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 ami  à recüeiiiir ces aniRiauxl peut donner les rèèseigîfemens les plus  
 exacts  Sür leur ma&iière de  vivre  et -sur leur habitation. 
 Ce  seroit  fei  le lieu de  donner  une analysé raisonnée !dës  divers  
 méh©ÈFéslf   que  PÉRotffc  lus  à  l’Institut,  au Muséi-hhà  à J‘a  Soeîété  
 de médecine  et à la Socrétephilomathjque, d'e signaler lés faits nouveaux, 
  les résultats positifs, les  vues  lumineuses  que  renferment ces  
 mémoires ,  et de  faire remarquer le  soin  qu’a  toujours ^pris*  l’âütéur  
 de  compstfér'  s|| ôhsei^àtiohs I   celles  des  naturalistes  et  
 tiens qui l’ont précédé : mais  dans  un  éloge placé'à la  tête  du  
 des Mémoires de la Société médicale d^émùUtion/M..  A lard*^ rempli  
 cette tâche d’une manière si distinguée, que nousserions'obliges- de  
 le  transcrire ou’dé fairemoins bien.  Nous nous  borneront doneTisi  
 à parler du  caractère moral  de Péron. Comme nou’s favonsieonnu  
 personnellenîeftt, comme  nous avons-eu deshèlitidns-avëc tôus&SGS  
 amis, nous croyons pouvoir en donner une-jus té idée;Nous  ne dis-’  
 simulerons  paSplus'Sesdéfauts  que ses  quaÉitéé:  il  y a des hommes  
 qiE^gà^nénï à èév(pfon  les  peigne  sans flatteiié^è 
 Péron avoit un ardeM d^înon>seulement d’orner sohesprît clÊî  
 nouveifes^onnoissanceV/ mâis encore dé corriger séi-déïùqtsiîeV de  
 perfectionner  sèi  qualités  morales  ;  il  s’étudioit  lui-même  soûs  ce  
 point de vue; et il mettoit  par  écrit les obsérvations qu’il Fkishit  sur  
 sôn’tÎÉaétère.  Ces  entrètiens’  qti’il  avoir  avec  lui-même  
 dëïtînèf à êtJ*é communiqués à personhè,  etîil németfoitsqias pl’utâe  
 réservé dans les  éloges  qu’il  sédohnoit,  que dans'Ifesreproches .qu’îl  
 se faisoit. Nous croyons ne pouvoir mieux lepeindre qu’en donnant  
 ic i‘ 1 extrait  d’une de  ces  notes trouvée  dansSesqïà|ïf&^y e t  qui  est  
 datée du mois  de novembre  épo que  à  laquelle' il  ne pensOit 
 sûrement  pas  qu’il  seroitunjourassezcélèbre  pour  qu’ô h d û tla   
 publier. 
 •  .Gte’jttémoîre*  sont tous  cites  dans  cet  éloge  (fty;vag, 447’)  ou  dans  les notes  qui) l’accompagnent; 
  la  plupart nîême  ont  été imprimés  darW j e  corps  de^l’oitvrage. 
 AI#X‘  TERRES .AUSTRALES;   '451 
 Jvitcpn^éq'Uent ,,e|ourdij, dispu|eur,,indiscret,  trop  entier .dans  
 >•> meste^inionss^unoapableyde céder, .jamais à aucune^json de con-  
 jAKvenan^g^ jéfphfe me  fair^dfs^ennemisi fit  aliéner jnes meilleurs  
 » >amis. *tCes-défauts ,spnt Javsuite dêymon'éjdueationi et de. l’état d’in-  
 y> dépendancet^dahsïfeq^el^jfe^éè^deji-sais^qutlshernissenties  ,qua-  
 2?di|4s«queîje^puis aatoir ; mais  tellesI3;l|empiilé<dfi  l’habitude,„que mes  
 35  efforts-po^r^mlêd Gorriger|,onttoefjiniUtî^ÀuM«u^^s*itPqf-  Cepen-  
 33  dant,:entme.ipÉreprochant^éinlen rougis|ppint. Je,sens  que mon  
 :3>;ié0ea^4*esté6rai^ger*au.fhaal,tqueîjîa)i p u  faire,, et  le-regret  que-j’en  ai  
 33 m’^^se^àu  tribunal dé-ma  con&ciqnce* Cêst. travers éQçsprit  sont  
 3>  racheté^par^feg^nbahlÉ. tdû  Bpn sensible ,,-gépéreuxi je ne 
 ip  fis Jamaisi sciemment,d e , lap^i-dé^ p.er^onnïè.  Mes -.amis vont, eu  
 33  souventià souffrir ^spaqsîvivacités^o^éntijsionteu.àse plaindre  
 ^ ‘<Je mes in/^s^étionsjîsfnuvent ils m ’om^reproché monétou|de®i^,  
 33 mon'entêtément^lil^s^sonttouj^UtKsdoués^de ma d éliçatpss^ - dp  
 33 mon  attachement pdc ma, bontés | ... 
 ' 33 -Gett^xdernfère  qualité^me .distingua  toujourss^u*pçeïllégevà  
 sà-farmée,  elleimé?concilia t’estimé:é®l’amitié  de ceux avec;qui j’eus  
 33 des  rapports/.:  elle  me  fit  Quérir  dêAé^homnaes  infortunés* qui  
 33  devinrent  la-.proiédesarmces  françpfees-îOhi décombîen d’e*c,ès  
 à?*et  de brigandagesm’onttpas>été.>soûïll^pe|^glcMrieuxitrophé^S'de  
 33 U0^ soldats ! Qombren* dé .fois m o n  coeur en a  <g.émi i * Ne pouvant  
 É  les  empêcher, du moins, je^jie le&pmageaiqamais:* Quoique jeune  
 33  et  enthpupia^te,le malheur eut toujoursdes-droits,«acres-sur moi,  
 33  et malgré lespréventions qu’on eut contre mes  compatriotes , on  
 33 m’aima,  on m’estima,toujours;, I 
 33  Respectable Kiner*,!.’-que je me  rappelle  avec,, plaisir-les  soins  
 33  que y pus me prodiguâteg|lorsque je  fus malade  dans  -votre  habi-  
 33 ration É 
 33  Et  toi sur tout,  ô mon malheureux hôte  d’Oschsperre  h,  avec 
 * A Dutten-Hôffen, vfllai^spfe’de’ISpirei^Ot Péron  'fù&’^nVdôpÿé  parles-armes^rus-  
 b Villagÿ entre^JÇraJÆgstçjn  et Kaiftasjau^gfos siep«ies;, Ie 4 prairial an-3.|s23 mai  179^J.  
 tern  ,  où Te'^faillondanl'-'I^^r • sertôit^ 
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