
 
        
         
		ce  rapport,  la  constitution  cle  'ces  rivages' étoirsemblable  à  celle 
 de  Timor. 
 'A   peine  le  canot  et  le  Casuarina  furent  de  retour,  que  notre  
 Commandant  s’empressa d’appareiller p ourcreprendre .l’ëxploratibri  
 dès  terres  én^yùe ;■  mais  bientôt  il  fut  contraint  par1 les:çâlfiaès = de  
 laisser  dé  n ouveau  tomber. - l’ancré. jgj 
 Le Càsuarina, qai, k  six heures du  soir, étbit à quelques milles,dans  
 le N rO .d u   Géographe, découvrit  e tvint  reconnoître,  àflaid&tancé  
 d’une  ou  deux 'encablures, 'un  banc  de  sablé  et  de  roches  à  fleur  
 d’é'aüv sur  lequel la jçfigr doit briser avec force ^lorèqu’ellè; est- agitée  
 par le  vent.  La sonde,  à-moins  d’un mille d e  ce  banc  dangereux,  
 a  rapporté  brasses. | 
 Le  28  avril, nous continuâmes  à prolonger  cette  suite -immense  
 de  bancs,  auxquels  nous‘ .avons  donnéde  nom  de  Bancs-des--Holothuries. 
   Quelques-uns'étoient.à  découvertef et-fontaper ce vôiî^  de  
 distance  en distance, des pointés  de  rochers;qui :^||mohtrbièht|Mr  
 leur» surface  blanchie  par  l’écume  des/ yaguë^lL ne^im,  aperçue  
 à .grande  distamce  auddelà,  nous  laissa  dans  l’incertitude’ de  savoir  
 sLellé' àppartenoit à  des  îles  ou-au  continent J  V 
 fc e  iÿ   et'-fe^ô  avrils  après  avoir  été  deJnouyeau-contrarié  par  
 i’extrcme  faiblesse'du  vent,  suite  ordinaire  du  revirement  dévia  
 mousson  dans  ces  parages, notre  Commandant  désespéra  de  pouvoir  
 continuer,  à  l’époque  où  nous nous  trouvions'-;  la reeonnois-  
 sance d e late îred e  Witt,  et sedécida;  en  consé quence f h faireune-  
 s^onde  relâche  à  Timor  son  projet »étoit , ’àpf assavoir  pris' lefe  
 rafiychiSsemejiipdont  il  avort-besoin,  de  s’éle-yër  contre/mousson  
 jusqu’à  la  hauteur  du  cap  YFalshe,  à  l’extrémité  S: O/dé  la  Noué  
 vellè-Guinée,  et dé profiter ensuite  dès vents de  S.  E.,  qui seroient  
 albrs  dans  toute  leur force, pour  explorer lé  golfe  de Carpçntarie$  
 et  compléter  la  reconnoissançe  de  la  terre de Witt, -Nous.verrons  
 dans  lerX X X I I I ‘.e  chapitre  quel  fut  le  succès  de;cette  dernière  
 partie  de nos  opérations  aux Terres  Australes. 
 dmPar  suite déièëité  détermination,  l’ordre  de  route  fut donné,au  
 NiVètdesA^É'à  six.pe^és’dp matin, nous mîmes,sôus.toutes voiles  
 Cîpour  gagner4 iat relaeh’e/presje tée-.-, 
 ;  Ainsi-se/termina, ,pou33;fe‘/lfe©onde  fois,  notre  navigation  à  la  
 terre d e  rWitt.  Sur "ià simpié féxpoiïtion  desfaits,,  le  lecteur  aura pu  
 .^,qf>iÿvamgt?evque  Gët-ie^paiî'iq ,deda.> Nouvelle,- Hollande  offre  un  
 grand-nombre; de  danger^ êi d’obstaclifS^et-sap^ doute  il  faudra  un  
 .epncdhr^î46S'4J^ f â ^ ^ f ^ sill,i6.n  fa^fg^les,pont" que la géographie  
 en ' soit fafre ^e'c^t^s Jes .^éiailsï qu’e|i|»^pmporte..  Les  récifs,  les  
 hautSgfcmds,  l^S^çourans^  f§s hautes. ma¥aewd(e&.»vents.  les  calmes  
 m,èffle-,da brrëq$îe£ft|$j o urb,» to u t ‘sémbi^î^i^g'réuniiv pp ur repopsser  
 le . navigateur et  coj^ti^^r^s'^M^éi^tibns. - 
 v, * Ajïja-‘',véyi|tp; dfs^loàôÆ^MMfei^f^éMM.entent  habituellement \ ces  
 mais  d’abord ,|É| - l’ôn Ÿ^.tj.àtte®tiô^,^Él^îpe3i|es^e  de nés  
 »Jfêrquës s qui  leur  permet|ÿfe'mâîvigk'ef  sàùs 'danger  au  milieu  dë§  
 hauts-foaads'et  des-'bané^^fé^sable-. ;  si  l’on  Observe* que;  de  long  
 ÿéjpul^.pî^è^  'des  c$tek, .qu’exigé  la  plche-des Malais,  leur  fournit  
 l’avantage  de  pôuyoirrprofiter  dedalmousson  dteJMvO.  pour  l’arrivée'sur  
 ce|tolages-,'et. descelle  du  u;r•1 l e »  retour  dans»! és' 
 îlep p lte ë ; on^fednViendra'Mflsf doutq qu’unl|èfav>igat^n d'^dl genre  
 est  abshlunîeh^b^^^gêéiièlc  tous  lé^jÆM^,qui^s^*i;Giinias®Êt'contré-  
 les  Euroîpé^sM^ 
 A u ‘reste,  quelque  peu^sà%isfaisans| que^^enfeli^f résultats; particuliers  
 ,  iis m’en,'sont  pas* môins"pi^;pé%£<. JEn ÿqfifet,»la  position  
 géographique »dNSPîflèSif  points  de», la  terre »4© »^iitiCJjdyant  
 déterminée; que* par des  navigateurs-fort» anGi^is^qie l’aVoitmidme  
 éüé'par- eux  qüfe^dune maniqre, aussi défectue|&iv:que  les.métKodeàj  
 dont  ils  .fâisüf&Sit  usage.  -On  peut, auinoAtrairêi/lvegardèr 'comme  
 jtrès-exaéùce  que  nous  avons- pu»faire  ei^,)^g^E|J;itexé'èlleï^ê^ de  
 nos  instruméns  et  l’attention-scrupu^eu^de  nps  obseryaïeuls-  en  
 ■ sont  un  sifei »garant  :  d’ailleuà;s|lâ  plupart  d'e* ;dp^|gèiè-yemens  ont  
 été  vérifiée^'fur  les  lieux i,à,d©ux  époques^ dîflSétjSiî^èsl,  et  peu  de