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 blessures  profondes» que  ces:  animaux  se  font .»entre  eux,  ou  qu iis  
 reçoivent  de  leurs  ennemis.  Les  Angiors .’eux-mêmes  n’empioient  
 pas  d’autre  moyen  contre  les  coupures  journalières  e tl souvent  
 très-grandes .qu’ils së» ifont.ennd épouillant ces  animaux,  en dépeçant  
 leur  graisse,  &c.;;et rien » e s t comparable,  disent-ils».à la  promp-  
 titüde.'avec  laqùelleæes -coupures  guérissent  - 
 La  peau  du  Phoque  à; trompe  présenté  dè  plus  grands, avantages  
 que  toutes  les  parties  dont  je  viens  de  »parler.  Si,  par  la  
 nature»de  son poil,' très-court  et  brès.-rude^ielle^se  trouye*exciue  
 de  la  classe  des  fourrures  proprement  dites  ,j son  épaisseur».et  
 sa  fpr.ce  la  rendent  très-recommandable  pour  d’autîLs.. ouvrages  
 domestiques» : i on  l’emploie  à  couvrir. de  grandes ïet  fartes^malles, ;.;  
 pn  Festâne  surtout -convenable  pour-les  harnois  despchêvaux'et  
 des VokureSi  Malheureusement  ceiieHdesrvieuXidndjv.iidais, -et dsè|l  
 iors les plus précieuses.par  leurs dimensi,oni>.et par  leunfcpaéjl'sont  
 les plus; mauvaÊles-jbà cause des nombreuses  et larges cipatricessélont  
 elles •se- trouvent1 couvertes. 
 Les petits avantagés dont je viens de parler,  entrent pour p e u  de  
 chose dans»le but essentiel desbétablissemens Anglpis steaces rivages,'  
 63e$tî à la  graisse  seule' clés  Eléphans  marins» que 'les-armateurs Brb  
 tanniques: en  veulent ;--elleriést'  seule’" f  objet  immédiat  deudeurs  
 entreprises  et  de  léurè expéditions  lointaines  :  elle  le  mérite, bien  
 à  tou^égaïds^.’soit  par  $0®  abondance-,'tsoit  p a r.la   facilité»  d»g  
 sajhéparatfonçsoit  enfin: par  la  qualité  de  i ’huile  qu’elle fournit.  
 En  effet,  égal  p o u r;les  dimensions  à  plusieurs  grands•;eém<pés,  le  
 Phoque  à  trompe  ne de- leur  cède\nullement  pour  l’épa»isseur  de»  
 la  'couche  du  lard»  qui  l’enveloppe.  ÂNSOiîf  n’a  point ’ exagéré y  
 lorsqu'il  a  dit  quelle  ‘étoit  de  plus.d’un  pied.  Aussi  la  quantité  
 d’huile  qu’un  seul  de  ,ces  animaux  peut  fourn^..'É»t&eJIe.prbdk  
 giéusey  Les  pêcheurs  l’estiment,  pour  £&, plus  gros  individus;-, îdç  
 y od  a Ç7fS  kilogrammes  [  à  15©p> livres];  , 
 Aussitôt 
 AUX  TERRES  AUSTRALES. 57 
 Aussüèt  que  1 animal  eik  tué-;  on.  le-Mépouiffe ;  puis,  avec  de  
 larges, iranchoirstbien  a.’èàrés^; pm fenlè^é  la»  graisse  par  longues  
 bandée:a-peu-présî,tçomme.  cela-se  pratique  pour,, le 1 dépècement  
 de la Baleine  :  on  coupe  ensüjtçjpettégraisse  en petits» cubes,  et on  
 | k   fait  fondre  àpietkifeu  dans  d’imme-nsés^haudieres  dressées à  cet  
 effet  sur.  liéprivâge> : -.lorsqu’elle..à.»reçu de  degré,de  cuisson  .jugé  
 necessaire,  on  la  coule  dans  des  ^.pnéaipSToutê1 cette opération  
 est  si!  ikc^eTet  jsiprompte j  queÆs.'dix  hommeîi.étâbiis  fur &   
 King  pouvojenr-aisen&ènt,  par  jour,  faire'  l i v r e s  ,d !h u ile y   
 compris de.  tèmps »de  la. chasse / du  (^io,upf|êînent »,  du  dépècênfent  
 et  du  transport..  A.ussi  tO'u|S|jds  futâilfès  qu’on ja»ypij:  remisfë|â  ces  
 hommes,  étqjèpt "•ei»l|sspi^rf|^e^s». doiigT temps,  lojsquejinous  
 arrivâmes  à ,l-de Kfogiè t*le^  chef de.^éiitâbli»ssJ^^4^^plàîgnQit  
 de cp quejàtês armateiirs;ne'dui fo*Lirniss(pâj\ifpas  1 a?1 vingtièmqpartie  
 de.jcé'Ies qù’il  aujoic pu  rempl i s ^ 
 'i  La  quantité-  dé ,sub5tanpe\p.Ié&ne,usd  qu’on  ret(i|e'jde  chaque  
 Eléphant  marin ^ est ^ssez,, copstâmmeiit prppartiqnné.eiau  vo'Jume  
 de  1 animal,  quels  que  :S .^ e n t.^ a ille u r^ ^ ^ ;S ^ è lfe è p S o nm a is   
 m ÔincLL-dans ^>&^|j.os^ndividqs  époque 
 singulière *■ de  la  mis et-bas îet  de, 'fcdactation^Ju|jM|s. mâles^fét -4gs  
 femejie|g re stent  plusie.urs\sémajm^E,de;||urÆd.^a^s|prendfe; auç-gpré  
 nourriture. Quanp.à la qualitéponidsbsdr^piaucu'ne difierenf;e. biçn  
 sensible  entre 1 huile  fournie par i^Jeu|i£s»Qu par J,|sV:^içux'i;par. les  
 m^ u  Par  fo5  femelles :  chez  tous  ell^ ^ ^çgaltemQnt« bonne, 
 SSFdent'»à *a V9,IïteF‘>s,-et .véritablement elfe pèt eneô|<f aulffSuis  
 de^ M s; qu’ils,en ont fajt^pré^reê^ÿi^ ^ ^ ^ B^ÂngfoS  
 du »Phoque a trompe,est limp;rde}>âno^éffetf»et»nei.pojjtrabtp  
 P0!?1'.  ce  faTi.ce  dont  on  u dfer Fhtple 
 de baleineau de.popàoti. Empjj^^ 
 elle» iÿ le u r   dés'# 
 gréable ;  elfe  fpumi.t I;Ja  lampç 
 t o m e   i i .  •  p j