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 ■■  Indépendamment, de  nos 'dysseMéyiqifaM'^t j ’ai  déjà p^Ié,  et  
 de  notre  estimable  botahisteyMv L esche-nault, ,qûe,  sa mauvaise  
 santé obligea dereêtèr à-terré; nous a^ï^sfencoïe'notre'^st^ronoind-,  
 ALBernier , quh étoit-fort affaibli.  Frappé de jÉdéefquej s’il  r.eto.ur-  
 noit  emmerj-il  no Tteverrort jamais  saîterfematalei  j i   avoit 
 voulu  débarquer:  Poursuivi seàMtxe^ctpandes; plus ‘funestes  pr.és-  
 ssentimens-,  il létort.  devenu ^soiiibjé-  et^êÉeur- ;  il  parloit^d*^sa_  
 mèfe^ïïej>sa  famille,!dosées  amis  ,  rtR^afflige^dWÿ^ixêiq^du  
 chagrin  quèisa-mort  dévoit  causer  aux--personnes - qui dui  itoient  
 Chères.  Cependant  un  excès  de 'zèle  l’emportant  biepïïS!&  surjdqs  
 considérations  qu’il f  egardoitcomme pusillanimes,  il,ne  j#gé<Jipas  
 que  cet  état  d’indisposition fût  de  nature  à l’effip%héndefl^p-  
 -nuér  le voyage ;  il  sentit  combien  sa,pré§encé étoit Utile daps-une  
 expédition oudes-observations astronomiques -sont de.la pius^-rande  
 importance,  et ''^e-.-détermina  à .-‘suivre  les  nouvelles  chances  de  
 notée navigation.. . .   .  L ’infortuné  n’avoit,  ‘feéîas^Sp&^tFpp  bien  
 ,©feévu  quelle  deyojt être  sa destinée  î  ’Mais  n’aritjcipQ^ point;jgU-r  
 iesiévéncméns* 
 M.  Br é v e p e n t , mon  second  sur  l e \   ô o -â ta K in a :,  ayant {Obtenu  
 depuis  quelques  jours,  pour  raison  dé santéjy de. passj^pàlTétd  du  
 H^gpkpkç-, M;:Rà^sohiîet,  officier  pleiii de mérite eçdripstivcfion,  
 d^tiné  à  le remplacer, voulut  bien  consentir  h pattager^t|Sg^-  
 Vaux et  toutes iès -fatigue«  :roséparabIesH\d’une-ïha'vigation  faite sq»r  
 un  navire-aussi-petit  et  aussi  frêle  que  le „mi'em 
 juin,-a^h  du matin-,  aussitôt*, que  la frïïsè-se  fut élevée/,  le  
 Commandant fit le -signal- d’appareillage.et mit ^ous .yoiles un  instant  
 après..  Casuarïrttpsç, disposoit à le  suiyre, lorsque des- sept cochons  
 qui  avoïent  été  embarqués, quatre  se  jetèrent  à la mer. et nagèrent  
 vers  Ja  terre,  Cette  perte  de là  plus  grande  partie  de  mes  râfral-  
 chissemens me  i f  n’y   avoit point  de reinède ; 
 fi m’émit  impossible  de  tarder -plps  long^temps:;’ ^? péog^aphe.., qui  
 «’éloignoit  sous  toutes  ydiies* me  réitéroit  l’prdfe  formel  d’appareiller 
 „AUX f f^ R p ^ A .U  S TRA IT S. 281 
 J f f i t t f , » . . ;tpae.   fardai  pasji  le  suivre;  et  dès  que  je  
 Mp   rafliq,  nQfe ■ tjumfcs.W'put^ d^fcOnse»KVe.  p$ur  doubler  au  Nord  
 â î f l f j  Q y^ lyl né ■ J e ,  qui  nous., contrarièrent  au 
 mtfe^,adu  -nous  permk^pt  pas  d e   dépasser  pendant  la 
 n s id e   parallgjj^,^e Ek A - ife» ^ 
 TOME  IL Nn