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 Dolomieu, le  cap  P o rta lis,  et plusieurs  autres point$/.re:piarquab}es,  
 .qui  furent  tous.,consacrés par  quelques-unsde  çes  noms  célèbres  
 dont  n otre patrie  s’bpnore  :  mais  il  en  esl .malheureusement  des  
 détaifs  g é o g ra p h iq u e  comme  des  détails relatifs  à  l’histoire naturelle  
 ;  plus  ils .sont, multipliés,»  plus  ils  ont. d’importance,  et mpins  
 il  seroit  possible  de  leur  donner  le  développement ^qu’ils-  exagéraient., 
   et  qu’ils  doivent  recevoir d e  mon  ami M,  L.  Freycinet,  
 dans la  partie  nautique, de  ce  Voyage, 
 Cependant., à mesure q u o n   se rapproche  de l’entrée du.'golfe,.sa  
 largeur augmenterapidement ;  èficl'est déjà  d e  Ça milles a Jla  hauteur  
 de  la baie  Laplàçe,  dont  le milieu se trouve  placé par. ^4°  
 de  latitude,  et  par  i   de longitude  orientale.  Cçtte baiera près  
 de  trois  lieues^ d’ouverture ». e t   se  termine -au  J^grd, par  1%  cap  
 ÀLççhriïn,  au  Sud  par  la  poinM  Lacaille,   v i^ à ^ yjfc de  laque lje$$§st.  
 la  petite  île  d ’Alemben.  Plus  bas» gît.ïanse  Descjprtm,.qgaè nest.,  à  
 proprement  dire,  qu’une  partie  meme  defjà  haie  Laplkce*  mars  
 quLsé~ recommande  àYintérét.  des  navigateurs,» par  la  commodité  
 du mouillage qu elle offre, e-t par  sa sûreté, Çe  'b|âs^agf _y .donne,  
 en  effet,  de  5  à 6  brasses,  et  le  fond  en  est  par-tout  de .sable.fin;  
 le  cap.  Euler  lui sert, de  limite  vers, Je- Sud. 
 Pan s  cette,  dernière  partie  de  leur  navigation;  nos  ingénieurs  
 curent  occasion  d’observer  un fait  important,  et  qui mérit^tbien  
 d etreajo u té.à ceux  du meme  genre: dont nous  avons'  eu. plusieurs  
 fois  à  parler  dans  cette  histoire,,  « Lé.  z y   janvier  au. matin,  dit  
 » M.  Freycinet, nous  nous  trouvions à  la  hauteur  dm cap D ok>  
 » mieu, rangeant  la  terre d’às&ez  près,  lorsque les vents-s’élevèrent  
 »  avec  force du N,  au  N,. O,  Dans  le même  instant,  nous  éprou-  
 v   vîmes. une  chaleur  excessivement  fo rte ,  e t qui  se  dédara  tQutr  
 v   à-coup  aveç^ces  vents », 
 .  A in si donc ,. à la  terre  Napoléon:,  comme  du  canal Dentrecasteaux, 
 et comme  au^pprt  Jaeïèsgtëdes, vents ,q u i  traversent  ces  régions  sont  
 dàracién§^fipar  une  ckdlèuria'râente'. '  . 
 Immédiatement  au - dessous'  du  cap  Lalande,  est  une  nouvelle  
 baie de  8 milles  d’ouyerturê  envirort/ét  que  nous  avons  nommée  
 ifaie Masséna\VÎkmu$ fen, W4f de^fe|té  baie^sh  trouvé, de  groupe  
 d'ts’al& d e  L'éb'hmyfqùflout,au^nombrefdfe  sept;  toutes  peu  con-  
 sidérablmfehs^Mfts. P a   plus  grande/foesére  à  peine  une  lieue  de  
 longüèur ;  elle.fut  appelée*,//?  .Casiigliione..  Son  milieu  gît  par  34°  
 l ^ p ^ d è  latitude*' Sud,  et  sa  longitude  e^t de  134 °.  3’ 4 2"  à-l’Est  
 db méridien de  Paris, Les  aiArèsbfes  du.même groupe forent appelées  
 lie   B'assam*>  Ile  Dégà#  Ile   Alondovi-,' île  E o ltri,  Ile   Milesimp  
 et  IleM~overêdô',   en  commémoration  des  principales  victoires  qui  
 déterminèrent  la.'célèbre paix de  Léobenj 
 L a 'baie M a rti,  qui  se  présente  à  peu  de'  distance  au  Sud  de  la  
 ptqcédenté^|esi?eilè: niéme  large  et  profonde :  indépendamment  
 4|'-deu®:' petites îles  qui  sont,  à  peu de  distance de sa pointe  méridionale  
 ,/ë|le paroissoit  offrir  quelques détails vér-s  soii  fond ;  mais  
 commandes  par  lés  ordres  impérieux  de  leur  chef, «nos  ingénieurs,  
 né  purent  s’en  occuper,  et poursuivirent'leur .foute  vers  le  Sud. 
 Nous  yôieî  parvenus  maintenant  au  point  lè  plus  intéressant  
 düffgbîfe Bonaparte; notis  sommerai l’entrée .de  ce magnifiqueg&rt  
 Champagny,  dont  nous  avons  donné  déjà  la  dèscriptitin  dans , le  
 chapitre x v   de-cette histoire, niais  qui  rnérite  bien  de  nous  obcu;  
 per.tencorè  'qjaelquès  instans.  ' 
 L  ensemble  de  ce port se  composede trois bassiné,  dans  chacun  
 desquels  on  ne  trouvé  pas moins  de  ’1 o,jà  12  b fasses  d’eau >  fond  
 de  sable  vaseux,  et  qui, p arleu r  étendue,  seroiènt  Susceptibles <|e  
 recevoir toufes  les  flottes militaires  de  l’Europe.  Lille  Lagrange  est  
 a  1 ouverture, de  ce  port  admirable,  et  forme,, ayqc  le  continent;  
 deux' passes,  dans!  chacuhè" ‘desquelles  les; plWgrps' Jvaifsçauxjde  
 guerre  pourrpient'lb^yoyer  aveclfébürité’.; Gèllc  du Nord'  esimlus  
 étroite,  et  éÔyîesponb-.àu bassin  du même  n om;  celle  du  Sud  ést