nuit. Le lendemain, nous courûmes- argtslord, sans
dont la présence cependant nous fut. annoncée- par -plusieurs-
lonnes de fumée.I Enfin le 2,8?,>| la grande variation du bpssiage,
variation qui alioit parfois de.^64 *à 1 É£ brassesi^nous apprit sqne
nous.étioas arrivés sur les accores du banc fort-étendu qui -g-it à
l’extrémité du «y? <do » Léoben, et que nou§. nous mouvions^ par
conséquent, sur la limite Orientale de la terre de Witt.
Le Commandant vit Bien qu’il lui étoit impossible dûsùtre-
préndré , en allant de l’Ouest à i’Esÿ; la rëeonnoissance de la terre
d’Àrnfieim^i^êêntigùë à defie que nous'^venions de-'vasïîeaî^d’unè
mmièréNt^in^ÉUplétè1:. aussiWdêeidat-il ^revenir à|l^;preipi^r
^rëjèt'tie loüfoÿëë au large -, pour tâcher d’âtteindrevfifextrëmifë
Sud*Ouesttft la NouVeileÆuinéë;
Pendant cinq jours 'entiers' nous -'ép'roi^âtees^dfe^ vërits 'forces
du S. E. variables au Sud et à fE . S.yI§f; accdmpllfnYs
rafales et dune mfef- tflÈS*-houjfeùseÆ^'èEa^S^S|^^fe^'tdft6*è^
«l'humidité ët de nuages’noire'et épais, âyoit l'^jfëct^îè^^PplîM
maùvfe jotteÿ^d’hivfer en Ehrope. Obligé#-de nçfife tenir sous une
pdtiie Vdilürë, retardés'par les hdufans^cbhfi-àifes et par le^Msièè-
$714f '•qui' marchoit fort mal, n&Us ne^pûihes1; ma-Iglfé tom-sli^
efforts, nous porter' vers- EËsty 1
Du 3 a iï'7 , noqs fumes plus hçureux ; f e s ^ n t# ‘soufflant avec
ipofes çfè'furje * npfiS permirent davànegr^rfyiron^ejj;
en longfiùd’ei Déjà nous étions parvenus a mrxantê -^ix Iiêues’'à
l’Ouëlt' du c'âp Walsh^-ët nom pouvidds
dans quatre dfi cinq jpttire* lorsque dimpottante^- considéran
vinrent de nouveau nous forcer à çhaftger la direction de dos
rdütes. 1
On se rappellera probablement que le régime malsain et incon-
venable sous tant de rapports * auquel n09S;(f ^ ^ ' ÿ ’ofidâ^HéS';d|s'
* Yoy. ;i.fr \ol,.pag. 6 j, jfô j, 324 et jfy .
notre
n o tre départ: fit : naître parmi nous des maladies
grave^| multip|ifef ;, qui nous; poursuivirent aux diverses époques de
ÙtlI^pnavi^tloni iEjfôjmalaÿes .attaquèrëntUB si grand nombre d'individus.,
que les médicamens, embarqués d’abord pour toute la cam-
pggneÿfetrouitoiënu^l^nsonnii^fifi'sdela relâche à\x Géographe
au port, Jaefesonl.Nous en; embarquâmes-de nouveau, et^hiiit mois
’Sg^toxent: à péme? éénuiéss,' que. Bos médëéhp sé! virent hors d’état,
de! fournir aux^besoim-, de notre infirmerie : situation d’autant plus,
déplorable; que nosj^malades;jetaient çn grand nombre, et nos
!»|[uip^q®;^^éniÉéfeçteRd^iprivai:|cps de ..tpuse;! espèce» 'On voit
dq la mps: gens, il nous
devenait; physiqueihentmimposgible td’,exécuter l’exploration des
•cinq .cerfisxhepes dg?<iêirqsisque. nous avions encort»^voir, tant à
la 0.ar;penîariefqu'à la . terre d’Arnheq» ; mais ces motifs quelque
puissan® ^qu’ill- fussent, moment cependant'pas le§ seuls qui nou%
empêchassent de continuer’ la campagne-, le manque d’une quantité
i d’éau. ‘ &uffisante„ty. apportoit tun ^l.quv^ obstacle. En e ffe t,
quoique. le-Qévgraphe eut pris à Goupang, toute;, celle ..qu’il avoit
-été-possible d’y embarquer', on a voità bord un si grand .nombre
de plantés avivantes! de kanguroosRde casoars, &c. qu’avec f éco nomie
la plus scrupuleuse,« et je puis dire la plus excessive-, notre
provision d’eau nespouvoit- pas. durer, âü-delà de quatre- vingt-
quinze jpùrs. Qrvldéjè trentè-quawë s’é toient r.épo&lés depuis HQtre
départ;do. Tnnor ; if no.usèh falloir environ; quarante pour notre
traversée, jusqu’à l’Ile^e:Françe:;;ën sorte que vingt-un jours seulement
poUvoient être employés sur la côte : qÿtqit à peinq le temps
nécessair.e.pour nous rendre à l’extrémité. Orientale de la terre de
Carpentarie, où dévoient recommencer nos relèvemens.
D ’après cet exposé, on conviendra sans doute que les. considérations
les plus fortes nous engageoient à presser notre retour
dans le seul port où. nous pussions trouver les ressources dont
np.us gavions un impérieux besoin : tel fut aussi le parti auquel
tome 11. O o