
 
        
         
		totale  'est  de  cent  onze.  Toute  la,partie  Oçci4entale  de  ce,ttejfe^  
 étant ^sans  abri  contre,  les.  flots  de  l’immepse  ^ocean  AùstraL  
 trouve  hérïssqç,delèiisans  dangereux:;  il  en,existe  kussb8beaucpy.p  
 vers  le.cap  Nord,  que  nous„ayons  désigne ^sous -le  nom  dè\C(ip:  
 d’Anville  :  le  brassiage  est'en  général  ks||zvepnsidéraJÿ>ntour  
 de  Ule,  et même/a  une petite Jfr|tanÇëjîe  la  terrp,  op  ne  .tropyê  
 guère moins  de  6 'à,uiô;^assesf;  le  fond, prë^u|t.par-tout’  est  d’un  
 sable  vaseux  et  noir,  près^propre  au mouillagey^mais malheureusement  
 la ^ u c h e   en  est ;si peu  profonde,  ellé^dquvpgj^èlj. roches  
 tellement  tranchantes-,  qu’il  n’es£jmut/Ét£g  pas. 4 ènÿ ÿ^s  p fi^ a   
 craindre ppu|Jes,navigg^rs.  putre.ce çr||n^inç,p|rvén4ent,  Ijle  
 King  présente  enco©e'vçeslui  d’êtrg  éxposéeJLux  vents  du  S.  O.-^fr^s,  
 plus  impétueux et lesplus redoutabIe|éflS^ 
 à  fouverture  cfu  détroit  la  soumet  a  la  fune'ste  influence vde^ê$k  
 courans  terribles  dont  nous  avons^ parle  dans  lé^çhapitre  x i v .   
 Enfin* ISr toute  la circonférence de file*  on de trouyj afeçnn ùjjxC  
 ni  même „aucune  baie  profonde.  De - ces  .^ffconstancg, 
 réunies,  il  doit  résulter  que  le mouillage  cfe <Oftte^||^ .qgt  extremq-  
 foent dangereux pour  les  navirésr et nous verrons bientot^ombien  
 il  l’est  en  effet.  ;  î  *. v  r  “ 
 Par  sa  position  entre  les  hautes  montagnes  du  promontoire ,  
 desnes  Furneaüx' et/le  la' terre  de. Diémen, pafr s*ôn  rstflement_et  
 son exposition aux vents  du  S.  (X,  p^Yl’épaisseur^qs,fojfts  qq^la  
 couvrent, et  la nature  des roches  qui composent son^sol;1 ne; King  
 paroît avoir habituellement  une  température humide, Çt^ froide/en,  
 effët, bien  que  nous  nous  p trouvassions  à une  époque  çqrrespon-  
 d^uue^au; mois d e   juin  de  l’hémisphère  Boréal',  la  constitution  de  
 l’atmosphère  fut  toujours  celle  d’un  automne  pluvieux  ej  ayanCe  
 de  nos  climats.  Le  thermomètre  s’éleva  rarement  au-dessus  de  
 15  degrés,  gt  le  terme  moyen  dë ^ses/Variations  journalières^fut  
 à  peine  de  i*4  degrés pour  midi.  Les  brumes  et  la  rôsée y  furent  
 toujours  très-abondantes ;  la  pluie  ne  cessa pour  ainsi  dire  pis  de 
 !  tdmber 
 .tomber  pendant  les :qurfiï^/,jours./ qué' ' nous  passâmes  à  terre  ;  
 et  nous  apprîmes  des  pêcheurs  Anglôis  qui  s’y  trouvoient  fixés  
 qu’il"1  en." etcM  ainsi  la  plus  grande  partie  de  
 l’année.  Ces  pluies  sont  extrêmement  froides  et  pesantes  ; " elles  
 durent ordinairement deux  ou trois  heures,' et  ne  cessent  quelques  
 ihstans  que p ou r  rècOmm’en,hèi;Sensuite’' k fic   la même  violence.  •  
 *T)ë|/oérVé't;at/d>e  4’atmpsphère,  iIt|Çsü$:é[/que  l’hygromètre  est  
 rarement5 au-djeSs^usr, du ' points de'- saturatipn  ; /Le  terme  moyen  
 de J’humiditépsly  jusqu à  Q^Êy,g(  Le’  baromètre  èsti descendu  
 pfesî&rs  b ifid e   28  pounepif  lignes  a'a^pôuces  6  lignés,  
 dé qu’d  fàür atMEufer^Éifr doute' à|Ia'  viplence’XjesCorages que nous  
 avo'hstéprduyé-s  t^aisr/^n'-générabl' la  hauteur  -Mercure  paroît  
 ilifrfe*moinsfronskl éfâbl e qu’ellèl'ne  dèvrp'ft  d’après  la position 
 en  latïi’âde  clé* céçtèM;é  /  aramstancè'  qui * d'epelud  peut ééfcre  de  
 l’humidiÉd.ççdn'tinuéîle  de / ’air/"/  ié^chap.  11 j ,  20m.’ I.61' , 
 poeg-  vents“ jL® la partie, de  l’.^ugst; ont  été .tellement  domifraîi 
 s , ,que Vur^quârâft-tértrois  pbServatifrnsérbpjÉfei^e  huit  heures  
 enuhuitfÉÊuEqs  pendant  notre« .sâ^ffioeàT’Ëè  Kirig*/ ; ifs  ont  seuls  
 buffle,  trente - déuxffois.,,J^et/np,us  opt  pfdcuMf^nsiâmment  dés  
 bru ip^ ôu '  dééê aVérlef-fï‘ 1 e .petr dé| b e lu  tenais  dont  nôtfe' avons  
 joui  noüka été  donné1 pâi des/v.éhVs 'du’bp E. wÊï? plus  particülière-  
 ment  par  ceux*, de TE.  S .T / ,  qui paçoissent  êpre  les  plus  tempérés  
 ét*ïe?s  plus  saiubrés'  de  ces/climafs.  u 
 combinaison  de  to uicse les ,> c i i/ons  p hy s i qu es 
 que  je|pens  de  rapporter |  que.  l’Me  King  dojc/ l’avantage ,rsi  précieux  
 dans èés: contrées,:d’êtretabondammént pourvue'd, eàtu douceé  
 Par-tout/ôtpa disposition  dù sol  pept.’sp,  prêtVr â rS^ulèmënt  des  
 qaux -et-à  leur  réunion^,  qn 'trouve ule^se^îcfcs^nombreuses  c ^ t   
 ;àinsf,'  par  exemple,  que  vers  leÿfond  de/ia‘bii^Ëes  Éléphâds^  la  
 direction  des/cbllines  é fan t^ ^ p en d ic i& iS au   r.ivagé^ pt  tout  le  
 S°I  sur - ^ ’point  étant  granitique'/if  exisjæ  jusqu’à"  six-ruissfeaux  
 dans  l’espace  de'  y,  ou  6  'niiifes: 'seülemèhf /  fl  ’en-  est  de  même  
 tome  ir:  *  B  >