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 d r e n , - a \   l’honneur-du premier médecin  de  la marine.  ^0 -cap^git  
 par 4o° <25*'§'8^de  latitude'Australe et par  i4^°  7 î>dplQ'pÉr 
 tude à l’Est du méridien de Paris.« M. Flinders avoit placé le^euaj  
 point par  k ^ yÉ f l jê p  de  latitude,'«*  par-qé^v^'  de  i©4gitude»  '  
 également  àFEst  du  méridien  de  -Paris.;  différence  qui paroitra  
 très-petite ^&i-l’on, fait attention a incertitude toujours inséparable  
 des observations  de  longitude.  •  - j  ; -  — 
 Nos'géographe,  après-avoir^-irisj  terminé .leurs, travaux.,dans le  
 canal  qu’ilswnoÊent  -de-visiter,  et  qui  fut, npmmé  ÇanâlPérw,  
 doublèrent  de  nouveau  j fS fe   Kiraudren  ,  pour. ,tofmoer  l f |   
 Fleurie^ par  l’Ouest,- effsè porter au  Sud.;  mais tops, leOE^ff^rfs;  
 ayant  échoué,«oe  la  violepctr-des vents^t- des eourans^n-  
 -  traites,,  ris furent  réduits à  regagnerje-cahal,  et ^  réfugxer^ans  
 ' une -très-grande  baie  qui  occupe  laueota N. O.-de  
 Mondrains,  et  qu’ils  désignèrent,  nom. dq  Baie  GatdomL 
 En  débarquant sur-îeexpoint, jls  recueillirent 
 d’un  granit gris  er micacé,  qui 
 îles  Hunter.et  des  îlots. c p W f   rattachent.  Le.terr-am  leur  parut  
 en  général  assez bien  boisé.; malles  vents-;impétueux  qur^qgnent  
 dans'  ces  parages,  renversent  une  grande!  quantité  
 ne  permettent pas  que  les végétaux  acquièrent M W É   
 colossales et majestueuses-qui caractérisent ceux donris^xomposen-t 
 les  forets  du  canal Dentrecasteaux.  -  ■  / 
 Le  la,  à-quatre  heures du matin,  M*  
 pour se reporter à la cote occidentale.de l’?le Fieurieu:,: bientôt ÿ »   
 il découvrit  dans  liOUest et  à  quelques  milles-du  cap_Keraudren ,  
 uhe  chaîne  de  hris-ans détendue  :  entre  la  terre, et  bnsans  
 est  un  canal-que  nos  compagnons  traversèrent;-  pu>;:ïls^econ-  
 nurent  le  -fond d’une  très-grande  baie;  qui  occupe  toute la partie  
 N  O  de  l’île  Fieurieu ,  et-qui,  -de  
 illustres  de  notre  patrie,  reçu*la  -dénomination  de 
 3&tçap/‘*fcèïl&it, hms^ELde hrisa’És^d'angerenx ,  la  termine au S.  O.  
 j  iE4i^s^ayanfaM  ainsi4Érs  feÉM;,  le^projeïîde nos'xompagnons  
 éioif de  rècomaoître5' e^^vimllÉîsei Iëcdé-t-rdit;-quia sépare  les  îles  
 M:urltef!d’a¥èë lâ^rf^delPiélb^É;  ilscte^ôuvèreÉî^chstrué par un  
 très- grand  -nombre  yagues  qui  venoient 
 #®i!l|f^sur  ,,Æt -M. #^EVc:fNîE'î,^V''Ofîfoient 
 un-  effrayants qüdquësïùnt défelsïhéêïfsabsolument 
 "fleur  d’,e4&ÿ,  f Foëffi  qü’ûÀ^nappe  d’écume 
 iÿ'.bfenfc^èè^f d^è^f-^lu^5éfe^^)-*d&is^(â’unei, couleur  noire |  
 to'-fofôidiené-a^irelff’féisprréimM§!'Up!|'éoiatrasiiei impos&ht^etî terrible. »  .  
 ^b”Là pas^-qdh'sè; IfoilvS -erMr^fC^^ioiiibr'èfex îkfos'Xü l’îlrïFkurieu  
 pàroilpit  prktteabl®']^!'.  F R r- 1  ngagc-a V x-m-rangeaiit 
 de|feès^pfèsMa^ô’fet'eiS^OMdfe#Mé^Flè’urieu;  'qi^lEappélà Bainte  
 peu  dtpiÉfeâhs^ âijlrè-sltl^sfeîltlè^v# byf êrÿteée< -d’une baie  
 4l!ès - v&fe  p^tehant1 à la^É^e-tffbrd  de  laïerreidfe Dâërôeraf&et  
 q u f;rè fttle^m 1 àé&4téB'v%îlan§èrï Eléfà nbfebVmpagiroft^applau''  
 "dè1^è'ttésdéF@hbefte -1 itfporïâritl^ld i%qiriàüx 'approches du  
 Wp^BzriÊù%dh,  qui  forme  la poiti%ê  oècidentafe de >l#J|Sfey< ffiffiras-  
 %i>dge  tomba^ouïriNêtoup de'*fco’’à  3 ^bra^SbsV-îet^.lèb'Yorta "de4a 11 tir  
 ^de^BiÉ-d^pb^r^^^pffef'pâr JhAtnal da&gêreux  qu’ils tyfenêient  d!  
 •p'arcourifèl^ 
 'A ‘cetté éprique, les  vents^'cto'fHbiefit 'aV'eChan^de'Vrôlènc^ que  
 M.  Freycinet, poùf'sotilagèr  son  navfrë ,^qui Fatigtfôiï heauoènp  
 ;et-  qui  feisoit  j usqu’à,". 1 os ^poùëè^dfehü^àr l’heutef; d&t* ôMigélde  
 meètre'à^à-câpe.  «Durant tout  1 d- réSté1 'dû30ur^>- ;  dit cet officier,  
 « l é   temps*  fut'très-mauvais5;  "îl#rafâlds^étOi^tl'pesgâltëSfe,  et  
 w'-s#succédé ient  rapidement.  L’orage*•ërihtinua-tdute  fe,  nuit,  et  
 » nous  donna  des  graihs^rës-fort's ;'lê  tonnteM^^fe^'dëssOït de  faire  
 »  entendre  d’affreux roülë&eiïs,  et la plifflè tdmbo|f aveé‘ime- abon-  
 ~>f  dance  è^riême^*-Je  dèis*"riMséiive^llfà ,’(îèt?-égafd’,-  qûe-f pendant  
 notré^éfdur ià'^ l’île  Kin'g *, >ffou|§ffü(MeS  ndus  ifibéSts-f d’autant  
 plus  étonnes^de  la  fréqûfencè-et  de  la? 'force' du  tonnerre  da'nsffcés 
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