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 extraordinaire ;^yen  donnerai  la  description  et  la  figuré  ailleurs.  
 Le  beau  Syngnathe -à  banderole  se'Jxouvoit  sur tés ;p la |p ;  m   yY  
 yoyoit  aussi  des Raies,  des Murènes-,  des  Ésox,  & ci;:  en  un  mot,  
 sous  le  rapport  de là   pêché .et  des; ressourcé quelle-peut  offrir,  
 le  port  du  Roi-George  paroissoit  être ^#lfé:paque  :où  nous  'nous  
 y  trouvions,  un des endroits  les'plul.prl’êieux  que  les  navigateurs  
 puissent  fréquenter  dans  ces  parages;  on  pourroit,  au  besoin,  ÿ  
 foire  d’abondantes iâlàisohs. 
 Daupferanimamr moins  utiles méritent  pourtant d’être  indiqués  
 îéi.  De   l’ordre  des  Batraciens,  j’ai  découvert  une?.!charmante  et  
 nouvelle;espèce  du  genre Hyla  ;  c’est  la  seule  Grenouille,  après  
 celles  du port  Jackson,  que  j’aie  pu. vôir  à  la Nouvelle-Hollande,  
 et  fexclusion  des  animaux  de ôette  famille  dépend |%rdetirmient  
 de  la  rareté .de  ieau  douce  dont  elles  ont'besoin.  Les Lézards  
 m’ont  fourni  trois espèces,  dont  deux  du'genre  Scinque  ;  èt  dans  
 l’anse  de  l’Aiguade,  'j’ai  tué  moi-même  un  reptile  de  182  Stem  
 timètïes  [  6  pieds  ]  de  longueur,  et  qu i ,  daris'>  la  metHode  de  
 M. o e  L a c é p è d e  , devroit servir de type à  un genre nouveau? Mgfo»  
 dé celui desBoa:  ce terriblereptileest armé de ^©chéfi^venimeux. 
 Les  insectes  étoient  en  petit  nombre,  et  ne  m’ont  
 d’intêressadtr  Dans les crustacés,  j’ai  réuni  quinze  ejffi&lKfeion-  
 nues  jùsqu’alors ,  parmi  lesquellesTSn distingûok^në Lcié^fsk >qu i  
 V it  dans  les  étangs  et  lès  ruisseaux ;  c’est  la  seule -es^êëé^de  |jips-  
 tacé  d’eau  douce  que  j’aie  pu  voir  sur  toute, l’étendue  dedaNou-  
 velle-Holiande, e t   la  raison  érr est  bien  simple. 
 Les mollusques proprement dits, les vers et lés ^oophytes mous,  
 comptent  sur  ces  bords  de  riches  et  nombreuses^  espèces  ;  mais,  
 sous  le  double  rapport  de  la  magnificence  et  de  la  variété;,  les  
 cdquiifës  l’emportent de beaucoup sur  toutie   reste.  Dans  fe: court  
 espace  de  quelques jours,  j’en  ai  rassemblé  plus  de  cent  soixante  
 espèces,  dont  la  plupart  s’offroient  pour  la  première  fois, à mon  
 observation. On y distinguoit sur-tout d’élégansTrochus ,  d’énormes 
 Turbos,  dçç-Iatantes Haliotides,un Cône  d’une belle couleur rose ,  
 des Lépas  gigantesques,'Kûit  ou  dix  espé^îe>,de'Patelles,  plusieurs  
 Stp-mates agréablement  nuancées d é ro u le u r s   les  plus  fraîches  et  
 1 ésqilus.Épçieqsësv une  nouvelle pspèfiie de Janthine de la plus rare  
 b e à u ^   ,ùn T é r é l ù - a ' à   2 cr- centimètres  [5  à  7  pouces  ]  de  
 .longueur,  et qui a beaucoup',de rapport- avec une  espèce  du même  
 genre qu’on trouve  f©fs,s% aux environs'de Paris ; on y voyoit  encore  
 deXjiolies  Arondes,  d’exëefentes  Huîtres1;,4  de  bellesriét  bonnes  
 fo u le s  ;!v,désiMurex  variés,^ [des  Serpules >;dçs'  Bulles,  des  Dentales  
 ^ Slc--------  Mafs,  au  milieu  déliant  de  riblé&ës#d devient 
 même  imp®S8^ç;îd’inâ^èê]^bsit objëts.des|âpiks?.pEé€Îeux ;  je  me  
 contenterai  don&ïde présentera i ci quelques  remarques  d’un  intérêt,  
 pll|j^ fnéraj|fîëtqui  m’ont  été^^on'jsiügg&ëes;,  du moins  confirmées  
 par  fexamen  des  diverses  productions  animales, du  port  du  
 Roi-Gedrge.  • 
 A  üne  époquefdfi fhistotre naturelle  n’avoit  pas  encore  son  langage  
 gépare  et rigôureux,  oùies méthodesde cette  science étoient  
 in o om p lj| é ^   les  voyageurs  et  les naturalisé-ayant| 
 confondu  sduk’un même nom, pour ainsi  dire  à  KemviTësmns  des1  
 autres-,  I#animaux esseiïtiellemefit diffétens,  il nkst aucuné-olasse  
 dusrègne  animal  qui,  dans-1état  actuel  des; çhps|f§  ne  compte  
 jdüsreura. espèces  &rbicoï^é£,tst-^àixe,  plusieurs  espèeês  qui*  sont  
 indistinctement  commîmes  à  toutes,les  partfeS’ du  globe,  queïfos  
 qu’en  pufoseiît-étre  d’ailleurs  la  position-géographique  et  la  température. 
   D ’autres  espèces,  quoique  restreintes  à  de,certaines;  latitudes, 
   passent  cependant pour  être  communes  à  tous'lesC’dimats,  
 a  toufesjes mers  Comprises  dans • cés  latitüdès, f  l’existènce  de  ces  
 derpiers animaux est regardée comme  indépendante  des longitudes.  
 Ainsi, pour noüs-rëstreindre  à  des espèces marme^on voit répéter  
 chaque  jour dans-fès  ouvrages  les'  plus{ëstitaabJes d’ailleurs,  que  la  
 grande  Baleine  [ Baloena MySticems,  LinfjA-se  retrouve  également  
 au milieu des frimas du Spitzberg et des glaces du pôle Antarctique ;