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 couvèrte  de  dùnes  sabîoi}«ueus^§||\pe^^evegsi!ett mobiles. :  le  fond  
 du  sol  paroît  formé' d’une  espèce  de~grès^calcabe,îtout rempli dé  
 coquilles de diverses sortes. D ’immenses bancs' de sable enveloppent  
 cette île  de  toute  part,  laissant  à  peine  entre  eux  quelques intervalles, 
  où  l’on, trouve  de  3  à  4 mètres  [9  à  f.z pie^sj||leau.  C^st  
 à  cc^  endroits,'plus  profonds  qu appartiennent  süifrtoüt  -Je.^. plante^  
 marines dont  les  tortues ;se  nourrissent ;.ces  apphibies  eux-mêpies  
 habitent'plus particulièrement la côte Occidentale de file. JEa partie  
 de  l’Est  est  infestée  de  requins  d’une  grandeur  et  d’une  Voracité  
 également  remarquables  :  uri  de  'ces  monstres  faillit  dëyoréjr  ce  
 meipe T ,f.fi\vrr  qui m’avoit sauvé  la  vie.aus 
 pag. 111); déjà" il  étbit  renversé ;  le  terrible squale  allop  l engloutir,  
 lorsque  trois  autres matelots.,  accourus  à;;|e||çris, paryjprgpt  j e  
 soustraire  à  la gueule .de  l’animal.  Furieùx dC(.'se, ,vÔir .en^^r  ainsi  
 sa  proie, le  requin  s’élança  à  diverses.-reprise'!  contre  le matelot,  
 parvint  à  lui  arracher  une  partie  de/^s.-Vetemens^  et- ne-se  retira  
 qu’après avoir  reçu  cinq'blessures. 
 Plusieurs  fois,  nous  avons, indiqué  d’intéreSsans  rapports  entre  
 la  nature  du  sol  et  celle  des  êtres  vivants  qui  |nfe|0i^^^^e s ;  
 nous  avons  vu  par-tout  les,  diverses  tribus  d animaux  de .'terre  
 ou  d e :mer,  correspondre  à  telles  ou  telles  4atitu<J^|, 1 autels  ou  
 tels  climats,  s’accommoder ' exclusiverjaent  telle  où  teller tem-,  
 pérature,  de  tels  ou  tels-  alimens ,  et  ne  pouvoir;exister  que  là  
 où  sè  trouvent  réunies  toutes  les  circonstances1 physiques  indis-  
 pensables  à  leurs  besoins.  Ce  n’est  pas  seulement  au  naturaliste  
 que  des  considérations  de 'ce  genre  doivent  être  utiles  ;  souvent  
 le  géographe  peut  en  retirer  de  précieuses  lumières^;  il  peut  
 souvent  en  déduire  des*  conséquences  du  plus"/grand  intérêt  
 pour  l’objet  de  ses  recherches. Malheureusement, il  faut  1 avouer,  
 cette  partie  si  belle  et  sf philosophique.de  l’histoire  naturelle  ës%  
 à  peine  ébauchée  ;  et  les  relations  des  voyageurs.,  qui  devraient 
 . . . .   l2 7 
 lui  servir  de  hase,  noffrent  ordinairement  que  des  inexactitudes  
 ou  des  <trre||v'au.hen  des faits  précis  et  des;notions rigou-  
 | ;k i | è ÿ d 6 n t   la^çienée  aüroit  besoin.  C e   qui  nous  reste  à  dirè  
 encore  sur  la  baie  des  Chiens-marins,  fournira  la  double  preuve  
 I  de  cette  dernière assertion et d t l ’hnportândédes  recherches dont  
 il  s’agrfo, 
 J   Parmi  les .nombreuses  observations  que  D amPi i s   avoif  faites  
 è  la  baie  des  Chiens-marins,-  il  eh  jetait une  d’autant  plus  impoiE  
 t a n t e ? q u e l l e   e®ntrastoit  davantage  avec  tout  ce  que  
 nous a v îW  pCf. voir noM-mêwës d^fîs  ces  parâgésÿ  je  yeux parler  
 ^ jde^ cette  tetè  d Hippopotame  que' le  célèbre  navigateur  AngldÉ  
 préiendoit  avoir1  trouvée  dans  l’éstomac  d’un  requin*:  il  est,  en  
 e®bt,  bien  prouvé  pour  les  Mt'üîalMts y 
 1.  Que  le  véritable-  Hippopbtafhé®H^ppfàmMs  omphi-  
 bms.^  L in.||| appartient- -é|à:lüSivement à  .i’Àfriq'üe--> 
 2.0  Que^pt  animal  ne  s à ù ïO itf^ ^ ^ k -  d’eau  dbu8ë>‘‘  ' 
 Qu’on ne  le  troüVtr qûe  dahs îWrpluà-gràrids lacs1 é t  les  principaux  
 ieuvës- dë||Afriquêt-ëls  quele-Nif;  le-  Niger,  là  Sénégali  
 la  Gambie,  le  Zaïre ,-  la  rivière ©range,-  Sèb. }  
 t   Qu’il est même âssèt rare de  le  voir  dègëëhdrojfeiju’à rem«  
 bewehure  dë  CeS  fifepVés  fpàrwr  ad m id fiùvwŸim/E r X-L.^ 
 Mais, de de' qu’il ëstbiqrt.démontré que i’aiSfMèë de l’Hippo-  
 potanie se rattaché essentiellement à eêlfe dés plus grMdes- réunions 
 1 «-Nous prime* quantité de Chiens-marins,  
 » qtie üès/ttatelbts  MâÀgèôïëttt’fle ' fèrt  B8b  
 » appétit. Nous en prîmes ,un, entre autres,.qui  
 »avpi|  n   pieds  dé  lo^èd’é^pa.cë. entre  le®  
 »  y eux était d/ 20 pout.es, et ri y eiï avoir  
 » t8  tftrtr-cotft de  la  bâilthe1 à  ^adfféi  S6H  
 * estomac ,étoit  comme., tin'  saeç'dH'ëufr  Forp 
 fltLa pei^WnfnnJo^n 1  
 »»ïftÆîé  pat  fè  coiîper;  iîôui  y. » ^ S iè e s ': îa  
 »"tete  et  les  os;dun 
 »îèVtes veltîes -horenùëficé-é saihfefet  là; mâ-  
 >> choire ferme; pejq  tirai.pïusreuè depts, deux 
 I   gro&ëuridu poüce, 
 S i^ t è^ S è   foVg; eï{|f etorënt-  
 p  «téJî^Æç i>o.l}t et ufi pèti crbcltuds; rtiàii Iei  
 Pi® ? ^us.lbè&moïtiédfe^efte 
 1 L%»tomac  du  c®a-ifiarîn  é tîit  
 > A refrîpïi tFtftiefgéiarqû^seffiatfçSt, mauvais^  
 M/ e  qfii nëjn’èttapêch,apâs  garder sTbs,dents  
 Je isn&ÿja cilair |"mon  
 JfcÇbi^àgèi qùi’ r f t -soîm  de-i/eH  làttïet  rîèh1  
 »-pferdre. * (D A M P i||^ y a g e - a u i-T e r r e s   
 Australes