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 moins  de  6  à  7  Mètres  [  18  à  2oq>reds]  de'  diamètre.'Teintés-,-ses  
 parois  étoient  revêtués-d'é  cristallisations  salinéS ;  parmi  lesquelles  
 on  en  distinguoit  quelques-unes  d’une  belle  couleur rose. 
 Après  a,voir  observé C:és; étangs  et  recueilli  divers  échantillons  
 du  sel  qu’ilsicontenoient% -je  poursuivis  ma-  route  aVêc 'Mes  deux  
 compagnons.  Il  étoit  environ  dix  heures- du  matin  lorsque  nous  
 arrivâmes  à  la^côte  orientale  de  la  presqù île;  Alors  toutêsPmes'  
 présomptions  se  tournèrent  en  certitude  :  nous  trouvâmes  bien  
 ces  bancs  de  sable,  cés  flots  paisibles  etAces  beaux  coquillages  
 que  nous  venions  chercher  sur  ce  point.  A   la^fàvéïte. des "atté-  
 rissemens, ' on  pouvoit  s’avancer  à  de  grandes  distances:, -ayant  a  
 peine  de  l’eau  jusqu’au  genou  ,  et -il stfffisoit  en  quelqùe-sorte  de  
 plonger  la maînau milieu  des  sables  pour  en  retirer  les plùsflïëîfes’  
 coquilles.  Dans  le  même  temps  ,  diverses-troupes  de  pbissonSi  
 évoluoient  sans  crainte  autour  de  nous  :  om/disringuOi^entre  
 autres^des  Labres  é c la ta n sd e s   Chétodon&XMBgüIie-rs  ,  diversesv  
 espèces; de  Balistes,  de  Seombres ,-  de  Raies1,  de  Tcfcrbdôns,  et  
 plusieurs  grands Squales.: Un  de  ces-  derniers-  s’étant  approché  
 tooit-à-coup  de  M.  Pe t it ,  celui-ci,  dans  sa  frayeur,  fit  feu-sur  
 l’animal. 
 Ne doutant pas que-les  sauvages  dont nous venidns  d’apercevoir  
 des  traces,  récentes  sur  la  grève,  ne  s’empressassent  'r fy ' revenir  
 à  'ce  bruit >?qe'proposai  à  -mes  compagnons  de  $jüitter-aussitôt  
 la; mer  pour  àllerereprendre  nos  vêtemens  et  bous,  cafcher  dans  
 les-brOussâillèll M.  G u i ch en a u l t   n’hésita  pas- à---se  -rendrè^ïà  
 nà'proposition; mais h-imprudent M.  P e t it   s’obstina,  malgré nos  
 prières, à   rester  dans  la  111er,  en  affectant  même  de.se  railler  de  
 notre prudence. -Son  indiscrète- sécurité  ne  tarda  pas  a  faire  place  
 à  [’épouvante, ■ > 
 Ere effet,  nous  n’avions 'pas<encorè  fini de nous .vêtir ;  MvGu i-  
 C h en AU-t-T- et m o i,  lorsque  des- cris  terribles  se  firent- entendre, 
 te 
 èt-en meme*-tempsemouS  aperçûmes  une  troupe  de  sauvages  qui,  
 du  sommet d’un^^gTosse  dune  GtâcMtfaûBfê se  précipitpiént  
 àur  laj-grèver A s i^ ie 5tyubvl’M.  P è t ït   lui-même,  plein  de  terreur  
 sàfjsit/^la hâte  quelques -%ri!&de ^Hvêtemë!!^, -et âcCourt  à moitié  
 nu-po%r*'venir* nous.-.TejbijidrÈ-.îjAp^  avoirA doublé ^üne  pointé  
 voisine  qui  noüs^ea'Ghoit  aux  sitàlvâgeî-,  rtous" nous  arrêtâmes!  
 M.  G u iceEN ’ÂULT-ethmoi|q)our  a^efâlre  léiflessinateùr  et  con-  
 êêkêr nos  -préparatifs*fl# défeMsêf-%©nt^ 'nds'ï%Mèsr cbnsistoi'ént  
 en un fusil-et  deux pistolets-;  n©U«d.è§qcJhargeâlï^fâflbuble'ét  triplé  
 bahepn%ut3êïBuflhamêgnés-pite^rèsëfecaprèr-no&-'êtrëTrêh promis  
 de'*nêwmë  féù qu’â  -k  dei^ièroî-ëx-trémité,>îflais5 a1  bBüt^jfo^aht,  
 no'üs1 IrëprîmeS^nÔrire1  rbùtéllë- long 
 LeS* 'èâi|vagès%èidafdèrgriLptis aAdbùBlêr- *Iaf*pbinte  qui  lês: ayoit  
 quelqu4 îëmpy fférôkés'à  nô’tre  -vùd  Dans  leur AburAArapfde,  ifs  
 pôus^fténf *-des>èlameurs  terribffeîet mbnsâ'çaùtes;  Défait; rn’étdiènt;  
 plus q ifà   ceriFcinquaxïtd«pasV-toute  retraite^ tffiër^liîfe'iii’eui5ife ;| i   
 q^â lès ' enhardir.  Nous  fîmes ^ t é - f a b ê ^  'rnàrèhâiriés H H | H   
 rance ’à-  leurWeîicdhtre.  Cèttennanceüvre -parut te -^ P à n t  hH hHë  
 cÔB.éêrten;  il^ârrêtèrent.'L’un  d’éuxr^avanéaaséu-l ‘An1 nô%ïfri1| § ÿ   
 divêife  a i i in ^ ',,q§A'ri0us 
 p à rn ren fê^ è iin ^ ÿ ld ê ld ’invitatio# à« lW 'd êB iâ lf^ é l^ t^ ffé îie 'r 
 de Unième  poums aboucher  avec  lui AUA^lèrftLé^cie.^f '^ g t f # é ,  
 dans  la  position diffitile b ù   n cW  dois. trouvibif^^ïdîL^écïse^  
 ment-ee  q-u’il^bifs: importé^  ; 
 en  effet,  de  l’isolement'où  nous'noüi'trbùVi'ons  B  êfoiP 
 à‘éramdre  que  lénombrd  'dés-isâuVàg#s  d uff mltknt  à' 
 1 autre,  et quedosmoyënMc d^ëhld^ifoibles i N  rie’dévfifes^t’  
 tout-à-fàit  mutilés;  enfin'bfMs^ne-  :sifeibffs” p ‘é 'W^p,  'j)àr  iï$ r § i‘  
 propre  'expérience  iP e^ d iffià lë ’ dê^sé !^égaMslêr  “dé’’ pfs  ^0mriiès' dairôuchiéy ^rsqmlm' ^èM%bmmis*‘ 'IsWnA  
 des  forcêÂi sùffisantè's  p'ëûr' pPéVeM-  bu  r è p c M ^ f ê ^  atta<}flefA  
 Bien  loin  donc1 de  bonlefrriri  nous  diviser^ no^ébnriiiuârhês^'  
 tome  11.  E e