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 en est le plus long doigt* ; oette configuration remarquable est étrangère  
 au lion marin de Steli^er b. 
 Par  le  moi>e  d’accouplement.  Ceux  de FabricidS  s’accouplent  
 deboutc ; ceux de Stellèr, étendus sur le sable, la femelle  
 dessus,.lé  mâle  dessqùî^*® 
 ~ y.°  Par  lepoÔüè  de  la  mise  bas.  -Ceux  dë:j FabriciuS ,  en  
 avrile ; ceux de Stêller , en  juilletf. 
 nS?  Par  le  lieu  de  la  mise  bas.  Ceux  de  F abriciüs,  sur  la  
 glace #  ceux dé Steller , sur le co n tin en th.  
 v  o.°  Par la nature  des pplts. Dans l’animal de F abricï%s, üs  
 sont doux et longs^  avec  un  fond  laineux  et profond  d an s  celu|  
 de 'Stellèr, fi#’sont cchiits^Wbides et s^itS' aucune fourrure-  .  
 i  1ïq .°'  Par  la  couleur  aux diverses èpûqués d e I ^ Y I è . Lés  
 lions marins de F abriciuS ,  à l’âge de douze m o it^ o n t Flânes, avec  
 lé sommet du-dos d’un gris livide ; à la sbciSnde  ande^/ilFIont d  un  
 blmc d e n J ^ e ,  avec  une raie  étroite  et  brunâtfo sur le ^ iM  Dans  
 lés plus vieux, la tête et les pieds sont noirs ;  le Teste du êbrj&,  
 lement  noir,  est  parsemé  de  tâches  grises,  le  dosTèstâfit'toujouïS  
 plus  obscur 
 Dans  les  lions marins  de  Steller,  les  porls  sont  de  couleur  
 marron, parfois brunâtre ;  les individus adultes affectent- une*teinte  
 rôtisse1,'‘assez  semblable,  ditiSTÊLLER, a  celle  (fèk-'vaéhes,*6tçcfette  
 teinte  est  plus forte dans les-jeunes,  plus  pâle  dans  lefe'VÏeüX, plüs  
 vive ,  et-cemme  ochracée ; S dans • les -femelles  - 
 frais  P a r   la  ÇRmrfM.  Les didns marins  J lr  d ç  StèllèR Ont  
 le  dessus  de  la  tête  et  le  cou garnis  de  poils  longs  et  soye^xqui 
 É .Qp,  cit.  ppg. ,8 .  ai  
 b  Q f.  â t, pag.'-jg’So 7333. 
 * Op.  Cit.'pagS SiU. j. 
 KiMii  eit.  pag.  360,  362,  38p. 
 • ■ .©p. dtii pügr -8. 
 f  Op.  cit,  pag, Jpg. 
 J ,jQb. .çkt.^pagi -fppi  
 h  Op.  cit.1 pag. 3.63. 
 *  ©p,  çjt.  pag, ,  • 
 k  Op.  cit.  pag. 3694*. 
 *  Op.  cit. .,pag.‘;St  7   
 ra Op.  cife  pag. 36b, 
 forment  une  espèce,  de  crinière  très - remarquable *,  et  dont  on  
 ne  trouf^ âticune.  trace  dans  Le?  lions  marins  Groënlandois  de  
 Fabriciüs.-^ 
 Ces-animaux  diffèrent  encore  par  le  nombre  de  dents.  
 Ceux de  F abric|us n’en ont que trente-deuxb,  et ceux de Steller  
 en  ont trenté:six^ 
 13.0  Ils  diffèrent  enfin  par  les, oreilles.  Le  lipn  marin  de  
 FABRicips.n’a point d’aurieufesd ; pelui de'$TÈLLER,en a e, et appartient  
 conséquemment au nouveaugenre que nous ayons cru Revoir  
 établir  daps  la famille des  PHOCA,dÉÀ.sô.us  le nom $Otartçf,  
 Ma^feiKnt,  nous  osons  le demander,  si/.|pour  les  plus  grands  
 phoques d e  notée hémisphère-, il règne une telle confusion, même  
 dans les.écrits-des-plus célèbres, naturalistes,  t^e quelles erreurs  plus  
 graves.me doit  pas  se  trouver  spricfiai-gée  fhistoiré  de’ ces  innombrables  
 amphibies marins  qui peuplent  toutes les parties  de l’Océan  
 antarctique i.Comment admettre ces «réunions téméraires,  ces  identités  
 invraisemblables dont on les a rendus l’objet, et qui se trouvent  
 consacrées  dans  un  si grand  nombre  d’ouvrages î  Presque  exclusivement  
 èfojsrvés  jusqu’à  ce  jour  par des  hokimes  étrangers  à  tous  
 les*principes de la science,à toutes  les  distinctions  qu’elle  exige,  à  
 toutes’ les  comparaisons, quelle  réclame,  la plupart de  ces  animaux  
 sb^ps0c^quemenp indét&rminfbles ;  et  de  tous  ceîix  que  nous  avoiis  
 pu  voir nous-mêmes,  ou  à 1 égard desquels  il nous  a paru  possible  
 de  pouvoir prononcer  aveC;certitude,«/ neriùstpas  un seul qui ne  
 se-distingué essentiellement desiéspèces Boréales analogues, 
 V 0 p .  pqg.  ftrfflg 
 K Op.'-tk. ■ pag. pP'S' 
 *  Op-  -cit.  pag. \360^333/'j j i: 
 “  Gp:'lcii'i tphgi 8. 
 1*  j©p.  cit.‘jpagi 3 Si, 
 1  Voy.  pluà  haut,  pag, jp t