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 de  son  ouvrage,  qui  mît  en  ordre  et  publiât  des 
 matériaux précieux,  imçatiemmefi.t attendus du p u b lie ra is 
 les  démarchés  réitérées’que  noirs fîmes à^et égard,  demeurèrent  
 long-temps sans succès; detois alors occupé,  par ordre  
 du  Ministre’  de  îa  'marine i  de  h.  rédaction  de  la  partie  
 Géographique  et Nautique  de  notre voyage. 
 Lorsque  çe.travail  fut a c h e t é  Ministre de 1’intérieur me  
 chargea de  finir le second volume de la  relation,  commencé  
 par PÉRON.C e  n’est point un sentiment d ’orgueiï  qui  m’a décidé  
 àentreprendre cette nouvèlle. tâche ; le talent du premier  
 rédacteur  ne  pouvoir  que m’interdire  un  parefl  sentiment  :  
 mais  j’ai  dû  sacrifier mon  amour-propre  à  la  gloire  dune  
 expédition  qui  a  produit  dé  brillans  résultats1,  ri  m a  paru  
 que  je  devois  à. la Marine  françoise  e n   général,  et  à  mes  
 compagnons  de  voyage'en  particulier,  de  mettre  *ù s   fe|'  
 yeux  du  publp ^es  faits  qui‘ les  h o n o r e n t^   qui  doivent  
 êtrefpur eux dés  titres à la bienveillance  du Gouvernement  
 l’Europe. Jîavois sur-tout ce devoir  
 à  remplir  envers  ceux  de  mes  respectables^ collaborateurs  
 morts  victimes  de  leur  zèle  pour  le  progrès  des  science^:  i 
 Il  étoit  indjspensable  que  j’apportasse quelques modifications  
 au plan  que  PÉRON avoit  adopté j  et^eependant  je my  
 suis conformé "autant qu’il"ma  été  possible.  L’auteur,  qui  a  
 surveillé  lui-même l’impression  du  texte jusqu’à la page  a 3  1,  
 voulpit  donner  à  la  fin  de  son  livre  un  tableau  de  la 
 géographie physique  de  la Nouvelle-Hollande  et  de  la  terre  
 de  Diémen  ; mais  il  n’a  laissé  aucune  trace  des  vues  qui  
 dévoient  le  diriger  dans  cette  partie  de  son  travail  ;  j’ai  
 d’ailleurs,  traiqé  ce.sujet)assez;au long  dans  le  texte  Géogra-  
 phique et Nautique àe, notre voyage.  En  évitant  ici  ce double  
 emploi, j’ai  cru devoir y placer d’autres matériaux qui ne sont  
 pas:  sans  intérêt,  tels  que  le  fragment  d’un  mémoire  de  
 MM. Peron et  Lesueur,  sur Vart de  conserver les  animaux  
 dans^les-m élections  zpoiogiques ;  un mémoire de M. LesChe-  
 NA ült,  sur  la  végétation  de  la  Nouvelle - Ho Itande  et  de  la  
 terre  de  Diémeng  une  notice  sur  Vhabitation  des  animaux  
 marins,  par MM.  Pé r o n é   Lfi'SüfrUR;  enfin  jaî  terminé  ce  
 volume par U touchant Êlogè de PÉRON,  par M. Deleuze. 
 Le portrait  de  notre  .savant  voyageur manquoit  au  frontispice  
 d e cet ouvrage, ;II paroîtra aujourd’hui d’autant mieux  
 placé,  qu’onj|aimera  à  y  trouver  ses  traits  rendus  avec  la  
 plys  exacte  fidélité  par  son  généreux  ami M. Lesueur, 
 La disposition des  cartes qui dévoient composer la seconde  
 livraison de FatIas,exigeoit aussi quelque modification. PÉRON  
 avoir jügè1  convenable  de  faire  graver  vingt-quatre  cartes  Ou  
 plans  difFétens  sur  deux  cuivres  de  format grand  colombier  
 et de  format  jésüs.  Cette  disposition  éflbit  peu  élégante,  et  
 sur-tout  peu  commodévj’ai  préféré  de  couper  ces  grandes  
 planches  de  manière  à  en  fafifë  dbuze  ifun  format  égal  à  
 celui  des  gravures  déjà  publiéèfc! 
 Je  sens  tout  ce  que  certaines  parties de  la nomenclature