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 celui qui n’est que pêcheur et chasseur,  doit se presser sur les rivages  
 qui; lui of&ent la double ressource  du poisson et? du gibier,  Lekcêfès  
 de  la  N ou velle-Hol lande  ne  sont pas  assez  peuplées  pour  donner  
 lieu  de  penser  que  le  surcroît  de  ses habitans  ait été  forcé  de s em  
 foncer  dans  l’intérieur,  où ,  du  reste,,  ils  se.  sproi'ént  anéantis,  ou  
 tout  au  moins  auroient  été  réduits  à   quelques  misérables  hordes  
 sans cèsse  errantes. 
 L ’histoire de la végétation de la Nouvelle-Hollande, très-curieuse  
 sous,  le  rapport  des  dissertations  botaniques .  auxquelles’  elle  peut  
 donner  lieu,  et  des  plantes  nouvelles  quelle  renfermé,  n’offre pas  
 cet  intérêt  général  qu’entraînent  après  elles  fës  découvertes  immé?-  
 diatément  utiles à  la société; mais peut-être un jour  ce pays, àpeine  
 Connu.,  nous  enrichira-1- il  de  quelques  productions  précieuses;  
 Combien  de  plantes  qui  aujourd’hui  servent  à notre  soulagement  
 ou  à  notre sensualité,  ont  etéTgnorées  où méprisées  pendant unè  
 longue suite de siècles! Parmi les,végétaux de la iNouvçlIe-Hollande,.  
 il  est à  croire  que,.plusieurs  seroient de quelque  utilité  dans fe&arts  
 ou dans  la médecine ; mais  les  sauvages,dénués de  toute industrie,  
 n’ont  aucune  connoissance de leurs propriétés,  Le hasard,  le  temps  
 et  l’expérience peuvent  seuls  nous  éclairer.  Déjà  quelques-unes;^,  
 ces  plantes,  en  les  jugeant  par leur analogie ou  par  leurs  produits,  
 méritent une  attention  particulière.  Telles  sont : 
 Les xanthoroea, d’où  découle  très-abondamment une qæsjne  odorante  
 dont les  naturels  se servent pour boucher les sutures  de leurs  
 canots  en  écorce,  et pour souder  la hampe  4c lèurs sagaies  avec  le  
 morceau de  bois  dur  qui leur sert  de  pointe; 
 L 'eucalyptus resiniféra,  dont  la  gomme rouge  est  renommée  par  
 les Européens  comme un  très-bon  remède  contre jes  dysenteries; 
 L ’hibiscus jteiêrophÿllusj  qui croît sur lès bords de la rivière  d’Haw-  
 kesburry,  et  dont  l’écorce  peut  servir  à  faire  des. cordages ; 
 Plusieurs  mimosa.,  qui  donnent  dés  gommes; 
 Plusieurs 
 .  Plusieurs-plantestdë  la  famille-des myrthesiet  de  celle  des.  com-  
 .posées,, qui Sonnéminemment aromatiques  ; 
 ^^Rne^espède d ’indigotier qüeq’ai  trouvé  dans  le canal  de Deittre-  
 GâsteatM,-dtiqueHonvpbtrendraitïipeut-être  udaes^fecillè  colorante  
 Dans lé.même  liëupdne^plantë^oisinè îdu genre-cafier /qui par la  
 culture; parvieridroit  peut être  à  lekiplabér, cê  précieux  arbuste.  Si  
 de■ peS’ldeux!dernières'  plarît.esi'on  :pou v o it;tifer-de 'parti»que' j’in-  
 diqueici-,  elles^ayiendrOient/d’autant pMstimportantes,  qu’à  causé'  
 du  lieu oùfeh^ïcr^ftsbnt;  ;qm%^trsicué  par  degré de latitude 
 Sud, on posurroit.ëspCTerlderlebaçclima.téi-  dans  hîps' contrées  .tenV  
 pér éesm’Eurdpe;;q ! 
 D  e ux|bs|ÿéfês; ; de  lin,  qui' croissmr#uf‘dâ'/eôre  Occidentale';. | 
 * Deux  tafüac  :  lun ,  '^^nituûsfta "titidutfàpij.  décrit  par 
 M.- VBNT*E:ï|3\à^ÿt qui "a  fle,qi|fà* la Malmaisdri;; fautra que j’ai trouvé  
 sur  l’île Dècrès'r.’^celui-ci  a^ letsMè^grand  avantagé  ^SÉfoître  très1  
 bien  dans  lés^sabterj-arrdès'jdé^^oM^.de  la mer;  , 
 Un  arbuste', d;d^bord‘s  dés ruisseaux  ’de  là*terr;e>de. Diémen, ddnt  
 Jes 'fruits  ont  und|-savéur  piquamte^ét  aromatique. 
 J e dois  aùsyf  ad.mdmÊ^des'^pla^^f^iîferessæntes ,  le >coisuarina  
 * tamlêsa  et  le  xi(om^lubf-pymferæ;-vémiX:  sf)rir propres 
 a.là marqueterie'; ^ufyer^spéma. piaschuta,  de  l’ile  King,-arbre  dont  
 le Tois- a  une  forte  odeur  d’ani&^ï 
 CÙÇyïP  à  cés| plantes? '^ei^alyptusr'0'usta,  bel  arbre  
 qui  parvient  à une  hauteuffeonsidérâble^Ct-fournit  unjbori  bois de  
 cdhstru'ctiçn; ss,i,-par  sa^contexture,-il  n’annonç.oit. unef efo'issànce  
 trop lente  pour‘éteo jamais  introduit avêeiavantage dans  nos forefsv  
 Si-le  règne  animal;dans;  la NoiyelfeTi^llanrde,  offre'  dé^partfl  
 cularités  remarquables« qui lisoient;  pour  ain|i  dire-,  de,:ce!ur  dé%‘  
 autres  parties-du’ monde',  le  irègue^V^gfeal  n’a point  un  narqctèr^  
 moins  distinctif.  Çe,;Çaractèce qjient  pomseulement- aux différences  
 botaniques*-, ■ mais  encore  .à  une*jfh^®éÉtom$e  naturelle1 qui sera're-  
 marquée. de|!ÿettx. lp^njoms ©peçvaltëÙts. Égs parties"Méridionâle§  
 W t o m e   il   "  ■