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 rétmi  à  ceux  que  Forster  et i.HsviNG  avoimt  obten&s  d’autres  
 ’ latitudes.,s  conduit  à   deLconséquencés - importantes  pour/la  
 physique  génëralîi^ild 
 En  approchant de l’équateur/un spectacle étoimaht .-vin t-fexcitçr  
 l’admiration  ‘de  l’équipage.  "Le  ciel „étôlt^fenY6^ ^ '   
 redouBioiéht l’obscurité de la'nuit,  lorsqu’on ^désduyreva  l’hoMzon  
 comme” une  écharpe-de phosphore* qui s’éten^siirsles feaux : bientôt  
 l’océan" paroît  embrasé/et  des  jet?  de  lumière- siëlancent.djgpjg.'  
 surface.  -Nos',voyagema-avojent  vu  souvent  la  mqr;phosphqp^  
 cetite, mais  ils ne i’avoient  point  encore  yu|:  présenter, l’qs|>pjst du  
 ciql  pendant  une  aurore boréale :  on  avance  et  l’on' |pçohiioK que  
 cette  lumière  extraordinaire  est  due à  une multitude; innombrable  
 d’animaux  qui  ressemblent  à  des  eharbons  ardens.^ Qn ^pigghe plu-  
 siëurs  de  ce|, animaux  :  PÉR‘©N. les'  examinellH .d^pyoît-, prendre  
 successivement  toutes_ les, couleurs  ^ ^ ^Æ ëp -? cM e t , brillerude  
 l’éclat  le  plus, vif,  jusqu’à  ce  que l’irritabilité  dontqf%spntj  
 s’étant  affoiblie,  ces  couleurs  deviennent moins  éc[atant^et  finissent  
 par  disparoître  entièrement. 
 -7 L ’imprgssion  que  ce  phénomène  fit  sur  PÉR©$,  et  les  singularités  
 que  lui  présenta  L'organisation  de  ce.zoophyte,  le  déterminèrent  
 à étudier  plus  particulièrement  les-’animaux . dé  eerfe, elasse':  
 e t, pendant  tout  le*  yoyage,  lui  et  son  ami  L e&jÊur  furent  tour  
 à  tour  penchés  sur  le  côtç, du vaisseau  pour jecueiiô,*îçsespèces  
 qu’ils  p ou voien t  apercevoir^ 
 Les  objets nouveaux en  histoire  naturelle ne squroient  être bien  
 connus , que  par  le  secours  des  figures,  et  c’est  pourquoi  l’art  de  
 dessiner  eft  si  utile  aux  naturalistes,  Péron  s’était jaeu  exercé  en  
 ce  genre, mais  son  ami  L esueur,  très-bon  observateur  lui-mcme,  
 peignoit. soûs  sès  yeux  ces  animaux  gélatineux  dont- les  formes  et  
 les  couleurs  S’altèrent  lorsqu’on  les  retiré  de  l’eau.  Les  deux  amis  
 mettoient  leurs  travaux  en  commun  :  l’un  désslnoit-'çe  que  l’autre 
 décrivoit  ; 
 décrivoit :  fis s^entènd^lent sù#|&ut comme s’ils .n’a voient eu qu’une  
 mêhfe  ame,/èOâmai§  l’uni. d’eux  n’a  cherché  à  se  faire  valoir  aux  
 dëpèm;^e';®utré. ; 
 y.; A ^ | s^ n e "  rfaversééi;d'e\cinq mois,  on  Arriva  à  I’Ilé-de-Fr^née,  
 C ’étofflà .l^ o n   aèypiï prendraJP' dont o n   ayôitTîesom  pour aller  
 aux  TerfelAustralés.. Plusieurs nus naturalistes.,  voyant  qu’ils  n’au-  
 r oient poiiff lèf^^o^s-ai^uejsil^^tmeht attendus’, êt mécôntens  
 des  traitem^is  qu’ihb aydrçnt  é'mo¥v(^';çdstèreqt  |fans  rà  colonie.  
 rÉ^pgKru^m^mir  tenir' ^u^imgagMiqnsqu’ii  àvoit  pris.  Nous ne  
 re  d e fo ïï VoyaSfeMais  nous  croyons 
 Jfeyplr’ nousijarf^ér'un^îoment.dàjn’s  les  Jie'uxqui furent le principal  
 IhéiE&meto^ owêryations. 
 iEn partant Χ1' 1’ 1 fe-oe-Franc^Anf© <hrîg^: vers: la’ - pointe  la plus  
 ©ccïdentale de; iùî\Ppuvelïe-Hollan®!*|pl l’on mouilia^dans une baie  
 qui,  dupont diÿy^s^amqüi'ÿ entroif Iè;ptér4f-Cr,  reçut de nom  de  
 Baît du,^hgrafJkJ®VL  remonta-ensuite jq q p s   ClcÇïdëntaie ;• où fon  
 fitMùsieu^^elacheV^t  fonf'su  rendit  à  Timor, 
 (fef^)®rçipâlement.aq  séjour, que  PÉRofi  fit  dafis cette îlé  ,,  si  
 ped'cMmale  ^s'naturalistes,"^qu’o n ‘doi&son^travail  süjdes  mollusques  
 et les-izdophytèsb L a mer  os%péu5|)fofon’de|Mr^ettqvc6çe  ;  
 la cfialeur  excës»5^  du.  'solen y ,n&ultiplie1ï  l’infini  ce 5 : animaux sin-  
 gul^s,.et;Ies peint des  plu#viyfes  cÔuleaff.  Pêron^ p assoit  la   plupart  
 dès- journée! sur1 ' le rivage ;  il  s’éiïfonfliït  Hansd’ead'ap  milieu  
 dfes^récifs.,  ibu'joüÿS'‘au péril de" %  sapté et  mêmemé ^sa’V i^ e t   il  np  
 rëntroit  que  le :sojr>  chargé à15ûneJnpmbrçu$é|Coliqçtion  qu’il exami-  
 nbit/èt dont  son  ami  |4ssi|ioitÿk| individus d|k  plus  remarquables,  
 Ni  le malheur  de  plusieurs' naturalistes, hrfes5 dàngejs  doét  il  étoit  
 menacé îui-mefne', ne p€rètït rarffintir^qn'aefdiJiiO  qu’il mettoit  
 à  réçueHlir^îls  innombrables ‘'prodüctfpir^  de1'* immature - ne  l’em-  
 pêchoit pas'de  trouver  du  temps  pour  smîiVrer-^à;' dqs, observations  
 d’un  autre  gehrei  II  alla  pasSër' pluîreûrè  jours  dans  l’nitérieur  des  
 terrés  ?j5our  étudier  les  naturels  du  pays.'Quoiqu’il  n’entendît  pas  
 TOME  il  "  1   '  .  '  "  '  Kkk