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 diverses  qui  peuvent  s’opérer  entre  eux,  le  Iithocolle nous  a tQjir  
 jours  paru .un.- 'cmiéBt  très-solide, ;©t nous  ne connoissons  aucune  
 pré^ladon  qui  féunisse  cé  dernier  avantage  à  ceux  qui  le, distinguent  
 d’ailleurs.  c' 
 L ’emploi  du iithocolle  offre  emeore^Jes  plus  grandes  facilités.  
 Après avoir ajusté  sur. chaque  flacon Je  bouchon de liège  quï$dôit  
 en  fermer  l’ouverture,  il  faut  le  frotter avec  un  linge  sec  pour  
 enlever  l’humidité  qui. s’y  trouve ;  alors  on  fait  chauffer te .-piment  
 jusqu’à un  degré  voisin  de  1 ébullition.  Prenant  ensuite  un  morceau  
 de bois,  à  l’extrémité  duquel  on a   adapté  préalablement  dm  
 vieux  linge,, de  manière  à  en  former  une espèce de pinceau ^ij^"  
 sier,  on  remue  le  ciment  pour  détacher  du  fond  du  vase  Incre  
 rouge  qui  tend  à   s’y  précipiter  ;  puis /. avec  ce  pinceau ,-** pn  
 applique  une  couche  de iithocolle  sur  toute  la  surface extérieure  
 du  bouchon ;  et  l’on  renouvelle  cette  application  tout  autant , de  
 fois  qu’on le  juge'convenable. Souvent la matière ,  en  pénétrant  le  
 liège, fait vaporiser un peu d’alcool qui traverse  la couche i||hpastic,  
 et vient crever à  sa.surfa.ee  :  dans ce cas,  if  e^t bon  de  faire, tomber  
 quelques  gouttes de  lithocolle  sur  ces  espèces  de, crevasse^  après  
 quoi -t si le  dégagement des  vapeurs  alcooliques, continue,  on  igisse  
 refroidir  le  tout:  il  suffit  bientôt  après  d’une  goutte  ou , d ^ d e   
 ce mastic  pour  compléter 1 oblitération  des  crevas^ps:.., Quelquefois  
 flous  renversions lés  flacons  que nous  voulions  luter,  dansfeyàse  
 qui contenoit le Iithocolle ;  et en .les  retirant aussitôt, les bouchons  
 se trouvoient recouverts d’une couche assez égale.  En répétant cette  
 ipamersion à plusieurs reprises, et en  la faisant toujours  rapidement,  
 pn  peut  arriver  à rendre  l’épaisseur  du  ciment aussi .forte  qu on  le  
 désiré|et cette méthode,  qui s’applique  sur-tout avec  avantage, aux  
 petits  flacons,  est  presque  toujours  la.meilleure.  Peut-être  même  
 seroit éHe la plus expéditive dans le-cas. où  1 on anroit une trentaine  
 de  flacons à   luter  successivement,  les  premiers  miiflergés  ayam  le 
 temps de se Refroidir avant, que vous  les autres soient plongés dans le  
 rflastic JiquideJ. if sest bien  entendu  toutefois  que  les  flacons  seront  
 parfaitementfsdfes avant  duîféfci soumettre  à  l’immersion;  Cette ma-  
 mèr.e?de*proé;éder notts,paro-ît. cependant,très-difficile, pour  ne pas  
 dire - inex-éçùîkble^ àJ’égard! des  gfoseflacom»  t 
 •Sans doliÉ!“danâ^ëè  êâs^èë’s • vasët  'oient  souvent  unè solidité  
 suffisante  darfs  léu r’fdrmeture  pour  rassurer  le  naturalisée  le  
 p î l i  vigilanr et f ë  plùs'feijiim ;  mais  fl' faut  à bord  des  vaisseaux  
 prévoir  les chànces  lesnplus  d’efavCrablesj  notre  propre' expérience  
 n ô »  ayant appris^u3eM‘fô)étoient»to-ùtes:’Süs€eptibles dé^^ë'réaliser.  
 Le  zoolôgiétê' fle  sauroit  donc 'se*  borner  à  l’emploi  des  moyens  
 '^be flous Vènons^ind®^[ü%r';  il  ériiêWy’Sui^6êlî! 'qui  dëivéÉrt èomplé-  
 teplcÉ^*|)remi(fefê#p^trb dé^fe^èÉîs^^iîservâteurs  :  je  veux parler  
 de  la  coùverturè' et  du  ficelâgë  d*ps -bocaux. 
 Noüs'avonk èü  dé jàqüe îe   parchemin  ne sauroit  côhVehir à cet  
 usàgç';  flbus  le  remplaçâmes  d’abord  par  ùfte  simple  toile,,  tendue'  
 âus^i eXàPteméflt quil ^^^pbssibfe" ffe fé^fëire, et' maintenue autour  
 du  c&flet  des  ‘flacons  par  plusiélîïs'foms  dë  f f c é îe .'A   cette  toile  
 simpfè  noùs  en  substituâmes  par  la .suite  d aù'trëf ^què  nous  trem-  
 pfom7*iinéôt  dans  l’huile,  bahtôt  dans  du  brai' gras  Jrquide.  €es  
 peifts  moyens  rendôîent  la  tension  plus ‘facile H et  le  brai  gras,  eri  
 adhérant  lui-même  au  Iithocolle,  ajoutait  encore  aIBfofee   ïpirîüi  
 est propre*:  cette  dernière #sp'èté  de  couvéhure  nous parut devoir  
 être  préférée  aux  deux  autres'.  ' 
 A   toutësÿês^récautiens  noùs  en  joignîmes  une autre qui nous  
 parut  sur-tout  utile  pour les  plusjjrands Éofeux.  Elle  consfstoit  à  
 soutenu  nos'bouchons  par  une^rllfse ficelle/qùî '/ en  sé rattachant  
 au pourtour  du  collet  des  flacons,  formoit  une  croix au milieu  de  
 chaque  cêûvercle. 
 On  vo’ù  ,que  les moyens divers que je  viens d’exposer  sont  d’une  
 exécution minutieuse ; mais l’habitude ne tarde pas à les rendre faciles 
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