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 intéressantes  que  M.  le  Gouverneur  dé-Jàjnssens  a  faites  depuis  
 nôtre'départ  du Cap, dans  lepays des Boschismans,  et qu’il a-bien  
 voulu  nous*  communiquer  peu  de  temps  après  son  retour  en  
 Europe. 
 M.  de  Janssèns  ayant  été forcé, pour terminer  quelques  arran-  
 gemens  avec  les  Gaffres,  dé  se porter  sur-  la  frontière Orientale  
 de  la  colonie,  résolut  de  pénétrer  dans le  paysSiés Boschismans1,  
 e t  de  vérifier,  paf-sés propres  observations/  ce  qu’il avoit  entendu  
 dire de ce peuple ejÊtraordinaire. Accompagné, dans cette entreprise,  
 d’un détachement de troupes, et muni dé tous-tesDbjetshéees'SiW>es,  
 -M. de  Jasssens, .à force  de  générosité,  de  patience  et  de  soins,  
 parvint ^ se.mettre  en rapport  avec  les-Boschismans.  Pendant près  
 de  cinq  semaines, il  vécut, pour ainsi dire, au milieu d’eux;-il entra  
 dans tous  les  détails  de  leur  existence,  de leurs mpeurs-et  de leurs'  
 habitudes«;  et donna  sur tout une  grande attention Aleur organisa?  
 tion  singulière. 
 Gest-amsi qu’il  s’est «assuré  que  les  BosehismanS  forment effectivement  
 une  nation  bien  distincte  de  celle  des  Hottentot^que  
 tous  les  individus  en  sont  extrêmement  petits >;  que  la  taille  commune  
 des hommes  est de 4  pieds y comme l’avoit dit-B Arrow >  que  
 toutes  les  femmes,  sans  exeepâon,  ont  le  tablierÿ  que^cet  organe  
 parvient quelquefois  à la longueur-de 7 ou -8  poUcps tqü’iise^perdj,  
 à la vérité, par le croisement des-races; mais qu’à la quatrième génération  
 il  conserve  encore  tous  les  mêmes  caractères y aux  dimensions  
 près, qui spnt réduifesdes  deux  tier4 
 Ces femmes ont toutes des fesses monstrueuses, et M. pe -J^ ssens  
 a vu de  jeunes  enfans montés  sur  cetté espèce  de  croupe,  s’y  tenir  
 debout,  tandis  que leurs mères  étaient  en marche.  On  nous-avoit  
 assuré  au  Cap  que  les  hommes ne  participoient  point à  une  telle  
 difformité ; mais M. le Gouverneur a reconnu que  l’assertion n’était  
 pas  exacte,  et  que  là  croupe  graisseusedontils’agitj  quoique 
 beaucoup moins  prononcée chez, les' hommes  que chez les femme»,  
 . <fioiük|pendant  un  caractère  commun  aux  deux  sexes..  • 
 Des Boschismans, ’Continue,je meme  observateur^ errent dans les  
 AéseiSh de  l’Afrique-  Méridionale, sur'  Une  Surface  immense  dé-*  
 pourvu#  bois Y q u i  sfetënd  d’Orient  ert  Occident,  à  partir  dès  
 jjmjfes  d#la .'colonie' du Capq -et  versl lèwford,  jtïsqu’à  un# distance  
 ^Considérable  encore  inconnue  C e   peupfe  est  sauvageféroce*,  
 rabougri,>  et  misérable- autdelà.de éèjiqu’on  peut imaginer.-  II  ne vit  
 .pas  en  .corps  de natipp  ;  chaque  famillehést da'ns fîsolement,  et les  
 hommes  néjse.Eéunrssehi  en pé0fef&troupe» que pour se,d^feMr%  
 tdùp|ur-pilfer q f ië z d iS -K o llà n d o is -^ è h e z   Çaffres.,  ou autres  
 indigènes'qui’ont  dps proprfetés^ Hsi.sd.ht  redoutés#,  et  vivent dans  
 finimitié>Av^t *tous*'feur&yvoisins*!,  d’ônt'iil#|©nt traitera  leur  tour  
 plutpücomme  d^ ^ p^ ^ ^ ^ sjq u e .cp n xm e  def? hommes.  Il paroît  
 ‘cependant que Gettdferocitéine*dépend^s d’une organisation particulière,," 
 mais  qu’ell^stmnhtqçmséqUencn de- leur état misérable  et.  
 .des mauvais  traitemens  qn’ils-aicé^pjwènt des--peuples  moins éloignés  
 qu’eux de  la  civilisation. 
 fies sauvages,-nè;.cuitivent «pas-,la  terre,  et,  l’on _ eû; excepte le  
 chien, ilàhr ont aucün aînimal doïxies'tique.  Quand où leur en donné*  
 que les Hollahdois ont fait quelquèfoisdans l.é^poir de-ièsadoucir-  
 et de  leur  faire perdre  leurs. habitudeSipillartfe^ihls; qe-sayent- pas les  
 'conserver-.  Cependant, ceux ^h-jeunes Bèschisrhans que* les'paysans  
 dë  las  coloïrie  parviennent  à’  fixer:  pour, que]que  temps  chez  eux-  
 ;devien‘nent .de  trèshons  gardiens  de$rpùpëlüxt 1 
 Pour  tout  vétehient-,  ils  portent de  petitè's. peaux  crasseuses sur  
 les  épaules.  Ils  n’ont ni Buttés  ni  ustensiles ;  leurs armes*consistent  
 en  dë ‘petite  arcs-, et  des  flèches  féggÈés' qui  sont  empoisonnéés';  ils*  
 firent'a  de  grandis -4istances*ét  avec  une  rare .justesse,  Ils  ont l’ort 
  ï   Lè 'îOTm S* "Bôsâhi/imkk ô\î 'd'è  B o sjesm an, qüi^ ^'fiWÎaAdbis, signifie H om m e  -des  boisj  
 est par  conséquent  très-impropre.  -