
 
        
         
		lès  proportions  de  la  face;  &c.  Cètte  dissemblance  absolueise  
 reproduit  dans  la  èdnleur; Jéspindigèhe$‘ de/fâ .tèïp^de  Diémen  
 sdht beaucoup plus  bruns  que  eaux de  la  ï^c|uyelle-Hollande :  elle  
 reproduit même  dans ûn  eàrac^^ |jue  tout  lè^^z^eniatocorde,  
 à  regarder  .comme  lé  plus  important  de  .cêjrx » qui., servent;' à;.Æ ih   
 tinguer  les  diverses  raôës"de~l%ÿiee  'hupîame<;T ƒe  veux  parler.de  
 la  .nature  des*' cheveux  :  Jes  habitons  de  la -terré  de  Diémen  1®  
 ont  courts,  laineux  et  QÈépusfmeux  de  la  Nouyèlle-HoIIande-iés  
 ont  droits,  1 ohgs-dtir oi des-,  - 
 »  Comment 'concevoir maintenant qu’une île de 60  liéuéfsfâu plus,  
 qui sç  trouve  repoussée jusqu aux confins de  l’hémisphère oriental,  
 et  séparée  de  toute  autre/terre  connue  par  des  distances|dS|§j,  8,  
 î 2.  et même“ SpÊso  lieiles*,  puisse  avoir  urre  iUÛe.~d*ho mtrals *àbso-  
 lument  différente  de -*cÉlle  du  vaste  »ContS&'êfft'  qui  rav'Oisinej'î-  
 Commenteoîtèevoir  cette excfoeSm de  tous rapports,'  si  contraire  
 à  nos ddées ‘Sur  lip^comrn unFèatiobs des  Jîédples  ei^uHêW^ïran#-’  
 migrations î  Comment  expliquer • cetté^oomV& - plüS  'fiAio^jpès  
 cheveux^ër-épus  et  laineux,  dans  un  pays  îfeaililmp  i  .  .  . 
 TdufçWfes  a n om a l^ s i  Singulières )  qui-^ont'éipAlêêl'- 'pliè*' en  
 détail  dans  l’histoire  particulière  des  peupïes/dont  il Vsfgif^sdnt  
 une  preuve  nouvelle  de_ l’imperfection  dé^ùos^th^ôrf|,0 î-t<^pburs  
 relati^^JI l’état  des  cohnoisséfrrolïF  du  si.ë&le  qui  -mf^vit^’nâffrfe;  
 toujouraffcÂiéès  de "sê  modifier'avec  elles  et p a r ‘elles.  Ic ijê "d o|'  
 mé borner à déduire  de cette première partie déffÊbs observatidifis,  
 la conséquence importante, que la séparation de la fefrè de Diéiiièn  
 d’avec  la  N ouvelle - Hôllandé  est antérieure à l’époque même  de  la  
 population  de/éfes:ideux  pays  :è oh  ne  peut  guère  douter,  en effet,  
 que  si  pour  lors  eHes  êusSènt  été  jointes,  leurs  habitans  n’eusêiént  
 appartenu  à fine  racé  commune,  et plus vraisemblablement  à  celle  
 dont  les, féroces  tribus'“occupent  aujourd’hui  toute  la  N ouvelle- 
 *  Dans  rhistojre  particulière  des  peuples  qulifs  diffèrent  èss'éntiellémept  de  tous  les  
 delà terre de Diémen, je prouverai d’ailleurs  autres  peuples- connus. '  - 
 HollandtiV •de^ëçnfijjs!  de ’••$%  t orr e/N ap ô lé o n , aux. brûlans  rivages  
 de&fpprèi d’Arnhéim ;ej*Mê  la  Carpentarie^j I 
 ^p^^wd^*^0ofègique,f mé paroît  propre,  non-  
 seuiéfriènt  à  confirmer  l’anitiqu^sêparation  de-la. terre  de Diémen  
 d’Meè' la Noufel'ÇefHoIland^fci-ais  enpxâil1^reporter l’époque  dé  
 ’•^itte  séparation  au-delà mêmc^de^remlers  temps  de  l’existence  
 '^Içaniînaux'q^î'jfe^ij  dan^^Èc 1 imats.-Ln/piloÈ/tous,  ceûx  que  
 métis  avons, recueilli4;|ur la-t^rre/de Dlémenbèt qu’on peutrègarder  
 p mme  i|us>ï^Mij|yièrépÿejit. propret *a%4f)l^ tels  que  les. ûiammi-  
 « iKs.jt leh-reptdea,  & c ., s o i î t d j f ^ e r . è n ^ d e s  animaux  de  
 Ip^teuvcile-Hollande ;  la plupart, m^e^deslje^èjçesjqui'.peuplent  
 ^M&onqpél^i  pas' /ur/a' .grande-  dé ; qui /l’avéif ïne... Le 
 Ç  liepii  par  'exemple  aniinaLsi. .péeppùx1 pouà^/i’homme^, qel  
 ëraspagnon fidèle  dé  mk spi c s ,  de  ur^e,spâ| de Mes  dangers/  
 c e f  înfatigable^nstrument dé  s.es 6hA%P%^^t|kfh,fs||que>nèiu/avons  
 retrofi/é“ sur  tous; |es  points’, deijfa  Npüvêiie-Hollande,  le  Chien  
 est  étranger a  la terrëde Diémen; du moins,  nops/n’en avons ;nulle  
 partJ4%er\ié4av^a[®^,/no'Us nén avons-'jamais,^ avec  le,s habitans|§  
 madgrémos-, communications  joui maljpres' a\  et  il jrjq paroît 
 p|^qb;â^ùh' autre - Voyageur  en  ait  aperçu. 
 .DEUXIÈME  'SECTION.   f! 
 Observations  t^iplôgiq'uês  propre'wà  ’cpiîsttiÈrpVanciéû%éê)àùr  de  
 la 'mer  su rlèT on ïm eï des  mènt'àgne's  de  là  Terre"de  Diémen,  
 'de  la Noüvelle-Hollande  et  de  Tirhoré 'î 
 L ’un  des  plt^i, beaux  résultats  des  recljerc^es^géojogiqtieS; modernes', 
  d’un  des  plus  incontestable a u s s i,^ s t^ la , certitude;  du  
 séjour  d,e  la mer  à  de  grandes  élévations  au-de^us:,d^son  niveau  
 actuel..  Sur  presque.,  tous  les/'pqints  de  l’ancien  et  du  noùyeaù  
 inonde,des .preuy.es';dc^cé phénomène  sont atissl multipli|]|s:qu’évidentes. 
   Les/Terres  australes^eulçs  festoient à  connoître.  sous  -ce