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 comparer celle dé jà  N;ouvdle-Hollande ;  par les mêmes parallèles ,  
 on retrouve ces innombrables légionsèle bruyères  et de protées  qui  
 renferment  plusieurs  arbustes  remarquables : par  leurs  formes  gracieuses: 
   et  délicates,-et  qui  parent  la  stérilité  de  l’un  et  de  l’autre  
 climat. 
 Mais  dans  toùs  les  liëux^que  nous  âvdns vldtés^dt'sui-tout Sur  
 la côte Occidentale de la Nouvelle-Hollande, nous n’avons retrouvé  
 dans les grandes masses|' ni la majesté des forêts  yierges du nouveau  
 monde,  ni  la variété  et  l’élégance de  celles de  l’Asie, ni  la délicatesse  
 et  la fraîcheur des  bois-de  nos contrées tempérées d’Europe.  
 La  végétation  est généralement  sombre; et .taüste ;  elle a l’aspect dé  
 celle de nos arbres  verts  ou de  nos bruyère?;  les fruits, pour iaplu-  
 part, sont  ligneux;  les  feùillèfeîde  presque  toutes; les  plantes  sont  
 linéaires*  laneéoléés,  petites,  coriaces  et  spmesoentes,  dette, contexture  
 des végétaux est l’efïét de: l’aridité du  soldrde ü   sécüei^ssé  
 du climat; c’est à ces mêmes  causes qu’est  sans doute ,dâçrareté  
 deS  plantes  cryptogamesa  et des  plantes  herbacé es . L  es  graminées’,  
 qui  ailleurs sont généralement molles et flexibles;  pârtidpéisît ici de  
 la  rigidité des ktirès plantes r an en  voit des  exemples remarquable  
 dans Kiunwla âistichophylki, décrite  par M. L abillardxÈre,  et  dans  
 une espèc$ ilc festuca que  j’ai trouvée sur la côte Occidentale , dont  
 toutes les  feuilles  sont  autant  d’aiguillons. 
 La  pl upart dès, plan tes. de  la Nouvelie-Hoiïande .appartiennent  
 à  des genres nouveaux ;  et celles qaaise Tattachent à dergenresdéjà  
 connus* sont  presque autant d’espèces  nouveïlesr 
 Les  familles  natureüès  qui  dominent  soiit  cellesides  prêtées,  
 des  bruyères, des  composées*  des;légumineuses  et  des myr^ib'rles'.  
 Les plus grands arbres appartiennent tous, à cette dernière famille, .et  
 presque exclusivement  au  genre eucafyptüSy 
 Les  famiiléS’doMt je viens de faire mention,  sont très-abondam- 
 *  ~ L . e s -rènfermënt  mousses,  1 
 ment  répandues, et se partagent une  grande.partie de la végétation.  
 Cette observation prouve jusqwà  quel  point le système  des familles  
 naturelle!^s^cl aocord  a ve *la   marche  wë  la nature,  qui  rarement  
 isolé  les  espèces,  mais  au  contraire felOéuiiit presque  toujours  en  
 grand  nombre  sur  un  même  sol  èt dans  un .thème  climat. 
 Les  plantes même  qui  se  rattachent  aux* familles  les plus natu-  
 relles ^dîïsirvent dàns’ïa* NôUvêlle-Hollânde dès caractères  qui leur  
 sont  propres ; c’est  ainsi  que'beaucoup de  l^uminewès  &ônt  à corolles  
 papiiionaeées  avec  des  étamines  libre!;  que  pfejSÉéurs  sont  à  
 feuilles  opposées-*-et* qu’une  grande  quantité  de  mimosa  offrent  lè  
 Singulier eaiactère  davoir dans leur -jeunè  âgé  dés  feuilles pennées^  
 mélangées  avec  des  feuilles simples.-'  - 
 Ap'res  cet  exposé rapide  deliïétat général de; la  végétation  dans  
 la.Nouvelle-Hollande,  je jfëÜs ren  présenter  un  tableau  suceSact  et  
 particulier pour  les  difETensdieux  que  j’ai tour-à-tour parcourus. 
 I^es  parties  de  la Nouvelle-Hollande où j’ai‘sabordé, skuéesentre  
 tes' tropiquels-Jou  dans  leur  vofeinÿg^ sént  ietrfârquabies  pat  lexir  
 affreuse  stérilité? Sur  l’île  Bemrer / sur  la presqu’île  Péron,  sur i’île  
 jDepucfi’i*'  je  n’aKpaéTu  un  arbrô  de  dix  pieds  de  hauteur;  je  n’ai  
 trouvé  âueuhe trace  des  palmiers  si Constamment  ètsilahondam-  
 ménf répahdut^sirr Jtolités  lë^e^iésdéï'l’Àsre situées  entre  les  tro^  
 Ç iM lF ?  quelques  figuiers,'quelques mïtnosà,  s’élevant  avec  peine &  
 la haute urde quatre  à cinq pieds,  quelques-wdzara? hérissés ‘d’épines,  
 sont  les seules  plantes  analogues à   celles  des-autres régions équatoe  
 riales. Cependan t,, dans ces tristes parages , et sur-tônt sur l’île Bernier;  
 plusieürs plantes, pour la plupart  nouvelles, intéressentie-isotanistêi  
 Nos  herbiers  en  réunissent une centaine d e t t e s ,  parmi fe^qtillS  
 je cite ici: 
 'ü n  meUlfaÊÊ;  et  un leptcsperréàm/ dont  les ïàmeâhx rampent'sdr  
 lès dunes  de» sablé  motivant  dè wCêfté*  «■ 
 t  Y,I<es  plantes  quêtai  rapfeoMées  çtadffiiëur  la; plupart  iKra^feHWWS  non'encore  déterminées, 
   je  ne  (ftm^prai^e  myfe5è'/r^iïe  gen^fîqifte.  jH 
 Z f y k >: 
 Baie des Chieoe-  
 Marïs*.