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 l’air  s’épure,  et  l’humidité  diminue  :  souvent  une  petite  brise  
 de  l’Est  survient i   elle  se  fait  distinguer.  par  une  douce  température. 
   et  par  une  grande  sécheresse  ; ; <sous'  .son  influence,  la  
 dissolution  des-vapews  qui  pouvoient  rester  encore  .suspendues  
 dans  leA  couches  inférieures  de  l’atmosphère,  ne  tarde,pas  à  
 À opérer ;  lar  sérénité  devient  parfaite,  et  l’hygromètre,  du  tbo.®  
 degré  de  son échelle,  redescend  précipitamment  jusqu’au  §<l*rÆt  
 même au  60.®  . 
 T e l  est  le  cercle  ordinaire  des,révolutions diurnes  de  la  température  
 de  ces  rivages; à  une matinée fraîche  ep.fc)^s-sè(^,-s^qfiède  
 Un  jour'  brûlant,  terminé  par  une  nuit  excessivement  humide  et  
 froide. 
 A u  miliep  de  ces  .vicissitudes meurtrières,  l’habitant  du,.cette  
 terré  malheureuse  eût bientôt  succombé,, sans  doute ^ si,  dirigé  
 par un  instinct  toujours  sur,  il  n’avoit,. cherché  de  bonne- hejare,, les  
 moyens, de-se  prémunir  contre,  leur  malignité.:  ; 
 Le  premier  de  ces  moyens  est  incontestablement  celui  sde^e  
 préparer  des  abris  dispensés  de  manière*à fournir -pendant fe.jour  
 un'  ombrage  salutaire*  et.,  durant  la nuit,  iyi  asyle, indispensable  
 : contre  la  froidure  et'l’humidité,  Cette .double  mt,enfrom(se.u:epr.o-  
 duit  avec évidence-, non-seulement  dans  la  forme ; ^ . ;e$bane^que  
 nous  avons  décrites, ,  mais  encore  dans  la  .disposition  <£e--^frur  
 ouverture,  dans  le  choix  des m^fêri§,ux  dont  e-IIe$*§gtcpmpo§§nt;  
 elle  se  reproduit  jusque  dans  çes  feux  qui,  plaGçs, précisément,en  
 face  de  la porte,, et  tout  près  des  habitations r<p3euvj;nt  répandre  
 une douce  chaleur au-dedans „.et  repousser à-^extérieur  c,es-innombrables  
 légions  de  petits  tabanns  qui nous  poursuivoient  impitoya-  
 blement  par-tout. 
 Quelques avantages que  l’indigènepuisse retirer de  cet ensemble  
 de précautions,  il|  cessent  d’exister  pour  lui  lorsqu’il e|t -contraint  
 de s’éloigner pour aller à la recherche  des  alimens dont  il  a besoin. 
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 i$ans  doute  1’expéri.enee  lui,,aura.suggé$é$  dans  ^es^as,  la même  
 ressource ;'que Me,  révéla  aux  indigènes» de  l’Afrique  et  de  l’Amérique*,. 
 celle  de  $*ensevelfrï«pi  milieu  des, sables.. Cette  pratique  
 singulière, dont plusieurs,^|>yage,Urs-ont parlé,..mérite d’autant mieux  
 de npus arrêter un  instantfi<ÿ..,,qu’elle se,-rattache  d’une*manièi-e plus  
 intéressante.à  fiobjet  de mosy recherches  actuelles. ,Ce  fut  dans'çe  
 dessein  quet-je  crus  devoir entreprendre,  lo»d^otrg;;^j,Qur  à.Ole  
 Bernier,  quelques  expériences directes  sur  la  température de  l’intérieur  
 des sable^u^reCouvrentp^-tpifr^Jie^Me.  Pénétrés profon-  
 démentpar  la  chakur..^^j8â;ur. iisr^<§msp$y ai^&t, en-effet; durant  la  
 ,nuit. une  températurfi^beauooup  plus.éle^^dfS  beaucoup  moins  
 variable que  qeHe  de j ’atmasp hère. L e   thermomètre de Réaumur,  
 plongé*  pr^fendeur. de jjbi à  80. centimètres 
 *[$! pieds à  2  pieds  et  demij*,  ne  descendit.pas^au-tl^sjpûs  de  i;6%  
 et de&vvariations  de  fhygrqrnètfe  sfe soutinrent,assez  régulièrement  
 •tde ^.^At^Vltandis  que  le  même  instrumentai la même  heure *et  
 au’ même,  lietL j, éprouyait "des,,;oscdlations^fre  -pcaldet  que  le 
 thermomètre  desoendoit  de 
 #  A-iûsi'des<\u^ag,§s^Ies  plus^jaguixerssjdês «peupjfeg|jSfe .-rapportent  
 .s0uvént4à'Kétude, la plus.r^PureUséMesîphérumi^l^SÆd'e  la nature.  
 .«fejCéest  au  même  esprit  d’6b^^p|icuA,( o u ,  po,ur_mieux*.dires  au  
 même  instinct  du besoin,  qu’appartignt,l’arigine^bs^etrftites,,sou-  
 terraines  que;  j’ai décrites.  En effet,  toujours  errant  sur.le rivage*  
 poussant au  loin  ses, excur^pns^j^urnalières,, rin4igèney.?épuisé,,de  
 fatigue  et. <4è chaleur,  eut, souvent ^ccasjon .devise reposer a, l’ombre  
 .de,quelque antre profond,  de quelque grotte^,»sj^usée par  la. nature:  
 il  dut souvent^ echercher  un abri contre . des  averses  soudaines ^.jl  
 dut  enfin ry  trouver,s au^miJieuï  des  'lyaits^^es ply&  froides,  une  
 température  plus  doue*  et;pljUSé;fg4liV‘,que  danssa  cabane.:,de  tek   
 endrqit|,-. dès-lors,,  durenuj»attacher  davantage,, e^sam- dputp il  s’y 
 ayez  J.  mraâ'iqiié* ™ LtîSSÂN, J«u|m  èqn.Vopra la mer  du Sud* 
 septentrionale,  p et  RA’|ENEAU  IDE,  . ei^i68pP»