plus large, et s’ouvre, dune part, dans le Bassin de l ’Ouest, et de
l’autre, dans Je bassin du Sud, Entré f’île et la grande terre,Vit le
canal Degérando., qui établit une communication direct« des trois
bassins entre eux, et qui offre lui-même un mouillageexcellent aux
flottes les plus nombreuses. L’île Victoire ë t ’Ajlç Suzanne, placées’ à
l’ouverture du bassin méridional, ofirent également de^îMjs abris;
il en est de même àeSîle Çêrant, pour le .grand^bassin “d | l’Ouest.
Rappellerai-je maintenant ce que j’ai dit ailleurs j e la fertilité du
sol! Parleraije des vallons, qui semblent indiquer autant de- sources
ou de ruisseaux d’eau douce ! D o is je insister syr «e^feüx multipliés
<m’ëA approchant du port,nos compagnons aperceypierït^suiypùs
les coteaux voisins, et, qui paroissoient y attester ^’existence d’une
popuiatiop beaucoup plus nqpibreuse que sur lés >autres points de
la terre Napoléort î . , . . . Digne rival du port JacItèônk|Æe port
Champagny est, sous tous „les rapports j j un dgs plus beaux du
monde; et de tous ceux -que.nous avons décpuvértg.,, soit au Sud,
soit à l’Ouest, soit au Nord de la Nouvelîe-Hoflandé, il e s t,je
le répète, le.plus propre à recevoir une colonie .européenne.
. Cependant^ depuis vingt-un jours, nosjngénjpurç poursùiyqîent
leurs précieuses observations au milieu des vastes enfonceméns que
nous venons.de décrire; le terme prescrit pour leur retoür’à file
Decrès alloit expirer, et le caractère-du chef}éur éioit eonnu.. . .
Bien surs detre impitoyablement abandonnés én cas de retard, il
leur fallut se résoudre, dans la journéç fin 3a janyier^à faire.route
pi. 1 lu, n»9.„pour la baie Bougainville, quoiqu’il leur restât encore^u.ejques
points à reconnoitre au Sud du port Champagny et dans, le port
Champagny lui-même. . /v Mais déjà leurs craintes étpient réalisées,
et le Géographe avoit mis sous voiles, lorsque, le i j-"février
au,matin, ijs parurent à la vue du cap Delambre,
C H A P IT R E
C H A P I T R E XXVI .
Sujte de la Terre Napoléon : Séjour aux Iles Joséphine.
A t A ' départ dê^flâèv p«erè$; M. Fr e y c in e t n’avoit reçu du
Commandant q jé - p ou r-, ti^UMjours d’eaü , 4f c ' Casûarina ne
‘^Ç'f^^|®”f^^^"!d^jribareaf>ioHî^U§èeptible de porter une'
ancre a fc a a r^ le t <$&. d échouement ou
de nau^aget? Dans 'de t,eîle^Vicp0^n|çfes^ abandonner nos com-1
pagnpris au, m i l o ù nous/ avions Couru
tant d e .. à bot:^^^0^^raphè§êp!i£§u)Qt d e cons-
ebmm;u n 4 (<|e :pe fut dj>|c pas-sans, un plaisir hien/vif,
qu’en traversant ieJdétlEèit de Latepède, dans Ta journée .du i . c!
fç^ y ,jl|>-us aperçûmes nptrej|ç^nsèçVe^qui Jqyyoÿoit' en se.-dirF
géant s,ur fioid^nQus trou-
3Ù vpnt^à elle, qucl^^idnsjan^pipspaënt pour? opérer la
faisseaux............ -Ras le mpin dr^Gji ange m ent n’es't.
Otjoh n e dàrfs|j|aj route du ce navire qloit chargé de
° n n ln ?ameneaùcune ; incapable, de? sulsfré' notre marche
rapide,; afFalé^3|aS^le iCasuarina reste de l’arriéré?,;et. bien-
| | t j l -disparoît à nos regards J , , , Enr vain, pour attendre le
navire-quil veftoit dabandonner ainsi,-notre Commandant.passe
la nuit.en panne; eu*vain, djans la matinée,du 2 , jf-;retourne sur
ses pas et- rçntre dans le defroitj^îl ne^retrouve plus sa conserve:..,
" -Cette inconcevable séparation-ainsi terminée, nousYîmesàroute
pour les îlés, Saint-Pierre et Saint-Fr§nço^^ que nous atteignîmes
dans la journée du 5 : mais avant de nous engager au milieu de
Ce? îles, il, cpnéient de jeter unj^^up-d’oèil général,-sur la partie
de la' terrç Napoléon compris^ entre Tes archipels, dont il s’agit
et. le grand golfe Bonapartgjjj
- Par le tr,aver§ de pe, golfe,*â J’E&tpdç sa pointe occidentale,
■; T o m e - 11. , . j , t, j . jq