
 
        
         
		PUiPr.;^«,  
 o.“ i ; Pl.'xxxîx. 
 » héancoup  de  pay^î du. corail  à  une  distanc^considérkbJe  d é jà   
 » mer;  mais  je  ne  lai  trouvé Emilie  partsi^élevé  et, 5 si  parfait.  »  
 (V'Aîife*' ;^oÿ.  tom.  I.p a p . & & ÊÈÉ 
 Co.mment; concevoir maintenant que  les^deux  vaisseaux-de notre  
 expédition  aient j ’egfejë’ «douze  jours  dans  ce-même,port  du  
 George, .pour  ainsi  dire  au  pied  de,  ce  Bald - Head -si, précieux  à  
 connaître,  sans  qu’il  ait  été  passible  aux naturalistes  qui  s.e, trou-  
 voient  à  bord,  d’obtenir, les moyens  d’arriver  jusqu’aiU.somniet.de  
 cette  m^ntagne  f .; ! . •. 
 $  Heiueusemeiit  la grande île  de Timor ptésentojt  un  champ  plus  
 plus  imposant  encore  aux observations  sur  le.s  
 c’est-là que  tout atteste  leur pouvoir  et les révolutions Qpeçpçs par  
 eux  dans  la  nature.  Sur  le  sommet des montagnfes- lés- plu,s féleyées  
 desvenvirons  de  .Goûpang,  ondes •retrpjuvejj'on les,¥écpnnqîf'-àjsj|r.  
 ment;  dans,lessçavemes.les  plus  profondes-^dan&^crevassesjles  
 plus-.larges,  iis  offrent  encore - des, caractères i,çt  urî  tis&u^q,uon  
 ne  sauroit  méconnoître.  Durant  lêi*v©îyage  périlleux  
 avec M.  LESUEUR,fpour  aller  chasser>des;ifqcod'ilMÀ{^iinamà  
 (cJiap.  x x x i l ) ,   j’observai  par-tout  la xnémeJcompoSitioiï,  à,©ba,  
 Lassianâ, Méniki,  Noëbaki,  Oè’bello  ,  Olinama  :  dp?;ée -dernier  
 point,  noüs  nous  trouvionsjeniace de 4a  grande-chaîne  
 tagnes d’Anmfôâ et de Fateléou.;  cè  large plateau qur dtrni-in«r-t©j^e  
 cette, portion  de Timor,  est  entièrement 
 madréporiqùes;  depuis  Gëana  jusqu’à-Pacoula,.tout  de 
 chaux  [Sjfmongnïa  batowcàpporfô\$i$ex&, ,lës  habi.tans,  et-les  Hol-  
 landois  confirment  unanimement  ’eè  fait. 
 -• C e   n’est  pas  seulement  dans  cet  éjàt  de  mort  et  d’inertië  que  
 les  zoophytes  à  Timor  dqiyeïit  exciter  l’admiration ;et  l’intérêt  :  
 viyans,  ils  .yvepcombrënt Je  fond  de  la  mer;f; de  toute part 'ils  
 forment  dans  la  baie  de  Babâô  des  îles  et  des  récifs  ;  l’île  aux  
 Tortues  [K éa   Poulou]^lïi\e, aux/ Oiseaux  f'Bourou  P ouîou)$)lxle  
 aux  Singés  [C odé Pouiou),/sont  ëxciu|ivement  leur  ouvrage^  De 
 longues 
 longùesfftraînées  de.  réçifs  partant de- la; pointef de  Simâô,  rétré-  
 |ç#sém'd| 'plus  en  plus  l’ouverture  dé J4à  baie ;  elles  rendent  ina-  
 EordabJ^. îés,Jettes  de  Fatoymê,  de- Soulamâ ;:  elles, forment  des  
 uttéïissemensysur,}tqks|les  points  :  déjà,. duJéôjé  d’OsapJ,  on peut,  
 à^marée-bassei,  s’avancer.'à  plus-d’une  demi-lieue  dans  la  mer ;  
 «c’est  àlprs,.qu’ayeç.k W: étonnement; melp.d'admiration ,  on. jouit  à  
 som gré: du  merveilleux .spectacle  de  ,ç(es  myriades  d’animalcules,  
 oc'cup’éSj’SanS'^ilse  d©4a* /formation  des.^roches  qu’on  foule  à  ses  
 p.ri'edsjilt.dul les/^pjjressdé cet-te  famille  sont réunis  squs. Jes, yeux  du  
 ‘Spectateur ;  ilsMp pressent/ ay;t-o,ur, de  lui ;  leurs  forrneç  bizarres  et  
 ‘singulières, Jes^/uodi|ica,t'ions  diverses?;de,;Jpurspepuleurs,  celles  de  
 «leur organisation^ de leur structure ^ppellen-r tour-à-tour ses  regards  
 "etfiël-méd'itatiôns ;  eé .lorsqu© muni  d<une  forte  loupe ,,4|  (vient  à  
 ÿontemplër • de  plus '.près* .ç^vét|es  •mrçrCLS,^p>p|qu^5i  .il  £u«peinef à  
 concevoir, comment,  par .dej^juqyensiàu§sijFol'blès  en  apparence,  la  
 naturé a pu, élever, du.fond  des,ipncrs f^<^J|yys,tes  plateaux  de mop-  
 stfagnes  qui  se  prolongent sur  la surfaces-de. i ’île^© 
 *fjjfsijS«©§fê-Iàrajest  à  Timor,  quil^sp^oît  facile  die  faire  une,longue  
 -suite  .d’observations  sur  ces  animaux ,si  dignes «d’intérêt  et jsfpeu  
 cônnfef  le  calme  profond1 des,  Je<ür|4tenxpéraiure. élevée, Ja 
 înature  du  riv%egi$ur  ’lequféf^pn.peut, sà>trt3-rée.vfr^se>-s’aVa.ït|e^  
 ainsi’ que 'je viens  de\Ie dire, ^.dejgrande^ distances;,; la provision de  
 l^s^oophvtes .  leur  variété prodigieuse j^ont.. en: favorisero.it l’examen; 
   on  pourroit  les-ojbsèryer, le^ pssme r,  déerfre dans  feur  
 état  naturel,  GpuypftSià  peine  de  quelquesrc.eütimë^es,  et même  
 de quelques mdlirpètfÇ5' d’eau;  on  les -verroit  dans  leur état db-con-  
 traction  et  d’épanouissement :  on^siiWÆoit  les  progressionS^de leur  
 créissance, ceMesde  leur grandeur; on assigneroit le. terme probable  
 de  la durée de  leur vié;  en un mot, rien;n’y fnanqueroit pour  l’exécution  
 d’un  travail non meuns-honorable  qu’utife,  et  qui rempfiroit  
 dignement  la  grande  lacune  que  léi  science^ naturelles présentent  
 encore  dans,  cett©-jpmense  et  -d^icatp.partie  de  lé^ur  ensemble.  
 t o m e   i l .   Z