
 
        
         
		A  la  tête de  ces mammifères marins  de-f hémisphère antarctique,  
 il  faut  place r  sanr, doute,  ie  Phoque  à  trompe* fiRAata prdèkri-  
 dea,  TV. pV'le plus grand  et- Om des plus  remarquable^  de  totifybeux  
 qui  sont  connus.  Cette  espèce,  à  la  vérité,  nest  pas^àb^qlument  
 nouvelle  ;  mais  elle  a* été jusqu'à>cè,  four  décrite-d’une  maniéré  
 tellement  imparfaite,  elle  a deux foisété si grossièrement dessinée^  
 que  le  travail de M.  Lesueur et  le mien doivent recevoir un  intérêt  
 particulier  4e-*oèîui-Ià  ç^l'me  qu’on  a  fait  avant  nous,  -, 
 -  î Les, Hollandais^ dans  la  relation  du -voyage  de  la  célébré  flotte  
 de  Maurice  de  Nassau ,- en  iéb.3  ,  Puèrent  les  premiers  du  
 Lion  marin  de  l’î|e,  Juan-Fernandez.  ^Recueil  desjjVoyages  de  la  
 compagnie^,tom. n i, pagi çr 10. 
 Après  eux,  en  1708,  RoGGEiis  publia sur ce grand Phoque de’s.  
 détails qu’il avoit appris d’un malheureux Écossais nommé Selkirk-,  
 abandonné  pendant  plus  de  quatre  ans  sur  t e r  rivages  de  file  
 Juan  Fernandez,  et  que  l’amiral Ahglois  recueillit  à bOrd dë -çofi  
 navire. 
 ANsew-pass'e  cependant, pour  avoir  le  premier  fa Reconnaître,  
 le  puissant  amphibie  dont  nous  parlons;-  mais  la  date  del-son  
 voyage; ne  remontant  pas  au-delà  de  174 2,  il  en  résulte  que  plus  
 d’un siècle auparavant,  l’existence du Phoque à trompeétOit .ë.§nnüe  
 de- l’Europe.  ’Si  la plupart  des  observations  du J&rd  Anglais5  sont  
 exactes ,  il-n’en est  pas  ainsi  de  la  figure qui les accompagne  ;  elle  
 M  ressent  trop  dé  cette  époque  encore  peu  éloignée -ÿ*p)ùrli’amour  
 du merveilleux  entraînoit  les-meilleurs  esprits.  Une  attitude  que  
 ne  sauroit  jamais  affecter  cet  animal  ;  une  expression  de  physionomie  
 qu’il  n’a  pas;  des  mains  à  cinq  doigts  distincts,-articulés,  
 munis  chacun  d’un  ongle  bien  arrondi  ;  une  queue  bien  élégamment  
 retroussée, bien régulièrement découpée en feuilles d’acanthe ;  
 tout  dans  cette figure semble avoir  eu pour objet de  reproduire les  
 anciens Tritons de  la mythologie Grecque,  ou les hommes  marins  
 des  traditions  populaires. 
 Pernetty enudonna lufimême uneîsekoilde figure non moins  
 ou, ippmajmfeux dire-,  n©tï moins fausser! 
 Forster  et  BouG^Jnviée^ M   pailé 'de  -ce'  Phoque,  
 dâserV-e  par  fes  navJgateu^p^m^clMsur  laffc  Gèorgtà,  et  pat  
 M;- ■ de B , a * u x : i o n ' 1 Bernard  Penrose  
 l’a v om ^ ré ^ d o s ^ e n tlé e ^ e è ^ .tijn& i,  nous< dévtttîsvà Damfier  
 et r à BïRomq^l^ë^détàfM-tjsë'r  le1 îmêmëra-Ê^âf.tîh 
 Tous? §esf|nâvigâteuésr que‘4j’@-|^^^,délfctter^l^pÊoMent',rà  lui  
 donner  le nom  d^Mv-h marin^ikom  beâuOÔàp pte^eonvenable au  
 Pfîoè-atf,iéar<à\àü^NfOcd?,  àfquîtea* #©dg_&e;  faits conférer 
 déjà, depuiiïioiig-teikps.  D ’ailleu®s;tplusfê^a^è^gîdhdplÆjiæs  
 de P h a a a p é ' s ^ e T - t o u u p i d e m - P i e r r e   
 étiSd-Paul «TAmsterdam,; ayants obteatll^f^t^te  Item,'il  devient  
 de-pfefènpiife^ei^éïtrEde*yLe qbiifeio^y^jl'éjièur ; .il "doit démis  
 tepë rejeté pour «fapimai. 'queinO'U^déctâ’l»^!^?^ 
 » E n  diindiquantisous  le  titr'gl^f bifiqu%ïife :È^fpÈî'à^/.L in.#æ usdm  
 ddnmptun  caractère-qu’il  n’eui&amate^fdlRii  d’une  lÉiete’t’sur  le  
 fvom'l fro]nt£ êrlstatak:  ce  UaturaMê&fte*évidetnm ent  abusé 
 paHésî^guate  inèxa*çt§s  Pernëttyu TôHs'%es naturalistdllpi^ 
 stéi&Ut^Eà?LifeilfitJ§'i ont'  1 à  erreur. 
 ;*>>.iLesu Sateâgêst #e  la .Nouvelle uHbflande  
 dont  il  s’àgtt;f|&)usd,e  riôrn  de; Mtoiitm'ÿàM 
 Enfin';» teapécheurs AngI^$âéio,|sti‘rivfagési l’appellent“lÉUphant  
 mariff’fiSi'dÆâp/iaHffpet  ëfek de là qtfe la baie deTJle iving  
 mammifères  se"  réunissent  en  plus - 'grand -uom^Ée as jMlu  Iplnota  
 de  Baie  des Æ,lépha>ns‘.  'Cette  dern^reRdës'îgïiation’;  manifestement  
 déduite* des  proportions  gigàntesqiieldê l’animal^  dèJW^è$s|pe#  
 deàte'füfmes,  etUsur--3tOSut  dé  l’èipêèl, .de4#onîpe  qu’il  porte  au  
 boût  dû  müsèali;  cette  désignation.;  dis.?je JJ||r<ptal|è^:tlfeonve-  
 nablefei-ellem’eÉ^t-élé ^éjSfeëdlàdr’éÿ'fpour  le  Morse,,'  qui  l’emprunta  
 lui-mêmejpj|;s \Ieux-  ^celles 
 de  i’Eléphaût^qu’il  portées la mâchèir^upiéïiëute.' flf 2