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 dit travail :  mais /.pendant sept ans,, les produits du soi sesonte#&hSi  .  
 dans une proportion d’autant plus rapide, -que lesrteixes surlesquelte  \  
 on étoit placé donnoient  leurs  premières  et plus  abondantes »mois-; ♦  
 sons; D e  nombreux essaims de poales^tfeÆnd^l d @iés,;rde canards,;  
 pullulent autour de chaque cabane feï de chaque habitation ; la chèvre  
 bondit  Sur  lès Coteaux f ié  nàurèau  poursuit  la genâsse 'au milieu rdçS!: î  
 frais  pâturages ;  de  rrches^roupeaux 'de  moutonspàssüô  d éplu s-  
 belles  races  de  l’Espagne,  de  l’Afrique  et  de  1 A sie ,  offrent  dans-  ;  
 leurs  toisons,  dans  leur  chair  et*dans  leurngraiisse/idesuphjets  pr^;  
 ciétix <fc nourriture  et  d’échange. .Déjà le cheval: a ;multiplie?jia*.ra:ne  
 précieuse ;  compagnon des  labeurs de 1 homme, il les a  dimihÉ,e&£fr  
 les partageant ;  c ’est- lui  qui  a  tramé  la  charrue  et-tracé t e ,  sillons/-;  
 efestlui qui a  transporté  les récoltes ;dans les .magasins, qui  a-vofeiicé  
 ios  objets  d’échange*,  et  rapporté  de  la'ville  ceusédent  on-av.oit  
 besoin.  De  temps  s’est  trouvé  doublé, par  le |||lÿ|rs$de R a n im a i   
 précieux :  avec,  moins  de  travail  réel, et* moins,  xïé  on  a 
 obtenu,do pins  nombreux  produits,' ét  déjà^q^;produitsgs^'pphis 
 que  suffisans  pour les'besoins  du cultivateur ;et; peux-de'4^faJniIIêî 
 L e   Gouvernement  paroit  alors , '<et  lui  dit :  «* Cette .»aisance dont  
 »  vous  jouissez  maintenant,  djfetràfpma  "protection/,-c^ItÊ;a\mes„  
 »  sacrifices  que  vous  en 'êtes  redevable.  Jusqu a ce- jour y  ai 
 ».tout  donné,  le  sol,  le  logement,  te/graius,  les  imtrumensyies  
 »  serviteurs-,  les  animaux,  les'vêtëmens  et la nourriture &jusqu a  ce  
 »  jour,  je n’exigeai rien pour  tant de  bienfaits  :  mais déjà jypqs/ayez  
 » de  superflu y  une  légère: 'portion * doit  en- retre  consacrée rête  Il  
 »  présent pour  vous-acquitter  avec moi ,  peu  à  p eu ,  de  toutes  t e   
 »  obligations  que  vous  avez  contractées.,» | 
 Alors  les  comptes entre le Gouvernement  et  les particuliers: sont  
 définitivement  réglés.,  d’après,  .un  tarif  très- modère  et  ponnu  a  
 l’avance ;  la dette est  divisée .en un  certain nombre de parts plus  ou  
 moins  fortes, dont chacune  doit être .acquittée  à  des ,époques  fixes. 
 Indépendamment* dfe çCss J premières  obligations  des  concession-  
 rrapfêVitevérsi: le*  Gouvernement,  et  qui  sont  en  quelque  sorte  
 individuelle! d il  en;ffic  d’autrW plus* générales  et plus  importantes,  
 qui  tiennent à  la  propriétëld,S 5c^rioè’|sions.  Il  est  aisé  de  conce-  
 voir r'que'ieette  ’pfopiiéteappârtiënt  de  droit  au  Gouvernement.  
 Mest^fé p a s ? - l u i f a i t   tous  les  frais  de  la prise  dépossession!  
 n’est- ce  pas*  lui  qui/à/ste^i  risques* ét périlsj  s’empara  de ;ces  régions'*,* 
  garanfitTeur ind3éjp.endarije’e«par  là forcé de  ses  armes  ou par  
 les «h©^nditién's'>d:^^3ttakés i$Ge principe de  la propriété absolue de  
 j tnuWn l ç é iq u emmen t td^/ é i i àMi s s emen s   fonciers  formés  
 ajispicte.  sur  ifss^ÿfaee du *sCdr, dérive donc nécessairement  
 '^lAnatûré nàêçt-e ;d’uhe fondation • de  ce .genre.  On  sait assez;  que  
 ,çjij princip^sq! trouve  encore;f* maintenu,  en quelquei-sorte,  au Gap  
 de Bonnê-3^ i^M ^ e   pailla Compagnie hpUand^èh rpais,  le  Gouvernement! 
  anglois;,  jugeant  qu’unel-telle  prétention  seroit  nuisible  
 à!3^intérêts ,  s’est  bien  donséjde  garde  de là  consacrer; dans  ses  
 cOioflies  de ■ là : Néuvelle-Hoffânde.; r • * 
 •-  Lors  done  qufMm ït’érres': sént  emplem rappprt, t,ç’çst-à-dire,  au  
 bçtut dfesept  ans, le Gouvernement dit aux concessionnaires ;  « Les  
 » dlêfrageS- qu-g^ous possédezyn’ést-moi qui v©ns;te,ai confiés ; g.Ur  
 »  cune  transaction  ne m’en  a-ravi  la  propriété y*et. c’est. une  réserve  
 »  éxprëssé'que j’ai  cru devoir me faire en flons y plaçant : aujourd’hui  
 » ;que vos, culturesisoîit  en  bon  état,  il seroit  trop malheureux pour  
 »{Vous  de  .conserver. , quelques  doutes;  sur  une  question  d& cette  
 » ;nature  je  vous;.fais  l’abandon  de  to,u.s  mes  droits  et  je  vous.te  
 »garantis à vous  et à vos descendans ,so:us  la seule condition d’une  
 »  légère  redevance  annuelle-,  établie  sur  chacun  des  acres  „de  terre  
 » ,que  je vous  ai cédés,  redevance que voùsmccesserez de me payer,  
 » «jusqu’à ce  que,  par une  seconde  transaction  entre  nous,  je vous  
 »  en aie faits la  remise.' » r r  ", 
 En  même  temps  que  ces  divers  arrangemens  ont  lieu  avec  les  
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