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 repose  uné  couche  plus  ou  moins  épaisse  d’un  sable  très-fin,  de  
 couleur  blan^ei^igrKe,.ou  même  rougeâtre,  qui,  sur  plus^dïs  
 points,  constitue  des  chaînes  de  dunes  éleyées^  et  qui,  porté  
 q u e l q u e f o i s l ’intérieur  desserres /  y., couvre  de  tà&çèndes  
 mobiles  les  arbustes  et  même'les  arbres  les  plus  hauts. Mélange  
 singulier  de  parties  calcaires  et  quartzeüses,  ce  sable  est  susceptible, 
   dans,  certaines'circonstancès,  de  former  en  peu  de ùjours  
 une  espèce  de  ciment  très-dur,  et  qui  s’attache  à tous  les  corps.  
 G’est  à  lui  qu’il  faut  rapporter  l’origine  de  la  plupart  des ^ è s   
 secondaires  qu’on  trouve  sur-  ces  plages  ;  cjest ..encore., lui,  qui  
 jque  le  principal  rôle  dans  c # te   foule  de 1 concrétiôpSAqûiu'Së~  
 présentent  à  chaque  p as,  et  au  milièu ; desquelles  Jjp|fôieï)vateur  
 étonné ^teconnoît  non-seulement  des  coquilles1,  d e ^ ^ ^ t d o s   
 d’animaux,  mais  encore  des-feuilles,  des  rameaux  et?: des,; troncs  
 d’arbre  entiers.  Il  n’est  pas  jusqu’à  des  excrémens  de  Kangurops  
 et  de  Phalangers  qui  ne  puissent  être  enveloppés  par  !d è® n e n t  
 sablonneux,  et  qui  ne  se  transforment,  pour  ainsi  dire^ àt vue  
 d’oe il,  en  autant  de  masses  dures  et  pierreuses*;.^  Mais Nn©ÿ(s  
 ne tarderons pas à revenir en détail sur c e s 'p é t r i f i e ^ ^ n s ^ ^ k td t   
 Sur  eès  incrustations  remarquables;_il nous sufiit d’avoir, indèqÿlice  
 nouveau  fait,  aussi  Singulier  qu’mtéréssant  pour  la  sVènce,géologique. 
   ,  1  '  ■  . 
 Exposées  à  tous  les  vents.les  plus  rigoureux .et d é p lu s ,  violefis  
 do  l’hémisphère  antarctique ;  soumises  à  de. grandes; vieïlsîtudes  
 dans  leur- température  journalière ; ,sans montagnes,  sans  vallées,  
 sans'rivières,  sans eau  douce# environnées-d une  ceinture  de dunes  
 arides ^recouvertes  d’une  c o u c h e .profonde  de  sable  éminemment  
 splidiftabfè,  les  tristes  plages  que  nous  décrivonsdei- s_ont  encore  
 plus-stériles:  que  celles  dont  nous  avons  parle  ju'sqp. à  présent.  
 Des  inppipbrables végétaux  que  la nature  semble  avoir..eréés<po,ur  
 le  sol  ingrat  de  la Nouvelle-Hollande,  qui  se  complaisent,  pour 
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 ainsi  dire,  au  milieu  de  sè&'s-ables  ardeîis^  il  ne  s’en.trouve  qu’un  
 petdt.nombre^d’èsjrèdes' en  ces  lieux,  et* tous  paroisiehè  languir  à  
 la  isustface - aride  du" terrain  qui .des  porte  :  comme  leurs  congé-  
 nères-jîi-ls prodniseUt.d’adjeurs.4esifruits  ligneux; également  inutiles  
 à  ^.subsistance-. de  llom m e   et  des  animafèft  Deux  eipèceai-seulés  
 forment une  exception  précieuse*,  et mériteront,  -stous  ce  rapport,  
 de  nous ipccUper /dans  une  autre  partie  de  ce-. travail. 
 A u . premier  rang*  des  mammifères; - dont  noflj|ît'a.vohs • constaté  
 l’existencevsur  cette  partie  de  la  tèrre‘^Napoléon;,  il  faut  placer  
 cfe.Chien  extraordinaire  que  nous ..décrirons. aiM’éhfls-;  efr  qui,  par*  
 ticuliër à  la Nadvelle-Hollande,  peuple  de|^îftribus-diverses  toute  
 l’étenduede-ce/vastOïcphîtinent. 
 Après-lü.ii vient  une-hb,»ve 1 le .,.ispdfefe  de  Kanguroo^  dont  mon  
 ami M.  L esu/Ljjr  tua quel:ques; ind,iyàd^sbsur,1'fîie Eugène;,/Où  elle  
 habife  en  grandes  troup.es;  et  dont  nous  n’avons  pu  découvrir  
 aucune  tracekud le .continent :  c’est  d’apïèspela queq’ai  cru devoir  
 la ;déèr:rre  soqs 4le  nom  de  Kangu*oo(-de  l ’île  Eugiïçm^ Chacun  de  
 ces1 jpuadrupè des pèse  de huit à-dix  livres,;,1a-fourrure  edlpst/épaissè^  
 <fun. poiîl'tresl'fin',  çt  d’une,  belle’  [qguleur  r^ ls é ftiran t *‘lm   le,  
 brun. 
 Parmi  les  animaux  à  bourse  qui peuplent  la K ’éuyèlle-Hollande,-  
 le .-genre ; phalanger /compte  ,sur,-tout tun  grand  nombre /cfesÿèces  
 f>|ÿLS  ou  moins  singulières  et  plus ou moins élégantes,.; JiîleÆugène  
 nous  en  fournit .une  nouvelle./C’esi'qxclusivèmenà ’sur.! les  bords  
 marécageux  dé  la  crique  encourus/tant  de  dan'gera*i’ quelle  
 a'jfixéoson;-habitation <; -èrèst-là que mon digne  collaborateurbtua- les  
 quatre  beaux  individus  de  cette .espèfè  que  no4ùs\àyjôns  apportés  
 en, Europe. 
 La  multiplicité  des .îles  qui:, seatrouvpnt  projetées,  sur  le  flanc  
 de  cette  partie  de  la  terre.-Napoiépm,  l’isojemènt  doecds^fil^d’ab-  
 sence; de  l’homme  et  des  anipiadx féroces ^hoiM ^èinbfè  concourir  
 à,favoriser  içi  lai-propagation  des  phocaçésdwé#j:  on  peut  donc