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 cultivé,  ne  se  couvre  plus,  lorsqu’il «sj: rendu a la  nature,  que d arbustes  
 chétifs  et  d’une  espèce de sacharum, plante  graminée,  sèche  
 et  rude,  qui n ’est  pas  propre  à  la  nourriture, desrfpestiaux. 
 Jusqu’à  présent  les  Anglois ' n’ont  introduit  dans  la  «Nouvelle-  
 Galles  du  Sud  que  les  plantes  d’Europe * ; je  nm vu  aucune espèce  
 de culture coloniale;  cependant  je pense que le  coton y réussirait  .  
 Cette  plante n ’exigë  ni  arrosement  ni  terrain  fertile,  et  la  chaleur  
 est.  assez, grande pour  l’y  faire mûrir. 
 La  vigne,  que  l’on  a  cherché  à naturaliser,  n’a  pas „réussi,,  quoiqu’on  
 ait  confié  cette  entreprise  à  des  vignerons  françois  €% Bordeaux. 
  M. Péron a fait connoître  les causes qui se sont oppo’sees au  
 succès  de  cette  culture.  (Voyez  tom.  I, pag. 38f   et smv.)  ... 
 Les  environs de Sydney^ peu convenables  aux plantés d Europe,  
 sont  cependant  couverts  d’une  foule  de  plantes,  indigènes.  Il  
 n’est  peut - être  aucun. pays  où  la  végétation  ofFrq iune  si  grande  
 variété  et  une  réunion  d’aussi  jolis  arbustes,  dont  plusieurs ^ont  
 remarquables  par l’élégance  de  leurs formes, Ja  beaute  ,et  la suavitéI  
 de  leurs  fleurs./ Ces  plantes  ont  presque  toutes  été  décrites, par  les  
 botanistes  anglois.  Celles de nos herbiers qui offrent le plus d’intérêt  
 par  leur nouveauté,  ont  été  rapportées  d unjgoyage  queLJ.e  fis yei;s  
 les .montagnes  Bleues.  Je  recueillis  plusieurs  plantes  de  la  famille 
 des .légumineuses';  <t 
 Üne  espèce de  laurier  qui croît sur les bords  de la rivierp d Haw-  
 kesburry ; 
 *  Le  »ayant  auteur  de  ce Mémoire  a.été  
 induit en  erreur sur ce point.. Çè .qui le prou-  
 verdif encore, iudépendament de ce que mes  
 autres  compagnons de  voyage  çt  moi  ayons  
 pu  recueillir  au  port  Jackson ,  ç’est ee que  
 rapporte ,à  de sujet, je capitaine TURNBULl,  
 pour  fépoque même où  nons nous trouvions  
 dans  ia  çojome ^ « Lps  fruits  des  tropiques,  
 » dit-il,  et  la plupart de  ceux  des autres, cli-  
 » mâts, se trouvent en grande abondance dans 
 „  le  jardin  dont  j’avois la .jouissance,  &c. .»  
 ( V m.Ia   Voyage  rppruii«the  yrprld, ,iqftjt4  
 yeais 
 BULL ,  page u/gA ,   secQudeIj;è4iW.9®,4y;'L v^;,‘  
 b  M. JRéron  a  vu  dans  l'habitation  de  
 M. le Barpn.DELA C lambe ,,v.peielUipiantjWpVderCO& 
 Wt&smÊl c^Wf?réK<$0®m' I » 
 gag. 4 3 2 .J M. 
 journal ,,lces  .mêmes  plantations  de  .cotfiJl-  
 .niers.  L- P. 
 AUX  TERRES'AUSTRALES.  371 
 Une  très-jolie  espèce  de  dianellap1 
 Plusieurs., plan tes; de  la  famille  dès myrthes  ét  de  celle ■ des  composées; 
 Une  espèce d’exocarpos- qui ne parvient pas  à plus  de deux pieds  
 de  hauteûr. 
 La  végétation  est sans  cesse- en’ activité  dans  ial Nouvelle-Hollande  
 , et aUGunesaisonhé farrêteentièreihent.  Jetois, ainsi que je  
 l’ai ! dit  plus  haut ,  dans  le  port Western  ( qui  est situé  par  le  3 8.®  
 degré  de  latitude  SuÉ| dans  les  premiers  jofes i du mois  d?avril ;  
 mois qüi  correspond à  celui d’octobre de-nôtre hémisphère.  A  cettè  
 époque,  aucune  plante  ne  pârcfisSôitffisposée $ quitter  simultané«  
 ment  sës! feuilles.èt  un  grand  nombre  étoient Encore  en  ffeu£%  \ 
 A  Sydney, pendant lès mois .de juillet et d’août, quoiqu’il fît assez  
 iroid  pour  avoir  constamment  du  fè,ù  dans  les  appartemehs;  cependant  
 àucuj^piante ne  s.èst  entièrement  dépouillée ;\ la  végétation  
 étoit  ralentie,  mais  non  pas  interrompue;  A u   irfois  de 'septembre  
 et  d’octobre,  lès  plantés  annuelles  ont paru;  et  toutes:lés  
 a u tre l^ sp n t couvertes  de  fleurs. 
 Nulle région ne  doit'autant intéresser' le naturaliste, que la Nouvelle 
 Hollande ;  elle  ést  un  sujet nouveau.'de rechefehfcs^et deYné^  
 dilations:  par ;sà  Constitution  physique  : et'-ses* prôditctions  dans  
 IcS-’trois règffe's^êlïe-differe de  toué'lesautres pays;  et les géographes  
 modernes,  en la  constituant cinquième partie  du monde,, n’ont  fait  
 que suivre  les  indications  de* la' nature. 
 J’ai fait voir, au commencementlde  cette notice, quelle influencé  
 la  végétation  a  dû  avoir:  sur  la. «population  et  la  'ëivffîsatiôn  des  
 habitans  de. ces  contrées  en. effet ^quelque  heureuses  dispositions  
 morales  éé  intellectuelles  que  l’on  puisse  supposer  âiix itàdigèïjië^, 
 Ie  j>èèpm impirieux  d e . songer sans  
 ces^e.j a  conserver  et^à, défendre  leur  existence  ;*mars  la  nature  ne  
 paroît les avoir dogesque d’un^omme d’intelligence éM rapport avec  
 le pays  quils  habitent.  Touteslès  fois^que-nous  avonsipu  occasion 
 1  A a a   z