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 420  VO YAGE   DE  D É C O U V E R T E S 
 -aussi-une  espace de cachàlot, il en  estqui préparent  une^assez forte  
 partie  de  bianc de baleine  ou d ’adipoéire.  Indép en dammen t >de des  
 navires,  expédiés directement d’Europe' pou/ceuW pèche-, 'quelques  
 ar-mateurs-du  pórt  Jacksbn  envoient  .eux- mêmes  à  l^Nàkvelfe-  
 Zélande  quelques  petits  bâtimens, dont  produits-sont  pareillement  
 expédiés,pour J’Eürôffëf  < 
 •  r^ “ " “ alé'  A  mesure  que  le  commerce  des huiles  et des fourrures prend'un  
 nouveau  degré  d’accroissement,  l’activité  du  commerce  dû  port  
 Jackson  devient aussi pJûs  grande ;  elle  est  telle;déjà, que, pendant  
 notre  séjour dans ce port® nous y ’avons vu jusqu’à vingt-cinq navires  
 de  dif^reps  pays.- Plusieurs "partent de  là pour  le  Bengale^  d’autres  
 - se  rendent  à  la Chine  :  ceux-ci  sont  destinés  pour  le  détroit  de  
 Basset  la  Nouvelle-Zélande;  ceux-là  pour  l’Angleterre,  èt* jàlpjy-  
 effet ^portent  à / ’Es t,,  traversent  le  grand  Océan, }doeffle4plef cap  
 Horn, et ne revoient leur patrie qii’aprè*s%Voir fait leùour’du monde.  
 Ces excursions  lointain es ffbnt mitre, ce me  s ëmbl e ,• p b ui£l a marine  
 a^teiseï  im avantage  morad  j^s-hhporîantViélui  d é îa   confiante  
 qu’inspire  naturellement  l’habitude de pareilles'entreprises ,, jùsqu a  
 présent regardées  comme  prodigieuses. 
 Ainsi  que je  viens .de  îè  faire  observer,  le  nombre  des  nâwres  
 qui  fréquentent  le  port  Jackson,  aügmente ’cha^te  jour  et mfpûe  
 très-rapidement:  on  cessera d’en  être  étonné^si J’on J^t/attènlion  
 ^x^rté|c^.aföurés  que de-telles expéditions procurent aux’armateurs. 
   Gouvernement  anglois,  qui  multjplie  les  -sacrifices -de  
 toufe  espèce'  pour  la  prbspéiite  de  cett£ Colonie,  pfqnte  de/putel  
 les ^occasions  qui se présentent pour y faire passer les provisions,  les  
 vêtemens  et  les  autres  objets  dont  elle, a'besoin,  et “qui,  déposés*«  
 ensuite  dans  devais tes" magasins,  sont  distribués  ou  vendus  aux  
 habitans .à des prix .très-modérés.  U  en  est de même’pourrie passage  
 dés  condamnés  dès  deux  sexes.  Peu  dé  navires  anglois  arrivent  au  
 port Jàcjcsoff sans en apporter un nprhbre  plus  ou moins grând. Des  
 contentions sont  établies,  à ’éet  é jird j  entre  le  Gouvernemeût  ét 
 AVJi W^RRE^-AUSTRALES/  421 
 Jes-armateurs.,  et  le  prix  du- ffet-doîpeWë-^ôldé  à dès "derniers,  au  
 retotr.-dsp iîavir^iien  Europe^Mir^le  bon  dir  Gouverneur  de  la 
 Gtdinairement  pfes  naviites!t">pâr tfst d’Europe  f   touchent  à  Rio-  
 Janeïro /où  qu/ni^quèlqùés  l|quéuts  fort'M;  qui l ’ont  d’un 
 débit J ^ f à v a n J a é k s o n  vmÉâcRen t au Cap*de Bonne-  
 Espé^n'lér et'.se^dfeilêBti’f#s.,fè"dél-bit  é t   ‘B ïtè,  o ù ■ ${laissent  
 quelquesqSéelieÙÿs.’pbur f|§  phofj^é^sHi^|ifJ^sld^il^ ,fü’ils  ont  
 èRoisïës "»pouf1 'le't^éâlrê M^-]feùtc|j^ératr5^'|l  vierin'éùt  'au  p&ét  
 Jaüksfdn ^épTSs ent I e ü r ffe^ ré^ iv én t l^oe |ff’âiife''sut ‘l’Angleterre»  
 iepartént àâÿitot pour iés.ardhipéfe dû grand‘Ji)céàn équatorial,  où  
 ils.  embarquent d abondante^,^sal^isbri^;’ réviennent làt,l§tdiièy {et  y  
 Yen de n t^@ës»s alars!© ps (au. G ô uVëBpfe m e n t^effa ùp^^ÿè’ÇôïVhn t, d e* n b u  
 vqiles  traités :mentrant  alors  dans0îë?l|eÉrbit  de  Bass,  ils ’ Vojit  re-  
 P^en,dre  letyps^pe^^l^êei la  cargaison,' de* pelleteries  que, .jpendan-t  
 six yjm  huktmoi®,,41 s j$n peu Je-témps -de  p$éj$b^r/parient pour la  
 Ching, ^  vfrid^YlleÙrs  £durit#(^, ^ ^ o ç ig r a t   letfrsrirMtll,  se 
 peut .^ieûfessanviriifo/iéHtri^l^ÿTddmt^dy detfrs' m archant^« 
 .v e n d oe  au port.Jacks,om/de. l^ ^ l& t e s  ét id^dbüls.pilléteriès / ils  
 sé j ip  eurent unCcaégafeonides,.marchan(ffses: (ù-dihïiffs^.la Chine,  
 e t  Jèurt  tb ur  en Eqrope  a^eC#fc#.én^^es  éxtrêmemeht 
 ^©nsidérabfb§||p| 
 r 3i   l’bbjet de,  Larmement  est  s im p l e f ÿ ë ù t ^ i r ^ ^ M î t e s   
 de  haleine  ,spégulatrons n’en  j^t|nt»jpal('moin^ p3r tes%etne§  
 principes.s Seulement,  après  avoir  ve^dii.^ës marêhàndfersùu port  
 d-âcksoù, le navire part de suite pour ïa*NoûVëlM^Zélande/btfilresté  
 jüsqu’à ce.qûe;.sa  cargaison?-  sSiti; c om p t e ;   aior^lé  retoùr  s’opère  
 directement en Europe par la rbutè'dùlcap  Hcûjn. 
 1 Lorlqué^les armateurs ontporté léurs’V.ue^lufl’hUilé 4bphoque.,  
 les ^.van^ges sont, plus gbaids cncobè, mais^ la dur'èè du  voyagé est  |  
 un  peu plus  prolongée.  Apoe ^ivoir  jeté^qUeiqufesdiommes  et  les