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 tandis"^qüe lès autres®ffili'dierit ,  ët  sa décision déterminoit la leur. 
 Ces onëohstan cés |f| qui  enflanimoient sonve^iâ^age  ou  son  *géaie-, 
 . étant Hpas&iës  iP devenait  dune  ' naïveté ïdrénfknt -, 
 d?uht cètejdSjkanèèÉitdïÉe têp&®iï$0p:-tnnj  .ffooiilfilC-, 
 toit  tout  ie  monde  ,  il conv-enoit  d#ré-s uravdr^ ^tff j#i- s’-offeiïsoït  
 •point ; B W B B M   :H IË p É  u n e !M 0 éM ë1 indulgente  potirfc les  
 défauts nde 4| lp  eck®pâgfi©nsi!*%t-ne  remarquait-  que ;iiâtesfbôn®es  
 (ptaii^^ykînaiSïf ne luï^nt.'enfipWnséëi'de  gfe^anteivd’âvoir  donnl  
 un  avis  utile,  ni  de-rappelef-que,d^s>t%lte©^ 
 Vetioit  repenti  de  n’avôk  pas>suiVi‘ Sè's-SG©n'sèils.^#i-iÉ['uefquefois  il  
 dfeèit: ce  qffifjavoît fait >'tslksii donnoii'dëfefllogèsy cétoit  naïveté  
 tet  non  p»int?i^ite'M;  damais  il  ne s© Gomparoit'atef-aütïeày-.et 51  
 ioüoit?§e^tivâux  aVe<S?plus  de  piaïsiri^tinéMdôüoit^itH^ênie^  
 On  avoit  dit  dans  un  journal*  que  notre  admiration pour-Je?  
 #pyâ^®*i  é^ i^ lM ’îkpüS  empèbhoit démentir  tout  le méidtë'fd^  
 voyagfeinr françois,  et-onff avoit mis auJdfes§às *iii®*ihomme&jtsè^  
 ment çéièbfé^  il  en  Fut-c^êïheniënt blessé,-  et iiiaflâ^îîez; leîfoUr-  
 naiiste  lui  demander dé se  rétracter  :  « J© ne*.«craiJls  point 5  disoit1  
 » 41,  qu’on m’âcc©sè d’approuver une  telle  exagération; M tB ’c’ek  
 »  une  injustice*  et  il- suffit  qu’il  soit-questioh -de  mol-^pour que  
 33  j’exige'  quefièsôit  ïéparée.  »  1 
 Quant à^fen  dé&intérêsseferén’fc,  à  gd'géfiérôsüéç  il «nf-défis  
 voyages  de  fréquentes  occasionsId’en  donner dÇ£Bppet|v&sJi Ayaô t  
 •rencontré  (fes  François  qui, : pendant - iâJ^réYoludon,  avoient mm'  
 forcés • de  s^Oxiler  dé  leur  patrieJpet’ <jmr 
 n ’âVOrent pù réGêroir de  leurs  parêns  aucun sçeoUrSïdl  leui^ofïrit  
 tout ce dont  il  pouvoir disposé? /mn-leUr  assurant  que .les  troüblès  
 ayant cessé,  ils  pourroient facilement .s’acquitter envers lui.  A   file-  
 de - France  On  lui  proposa  de  lui  vendre  divers  objets  dont  il  
 croyait  htilë  d’eniichir  la  Collection  destinéte  au; ‘Mtfséüm  :  il  né  
 balança  point;  et  cë  qu’il  avoir  épargné  sur  ses  appointemens  ne  
 lui  suffisant  pas  pour  en  faire  l’acquisition-,  il.  emprunta  une 
 * S p  TERRES-AUSTRALE S.  4yy 
 somme-îass^z..considérable-/  La  première  chose  qu’il  fit  à  son  retour  
 yfbt  de  se, procurer  fonds p;our  payer  les dettes -qu’il  avoit 
 co'ndacféèsl^ 
 cï  'Le Ministre', fi'ugeant I que  petite  pension  qui  lui  avoit,  été  
 accordéi^^iisoit^àbpeffleià^s^i^es^nsu^voulut  ie nommer  à  une  
 place  honorable? et- lucrative  :  eMonpgigneur?,;: -lui -répondit-il,  j’ai  
 ^c?Onsaferéfttma?AM aux *s©rfsnUds ; 3§u%une'j fortune  ne  saurOit  me  
 33,-détemim'er ^donnerj’mon  temps. 3  d’autres  objets*  Si-j’aveis  une  
 » place,  jeyvioïidîiOisien  remplir Jes;fdqvoirs,  et je ,ne pourrois  plus  
 33  dispd^é^«de moi.  » 
 Aussitôt  que Péron  eut j^4?chargét de  Ja  rédaçtion  d%fypyage,  
 il se,fixa-à Parxs dans un petit.appartement-voisin du,Muséum, avec  
 st>n amf «]iï|sîsEORÿiJ; né 'seperrnettoit  qUeKle & dép en ses, né cessairés  
 j^uM^fraviaux.  M avoit  demandé  au,Ministre-la permi§sj:/an de  se  
 préseffl-ter-efiez 4ui av^t^a-bjt le p Lus s iMpie^^n/ ét© it point mépris  
 pourtfcs-U'Sages^i'OCtoit pour ne-pas  priy^i^s.^urts,tde,s, économies  
 qufil  pôuvoit fàrt;é. .y 
 . ->Cependant  la maladie  de  poitrine  dont  il  étoât attaqué ^faisoit  
 -dgs< progrès  effrayans  :  elle  fut  encore* aggravgé'tpar. le chagrin  que  
 lui causaïa mort-  de  sa, mère  :  il  sotÆoJt -beaucoup..,  la  fièvre  et la  
 toux nè le quittaient plus j  1/ss remèdes ne produisaient aucun  effet.  
 Biéntat<vii  jfcgtapque  son mal  étoitdncuraMe \  et,regardantygomme  
 fu t ile   de  siôccupèc de  sa santé,  il sut- vaincre  la douleur pour terminer  
 quelque$-uns»de ses travaux. ;MM. C orvisAiyr et.Kéra-udreïj  
 lui ayant conseille d aller .passer un hiver -à Nice,  ii  crut devoir céder  
 à' ieu^pn&ëiùdo,voyage-lui fit du bignet ia-.douceur du-climat parut  
 le  rétablir.  Q^s-jor%ïl se - livra  au'travail  avec  une  nouvelle  ardeur.  
 Il  passait-ies  ijou}*ifié^§!  dans  un ^hateau vpour ygf^iedln-  deSîmcd^ 
 lusques  eti dés, poissonsÿfet.po^i''commuer  toutes-des  observations  
 auxquelles il sfêtoit livré. (Getoit seulement pouijne pas. affliger son  
 pherfct inséparable aiïiisLÆ^üÈqR, qu’il  consentait à-sentrer lorsque  
 ie j fr Qidt puda  pluie fexpoÿoit  à  de^dangers'dont if ne' /apercevait