
 
        
         
		les  troncs ,  de  la  memè manière  que  notis  Bavons  vu  s’^detruire  
 dans  léft  tameaux ;  la^substance - destéoüehexdîgnêuseSîétant beaucoup  
 plus  solide  quenelle qui  remplitêleûrs intemilésf*<se  déèëm-  
 pose  aussi  beaucoup  plus' lentement  que  cette  .dernière;  de  là,  
 cë^cerclel»iîoncêntrique-s: d on f j’ai  parlé  dans  le  xxivJ^hapitré,  
 et  qui  donnent,  à 4 ^  incrusîatfei|s"  extào»dida|ces  • l’appà  
 de-véritables  pétrifications^mais  en  les-  observant avec'soin ,fcl  
 esb  facile  de  se  convaincre  que  ces  prétendus;«rim  pétrifiés  ne  
 sont  -autre  chose  que  dès. massifs  d’un  grès  plus  ou  moins  dur,  
 qui  ne  conservent  que  la  forme des  végétaux.qui  leur, servirentrd'e  
 moules.  . 
 rTels m ont paru eti?èiet la marche de lamature-et ses moyens dans  
 la  formation  de  ces-r produits  singulier^;  il  n’est,èce t o e  1 sèmhlè,  
 aucune  objection  qui  ne  puisse'être’résolue  par leidéveloppement  
 •dé  l'éxplication  generale  que  jeiÿiens de  donner, du'  phénomène :  
 maisMtous-détails  ultérieurs  seraient  étrangers  au  b ut. que 4e .me  
 proposerai  suffira d ’ajouter  quelques? mots à  .ce* qqe; jfai  déjà: d it  
 dès  coquilles -mcniStëés^ 
 Quelque  solides  que  soient  ces  dépouilles  animales,  fa i  lieu  
 dé  croire,  d’après, mes  obseïvatiëïis,  que  la  perte  de  leurs- couleurs  
 et  ieur  reunion  en  masses  plus  ou~ moinsis-vo 1 umineu'^es?,  
 peuvent ,  dans  certaines  circonstances, ,  s’effectuer  eh  trèsr-péu  
 de  temps.  La  force  des  rayons  solaires,  la   vivacitéfde  la  lumière  
 réfléchie  par  les  sables;blancs  du  rivage,  Tachoir.décomposante  
 de  I eau marine,  suffisent  pour produire,xè§ modifi cationspimportantes, 
   Dans  ce  dernier  é ta t,  fl  K   ces  .coquilles:.à-jlégard  
 desquelles  l’oeil  le  plus  exercé  pourrait  se  méprendre,.;«  qui  
 sembleraient  devoir  être  rangées  dans  la  classe  des  coquilles, les  
 plus  anciennement  pétrifiées  :  parmi  les  nombreux  échantillons  
 de  ce  genre  que  j’aLeu  l’honneur  de  présenter  à  l’Instituth il  
 s en  trouvoit  plusieurs  auxquels  il  eût  été  presque  impossible 
 *  V & Z  «asà  la  noté  dé  R ich 
 A U X   TERRÉS  AUSTRA LES .  173 
 d ’àssigrîér  aucun  caractère  qui  les  fît  distinguer  des  véritables 
 C .  Des  Z oomLytëi çDervés<à ae grandes  hauteurs au-dessins du  niveau  
 Lièf 'cï‘ ,  mers, >  ^4$  et Archipels, madréporiques. 
 ,-sJe^ii^s*déterminer  ce  qui  concerne--les  coquilles  pétrifiées,  
 ou.seulement  inorustéesr,;mous;avods vu que,  depuis/l’extrémité du  
 mionde foriental,  ëlfesi-sé^repradhfèent  plus  ou moins  nombreuses ,  
 à des  haùtetflss plus  ou mt@fe ’grandes^ jus qu’au milieu  des  régions  
 ^qûatn'riai'é^il  nèh%|4%pgsjde  mémo, < des"zoophytes  solides;  je  
 n’en ai pu.troiüvér aucuneiespècefremarquable au-delà du 34.e degré  
 :de  latitude lustra le;  et  jusqlfà? çe. your  rien  n’a, été  observé  de  
 semblablecfàîce .que  nous  allons  ffécrire, ;au-delà  de’  cette  même  
 datffude'  degrés,1 sôit.ïdans  l’hémisphère  du  Nord,'soit  dans 
 celui dq  Sud. Repoussée* pour  ainsi  dire,  de l ’une .et  l’autre  extrémité  
 du monde*  c’est  vdans  le -sein  dés mers <les“.plus  chaudes  que  
 luette  famille  innombrable  d’animaux  paroît  avoir  fixé  !son  habitation  
 et  son  empire ;. c’est  sous  cette  dernière,zone  que  s’élèvent  
 pgçlusiivemenf  ces  récifs  redoutahles;.ooes  îles' .nombreuses  ,  ces  
 îmstès archipels;-monumens  prodigieux* de  leur'puissance. 
 Tope s-les îles de  la Société*,  plusieurs/points-de  la*'NouvelIe-  
 Irlande, ffe  la  Louisiadé  et  de  l’archipel  Salomon ; - toutes des' îles  
 disses, des Amis,  les Mariannes,  les Iles Pelew,  l’archipel  du Saint-  
 Esprit  les  .-ries  des-  Navigateurs,,  les*-îles  Fidji,  les  Marquises^  
 l’archipel  Dangereux;  l’île  Typinsan,  illustrée  naguère par  le  nau-  
 liage.de  Broughton;  tous-les  îlots,.itous;des  récifs  de  la NouveMe-  
 •Calédonie;  tous  ceux  qui  se  projettent  sur  le  flancpriéntal  de  la  
 Nouvelle-Hollande,  et  qui  faillirent* être  -si  funestes  aux  vaisseaux  
 de  notre  B o u g a in v il l e   et  à  ceux  du  capitaine  C o o k ;  en  un  
 mot,  la  plupart  de  ces  îles  innombrables  qui  se  trouvent  disséminées  
 dans  le  grand Océan  équinoxial,  paraissent  être f  îësmhës 
 poui- te /dfvëloppehertt de ces  diverses  citations, îa ’note  qui termine le chapitré.