ;si  lôègi  
 tempsCdêsi^^lde  l’Ouest Jde  la  Mouièîld - Hollande?; nous, nous  
 trouvons'déjà  au  Néffd  du'cap ■ Eeuwin Vi  la me rétoiecalpterlê  
 ciel  etoit  seoeéin ;  un  zéphir agréable' noüsr&iseiti'ij^eQurir à^emè  
 ■ un_tieré de'mille  à  f  heures  à  force jdë prières;,  nous  ohthàaês'du  
 Commandant,  mon  collègue  Maugé  e t  moi,  de'  -laissèr-iféter  
 une  dé  nos  dragues  à  la  mer"  • c’est  une ^spèéeflrfèlfilet  propre  
 à  ramener  à  la  surface  lés  substances  qui .-tapissent  le  fofodbdés  
 mers.;  instrument  précieux  sous  beaucoup  de  rapports, ;pour  un  
 naturaliste;  Chaque  fois  que  nous  retirions  notre  .drague„de  là  
 profondeur  de-  9.0  à  1001 brasses,.par  laquelle  mous  naviguions  
 alors’,  elle  étoit  encombrée  d e . zoophytes  de  diversesytespèèps.’  
 partfculièrêmeht v .^   rétépores ;  ‘dey ^èftulairès;;  dqsfe*;  de-.goip  
 goneàiCd’alcyons  et  d’éponges,  mêles  avec  ■ des-.^èmsJiîet''des  
 ulvas  en :  grand  nombre.  Prësquè  tous  ces  objétsrrétoient  phbif  
 phoriques;  èt  ce  spectacle  fu t  d’autant  plus  agréable,  qiie  notre  
 pêché  se  faisoit  au  milieu  dès  ténèbres  ;  mais  ce  qui  surprît  
 davantage  tout  lem on c feà   bord,  ce>fut  la  chaleiir  dont  toutes  
 ces  susbtances  , paroissoient  jouir  ;  elle  étoit  de  plus  de  >tfbis  
 degrés  supérieure  à  celle  de  l’atmosphère  et  de  la  surface; 
 Quelle  peut  être  bp; cause  'd’ùne.ttelle*, chateuf'l  Ces  zoophytes  la  
 tenbieM-*ilsi  immédiatement*  du  fond  de  !a  mer ;  plus H échauffé,  
 que  la  surface  î  ou  ibieru5,  gênante  le s .  animaux  plus  parfaits  
 qu’puxk. p u ^ h to t   cQmm.ë^l^ substances  végétâtes ,  jouiroient-ils  
 d’une  température  supérieure,  à  êjpte,  du  milieu  dans  lequel  ils  
 habitent l  Q ë lp  ÿ|pe|.^que<2§i,op  jdéli.(rît^%ic[ont  la  solution  exige  
 encore.de  no,iwçIlë^exp^ieéiqës-^.teulement, *si  l’on,se  rappelle  
 Ms  obsërvatiQps^*de  BunivA  sur'1 la- tepipérattfre  propre  aux  pois-  
 Remarque  cju;e  fbu^ièL^servatiohs ,de M a r s iê l î  et  
 de  Dw a 'tï  oni Tco?  'faiitév1 danS  des  lieux  encombrés  d’éponges,  
 de^eôrauot,  d’al'oTO^^^c ,  q ü ^ fs  ^pied^^pte  iopg  efé? Içôtçs  de  
 la pei’fé;’;<æ^Meu'^in*,  m e ü ' f o n d   égulentent  tapissé 
 d’animaux,  e 'n'êpépugnerad-on;pis  autant à admettre cette 
 idéep  que  l i^ z©Qpî^^sp àceumtd$s|pu$ fond dédlmërs',  y  jouissent  
 d’une température  qui leur est pfopjrêvdc  quispdanseëitamS cas,  est  
 supérîéureÆq^^Éd^eaux  dâhs tesquéllës^ifs  sont  plongé^.  Quoi  
 qu’il  en  soit /’©n'pehtdédüiFe;,f?|;ev me- sëmble*|}deùtdd®|f tes  expé-  
 fà it#  jus qu’amie 'jour sur  la température de  la' meèà- diverses  
 profondeurs  dt  le. foh-gjf<fes,  rivages,  tes  conséquenbÉ^îsuivantescdj. 
 ' ^'^^Tbüp^tehpW^égaleS' c F * la  température  dù  fond  dé  
 la p fe r le  forig, q® hptpÿët; daps le ^dirîhâ|é%P graddès' ’terres,  est  
 MU^jforte?  à même1 profondeur j'qù’au milieu  dé* l’Océan. 
 Elle  paroît  augmenter  à-mésurè  .qu’on  sp.ràp proche  davantage  
 des  fcontinens  ou Mes  grandes j{e§.. 
 cbaleur  cinq-fois-plus  cpnrîdérabteVdes  terres,  la  profondeur  
 moins grande du lit de la tpçr,  la  concentration.pes.,raypn|^  
 Solaires  et  tes epurans^  péuvept  épe  cqn sid^s  comme  tes  causes  
 essentielles  de  ce  phénomène.^. 
 ;  1 1.°  Il  n’e’st  pas  .improbable  .que  leè> animaux  et .lès  végétaux  
 qui  tapissent lè, rond  d<âs mers ;î puissent (y-  contribuer eux - mêmes  
 par  la température  plus  élevée dont  ils  paroissent  jpuir. 
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