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 Maria  est  leur  véritable  patrie;.c’ést  ià  qui!  seroit  fxoisible  d’en  
 charger  des  vaisseaux..  .  .-Gomme  i’Haliojis  gigantea  du  cap'  Sud,  
 elles expirent au port du Roi-George, après avoir éprouvé,  comme  
 elle,1  une  suite  de  dégradations-presque*'insensibles,  i l ’js$$«rai,  
 mais qui finissent pourtant  p ar anéantir!’espèce. 
 Il  me  seroit  facile  de  multiplier  les  exemples.;  mais  ce  que  je  
 viens de dire sur la pins  grande  et sur la plus belle  coquille dw-cette  
 partie  du grand  Océan  austral,  suffit  pour prouver ■ que- les'Mmaux  
 originaires  des pays froids  ne  sauraient  s’avancer  impunément jusqu’au  
 milieu dès  çùnes brûlantes. 
 D ’un autre  les  animaux  de  ces .derniers  climats^nerparpi^ènt 
 pas plus  destinés  à  vivre  dans.les pays-froids-pet  notre  propré  expérience  
 nous  en fournit  encore  une  preuve  bien éclatante.  De.  fptos  
 les pays  que  jrai vus, il  n’eirest point qui  soit comparable  à Timor  
 pour  l’abondance  des  coquillages  et  pour  leur variété^; lùnrjdblesse  
 de  ces  bords  est  véritablement,  en&lè  genre,  ali-desàus'  de  tonte  
 expression :  plus  de  vingt  mille  coquilles,  appartenant  à^piUsijÉÉrs  
 centaines  Æespècér, y   ont  été  -réunies  par  -me!  EbfÆien ! 
 de  cette  multitude  prodigieuse  d’animaux * ii  n’en çs^.pas ;un  qui;  
 j’aie  pu  retrouver,  Soit à  la  terre  de  Diémen, isdit dans  les  partiéS  
 australes  de  là Nouvelle-Hollande ;  c is t  -à  la  ferre -d’Endrachfj  et  
 conséquemment  aux  approchés-1 des  régions  éqüatôrialès-,  qUon  
 voit  paroître  quelques-unes "de&i coquilles  Timoriennes. 
 C e  n’est  pas  seulement  pour  lés g ‘espècds  que  Cëft-e  excl'ùéion  
 singulière  a   ïMa;  on  l’observe  aussi  parmi-ies genres.-Sans-'parlér,  
 en  effet|  de  ces  Crassatelles,  de  ces  Houlettes,  de  "’Gés/Trî-  
 gonies  sur-tout ,  qui  paroissent  être  si tarés  àf  létât  de  viè 'dafiè  là  
 nature,  il  est  des  genres  dont  les  nombreuses  espèces  Semblent  
 avoir  été  presque  exclusivement  attribuées  à  telle  ou  telle  partie  
 du  globe ;  c’est  ainsi,  par  exemple,  que  les  pays  équatoriaux  
 réunissent  une  multitude  de  ces  Cônes,  de  ces  Olives,  deMces  
 Cyprées, &c., que l’on  connoît à peine sur  les rivages  plus froids de 
 Pipi et dedfautre hémisphère, Ainsi ;  tandis que Timor, et toutes les  
 fil3*^ÉÉfrï fM. ;fburmdé '-<4 §hrillans  coquillage?,  deux  ou  trois  
 4$fe?pufeS'>  osen£  à.'fé^ie'sp  montrer  dahsHes  
 parties'australes^de  la  Nouyelle-HpUande.  C ’est-à  la  hauteur  du  
 port  du Roi.- George  qu’on  y o i i  reparol^^véc  quelque,‘épiât  les  
 ÿ lÉ é s  4gÉ^Jgei}ress pompeux ; BU  spcçldent,  pour  ainsi  dire,  
 aux- Phasiarÿëljei,  auX.Ha#ptj|^a||continuent,  en  l’embellissant  
 admirable  ^^ell^|géographiqtj%.^sst productions de  
 lanat|^.f Envisagerons ce point dé vue,  Iaisance me paroît offrir  
 unéinouyelle-'earrr|irfetàHSfi  utile que  brillance à parcourir,  et dont  
 ll^^IllesdRésf^  gépgraph^xoolfogrques' de- lyU'R^ LagÉpède ,  
 erlepréçi’epx travail hydrograp^c^^0,lpgique;Hè M, de Fleurieu,  
 ont  giorléusèmenf- marqué  I^%ierture. 
 Je tyiens  dp  terminer  tou$|e.  qui |f<|npeme  l’histojre  physique  pi. t.  
 ej£n?îprelle:  du  poj$t  du  Roi4Gneorge.  Par  sa  position'à  l’extrémité  
 d|  làflpte  dp  lai^ppyelle-Hollaudè,- iii/étàblinJpour  ainsi 
 df^j,-|la  ligne  de démarcation qui existe entre  les animaux du:Nprd  
 eilèeu^du  Sud  de xieyàjstè  continent,,**s^f^*§\ dénier  rapport,  il  
 mfiitoit bien  le  développement  plus pàrtioiilier  que j’ai  cru  devoir  
 donner  dé^^iptiprn'G!es‘tfa.ux 'détail de nojéeséjour et  de  nos 
 travaux  dans» êê^pdrf  qu’il  convréjrt  dë!$tà%er maintenant, 
 -'Tprsque  V A N ^ 0 ^ E R .ti^ « i  ce?>logions,  il  faifpif  route  pour  
 la,  Q :  d’Amérique,  où  la' saison  Ipi  fàisoit  une  loi  de  se' 
 rendra j e   plus  promptement  possible^ ce  navigateur-  délèbrç  ne  
 pouvô-it-donc  guère''employer  à  la  reconnoissance  du  poyt  qu’i|  
 venoit de découvrir et de s^s  environs, tout le  temps,nécessaire b un  
 examen  détaillé t,aussi ne  tardames-n-ous  pas  à noü§,apercevoir que  
 là carte Anglaise  était  assez  incomplète et meme  assez défectnpuse  
 mr  plusipurs  points,  pour  qu’il  fût-indispensable  dp  la  refaire.  En  
 conséquence, M.,|ù F re yc ine t  fut  chargé  de  revoir le  havre  de  
 la Princesse-Royafe  ;  M.  Fau r e   partit  pour  visiter  le  havre  aux  
 Huîtres et le port proprement dit ; M. Ra n ^onnet fut  expédié vers 
 T z   ,