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 les  chevaux  et  l’escorte  .dont  ils  avoient  besoin,  mais^æussi/de  
 puissantes.recommandations auprès  du  RajadeBàfiâô.  Ce  prince,  
 allié des Hollandais,  fut  invité  à faciliter  l’opération  dont  if s=agit,  
 et même  à  la  protéger  de  tout  son  pouvoir:  précaution  utile,  
 sinon  pour  vaincre,  du moins  pour  diminuer  l’effet  de  la  terreur  
 religieuse  que  le  crocodile'inspire  aux  Malais,  qui  : te'regardent  
 comme\sacr.é  \ \ 
 Cette  terreur  a  donné.lieu  aux-plus  ridicules  comme  aux  plus  
 horribles^perstitions.  C ’est  ainsi  qu’autrefois'les  Rois  d e s S i^ ô  ;  
 avoient  coutume- de  livrer  chaque  année  une  jaune, fille  aux .CCOt-  
 Cp d ilB i ©rdiMÎrement,  on  abandonnoit  la  \ ictime  dans  -le fond  
 dfiinet$caverne, -sur  le  bord  de  la mer ,.joùRienipt  ell  étroit  la  
 pâture  de agès  -animaux  carnassiers.  C e t  ÿs^gi^' barbare ^ÿêiat  on  
 rencontre  des  tracés  dans  la  plus haute antiquité*/?®  étqdetruitpar  
 la Compagnie  Hollan3Qî^||| 
 L ’anecdote, suivante, dont -personne à- Coupangf  jc.ontester  
 -fe-'r-éaJîtéj prouvera  l’extrême  cnédulité  d^  peuples.; Sur  
 i’îfed e   Savu,  dit-on,  un  crocodile  ayant  dévoré  un  hôname,  uhet  
 sorcière,;du  pays  fit  une  sommation  a  tous  les  ciocodile$,}AeH|',&'  
 présenter devant,'eHe ;  ils  obéirent:  la  traup'é^étok'ÆombiTuso';^-  
 coupafiïets|| tenoit  à  la  queue  de  la  bandera  desrsein.  
 par  la  fuite ;  mais  il  ne  put  échapper, à  lWii  perçant .de-ià, magicienne  
 ,  qui, le  forçant  de  s’approcher  du  riyagl,  lufércfqpnà  de  
 rendre  un  bras de  l’homme  avalé-, xjui étoit jpircore  dans Sson esto-  
 mae.  O n fit   ensuite  à-dé bras  de fort  belles  ofiseguës, T 
 Ici  le,titre  de  fiïsîde  crocodile,  d’enfant_<Je  ReredL 
 raire  dans une  famille/est une  fort  grande  distinction ;  et  çédx ^ùi  
 peuvent  le  plus  multipljerdes  degrés  de  cette -espèce  de  noblésgei, 
 1  Ils  sdfit peïsnadesqu’Ss mcmrïoiétrt,  s’ils  „  mâhstn  orkft  frarnâTMn  vpàyii 
 tnoient  un  crocodile ,  et  croient,justifier  le _  [ les  crocodiles  avalent  les hommes, mais  les 
 culte  qu’ils rendent à  ces animaux, en disant:  hommes ne peuvent avaler  les  crocodiles]. 
 jÉsp regardantcomme  très-heureux.’C e s   préjugés''^ plus généralement  
 VétâMïsy3et  'plïis  sacris'  avantrfaKiv:ée^des  Européens  dans  ces  pa-  
 ' rages^;%nt|oenfdoî#é^c(Mt ff êthè* entièrement détruits ;  seulement,  
 les'‘ôf&and';ë^dçs^fièlls?et'lTI sacrifices*^ font  avec  plus  de mystère  
 et  dél^récautions. 
 ^ w H ^ ’mai,  f^ir  d&Vdëi|f§ffépart’ pour  Bâbâô,  MM.  P é r o n   et  
 L esueur” §||mir eni> ’l^ rô u tè ';îfë■'-tlèsj^grahd  matin';  cinq Malais  
 in b ^ s   et  qiiatrAêi^n#fôipèm^paS,i|%vèient  être  leurs  guides  
 leUr'^pfAe ;  ’nè*  inêUjttn i eurent  aèsstt  üh  cheval  pour  chacun  
 d'-eux,  mais  JeS^tfionter à  p o i painM's 
 ihxél»|>tïiojfr de'‘M*âg($ c[é^êll#^aÿânt^liéu  sur  la  routë'de  
 "Coupang 
 /   Q ê ,'£ditîïïïi\$éA.'' .un ^ In^ g e   fb r f Tn'giîlïbr  qui  règiie  parmi  les  f  
 habitans djpyï m o r I p ^ u x   qüî'çh*sônt  frappés,  
 mbnïenpjtbujbuft  a  pdilSmp w^entrîju’îl  lëùr ' arrivferoit malheur  
 ;*Ji fërvtofêf i t   de  ^èfes*'’^üe^qilè  que  ih^sent  les 
 ;in*tanVL  -a “  ho$  ams;j   bien 'déqiÆs  à  prendre'  sur  eux  tbüte  
 Tmflueni^dü' Tnai-éi^S  il  » vaincre 
 Malais, 
 tdë'WêilteV^à^Ia  c p ^ ^ lfo n i^ ^ jè T s o h h é ^ o n f f iê 9uà  leür* gacdV. 
 Il  fallut  dbni-j^rdrîîlre  son^pràtr dé^^Ml^grâée,*efe''^e',mëttçe’ èn  
 ro ute? .àihaitë quip é.  ' 
 ^ L é^ ê o r t^W com f^ d .'^ n   'tout  Æe  o n ll 'p e ^ è d e ^ S  dirigea  
 d’abord ' au  traveL^wciVEois  jüsqupf  ou-.’së  ff ouIfliMIa.  belle  pl  ,4,  ad. 2.'  
 habitMpn tlë' M .me ^ V ll^ ^ ^ i^ ''îet  l’humble-démefirè  du  respec-  parf'  
 table  N S S  »,  ancieh  rbrde  'JéttU parlre4 <T fa 'v'iîllftl D ’GËâ,  nos  
 V o }^% s ë |e ?rappr'6ehaiî't  dif  fiord d é d a * ' \z%PhJsèf  
 'p-anÿnim,  tournèrent  Tïeu  dës/^cinq 
 fer^W^qui  s’p ^ ^ ^ ^ t - â u t r ë fo f 'lp lk n ^ ^ ’è^^ivWëht  enfin  au  
 :-joli  v i l l a g e ht!ri.  Là,v ilfs®’4pêteient un  instant sousde toit 
 “  Vo\. Tl* wf. 'ptLi-  IJZ,  
 b  Ibid. pag.  jjj  et  sfiiy.  1 *