
 
        
         
		die  l’intrépidité,  une  volonté  forte,  on  pçut-fse  flatter  d’y  parvenir  
 à  tout; mais  la  privation  d’un  oe i lju i  interdisoit, d’y  rentrer.  Les  
 sciences po.tivoient encore enflammer son ambition ;inais; comment  
 les  cultiver tranquillement dans.des lieux  dont l'aspect réveillon les  
 sentimens  de  son  coeur !  Il  lui  falloit;des  distractions  fortes  ,  des  
 dangers et une succession  d’événemens  q u i,  l’oqqupant  saqs  cesse  
 l’arrachassent  insensiblement  aux  pensées  qui  iê*dominoient  :  âl  
 résolut  dé  voyager. 
 L e  Gouvernement  françois  avoit  ordonné  une  expédition  pour  
 les Terres Àustrales.Deux vaisseaux,  le géographe et le Naturaliste, 
 . commandés par  le  Capitaine  Baudin ,.:étoient  déjà  préparés dans  
 le port  du  Havre,  et  n’attendoient,  pour  partir* que. les. dernières  
 instructions du Ministre:  P-éron  demande  à y  être  employeâmais  
 le  nombre  des  s^vans  étant  complet,  il  ne  peut  d’abord  ser,faire  
 accueillir.  Il  s adresse  a  M.,  de  J u ssie u ,  1 un-des  Gdmmisskires  
 chargés  dp choix des  naturalistes,  et le  prie  de  solliciter'pour  lui.  
 «Q u ’on m’embarque,dit-fl,  vous  vremezce  que  jj&Ter^^  |gt,  pour  
 justifier  cette  présomption*  i l .développe; *s©îrplan,  soejyu&s*:£es  
 moyens, avec une  chaleur qui prouvoit évidemment-quïlse aentoit  
 capable  de  tenir plus  qu’il  ne  pfomettait. M .  de. JpssjfEV,  qui.  n’a  
 pu  fécouter  sans  étonnement  et  sans  émotion,  lui  .conseille de  
 fifirè  un  mémoire  dans  lequel  il  e xp o s e ra is  motifs.  Il  va  ensuite  
 rendre  compte  à  ses  collègues,  de  la  conversation qu’il  avoit  èun  
 avec P I kon ; et, de concert avec M. de L acepede , -il lés détenaine  
 a  ne  pas  repousser  un  jeune  homme  qui  joignoit  une  ardeur  extraordinaire  
 à  une  étendue  de  connaissances  bien  rare  à  son 'âge)  
 Quelques purs après, Pé1.on fit à  l’Institut un mémoire,sur fu tilité   
 de  joindre  aux  autrès  savans  de  1 expédition,  un  médecin  naturaliste,, 
   spécialement  chargé  de  faire  des  recherches  sur  l’antropo-  
 logie  ou  histoire de  l’homme  * ;  il  réunit  tous  les .suffrages, -et  l’on 
 Observations  sur  VAntrçjffioj&e J  par 'FRANÇOIS  PÉRON.  Paris*  an  V n i /  de  l’ iniprÉ  
 merie  d e   S to u p -e .  (N ote ajoutée.  l- .-F .) 
 obtient  du  Ministre  sà  nomination  à  une  place  de  zoologiste.^  
 s’arrache;-à  des"affections  qîiif,  pour  être  pénibles,  n’en  sont  pas  
 moinsYfiè^ésVht il va dans un autre  hémisphère Chercher un genre  
 8e glpffC  qui  p u ild   le ’dçl|>mmager  du  bonheur paisible  auquel  il  
 aspiroit.. 
 L e ’peu^db  jSkf&^ùîHut  reifo&Ft,  ilÉ^s Remploie'à'obtenir  de  
 M.  de  L acepede  M.  C uvier  ek.  de<M-.r DE-ciÉk^MDO,  des  
 ifistructions^-quîpuissent  \e fififger  dahêH^l^herches  :  il-sfe-des-  
 finê plftéipa'femenf -à, fa^oôiegk ,Lômme à'  la« partie de  l’Mstoke  
 naturelle  qui  offre 4e’  champ  le  pl-uÉvaste^et  jhj plus-1 neuf.  II  sé  
 procùré  quelques !lïvres!vdtfqu€Iljués4  ipstrumèné‘|fii  va  à  Cé rilly,  
 embrasser  Jpf  steèufs' etheéfivoir  la  bénédie^on'  éfôf&amèïé \\ et  il  
 sé  rend  àùddavrê:' A 
 L e   1 tj  ottbferé  18w | ,  îès  deùxt!^^p®ds-prèttCnt ,à  la  voile:  
 g   esyèM'P  IpèMa plupart dêlë^l^que  l’aipour 
 (lés^Ç'tVIfceV^a  cfétcrniims  à  coinir  le1« mêm^jhavittls^-ét 
 L esueur,  qui.df|nehî:'son  colfanoï^'éiièh^Éson  ami*. 
 -Quoique' p lu | l^   gueriWfefâ|M,hpKf|lËl PÉfipN 
 le£ privations,  il Im i rouya sur ÎS^^isseàu ’dans .un  éjgt  de  
 ^ 1 ^ .  qu’il i f  avoit  à'értïfr,- il  n’eut 
 P^^yh pqtit  se  rétirdr|;vrUafs,’ a'u -milieu  du tru îre t 
 -84 ^ agitation, il  savent se ée@fie|ilif, e| B.' irqpterdajjf pas, uri moment.  
 Du  jour'même' de \sqri  arfivéepp^^aj,  îl^oe»mmençafo^sér^’  
 vations  ^mqtéorolpgiqiies*  qu'il  rép^|pit  constamment  six  en  
 six peu^qjet * qui  nç  furent .jamais  interrompl|Is  pendant  la durée;  
 de'"son  yoÿagé.  Peu  de  temps  ’après',  ifjîirSur %'\empé'r#thre  de  
 [océan1  |csMell^'  expérienWsfiqui  démoiltfeht,queT^Sèau^soni  
 plus froiqes  dans le   fond  qu’à la surface |p |‘(jpplqg.îë‘ l^lit d’autant 
 ■ j1  personnes 
 parti6ul#ei^|^è^J& sj&m MM  H^NE,r FiljÉ%  
 élNET,, Ld’Ülk FreyjcineU! ,  RMjs.^NfJET  
 *èt f f ll)  îj  T^,A ÿfN^ ibfïicrers tîê rwarint ;  È çfU'iLi 
  AksG E^-lg  Ab ü-fi,- '60- 
 Les. deux-derniers“ sont morts