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 rassemblés:  Dàns  le  X X X .e  chapitre ïdeieèt ouvrage|  je ^reviendrai  
 sur  cette^circonstartce'remarquablë  de'  la ^température  de  césxlti  
 mats,  et je  dirai  quels moyens  l’homme sut  opposer« sardangfereuse  
 influence..  . 
 A   petef'  le . jour  commenç.oitt à  paroître,  et idéjè*  noûs-avions  
 repris  la'»suite  de.nds  opératidnsigéographiquesi  . 
 Au-delà du  cap Vivonné,  est l’àrise Suffren,  rempl ie-de-bas-fonds  
 comme  'lës^précédentps^et  qui  s’en  distingue - par  un  groupe  de  
 roehes.placées vers, son  fond? Le  cap-'Thevenard  la borne au Nord,  
 e t là  commence, la  baie Murat  proprement  ditg,#^0us  en ■ reconnûmes.*' 
 toutes-4es sinuosités«;  et bien: loin  d’y ’décohvfir  1 embou-*  
 ctiüre de-cet immense détrort que noUs^cherobions, nous ne pûmes  
 mime  pas .y reconnoître  la plus' foible  trace  d’un ruisseau  ni-même  
 d’une  source intérieure.jj  - 
 J|| Tandis que  vers  <%ttè  partie  de  la baie  toutèstàfâ^æ£é]^Ge&' *se •  
 tro u a ien t  ainsi  détruites,  MM.  Fa u r e 'et 
 début  qui  sëmbloit  promettre  davantage,', arrivoient* pourtant  à*üx  
 mêmÉs résultats.  C ’étoit  dans la partie de  l'Ouest que  èps Messieurs  
 avdient-fea  l’ordre-de  së porter en partant  du* bord. letméme- :jonr ,'  
 à-la.meme-heure  que  nous-en  étiooeppart^hous-mlmfest.- 
 Aprèsrune  navigation  de  quelquesrhéurès-,  ils  arrivèrent, par  le  
 tfayers d’une  large  ouverture,  qui'leur--parut être  celle-d’une assez  
 grande  rivièreç^ils  s’y  enfoncèrent,  en  dépàssant  dem^oaps,  qui  
 furent  nommést*  Beawforx  *et  Câp,  déiwTQe. j   ma|s^  
 banc^detsàldqsè .‘montrèrent  de  toute, part  ;  la  riv^tgauolie  étoit  
 couverte de marécages  inabordables..  . En vain ils voulurent poursuivre  
 leur  ro u te le s  bancs  de  sable ne  tardèrent pas à  les arrêter;  
 et  en  s’approchant, davantage  encore  au  milieu  des  obstacles  de  
 tout  genre,  ils  reconnurent  que  des  marais  immenses  occupoient  
 tout  le  reste  de  l’enfoncement  au milieu  duquel  ils  se  trouvoient,  
 et  qui  reçut  le  nom  d’Anse  Tourville. 
 Deî-f'ënsèmhtede>èes>ïecher.0h'es‘>  il'résulte  donc, 
 - Qu’il  n’existe-$ur  ée ’point  de  la  terre  Napoléon >  aucune  pj  
 frâfceV’de  d é ç o i t ,  ni  même  de  rivière  intérieure  ; 
 2.0 Que  la  baie Murat est  obstruée  de  brisans  et  de hauts-fonds  
 qui la rendent très-dangereUsist/ même  pomplés?plus., petits  navires,  
 et  ijà’i le n   ïaut  dire  autant ‘des- anse%rfo mineuses  et profondes qui  
 sè’rattachent'l'©ett-e  baie  Ou  quiuse..-trouvent  dans-son  voisinage. 
 C e tm ■ triéte?éerChude’étânt;adqari’sç-/,  nos:observations  se  diri-  
 gèréàt  d^eOotinènt^^eps'ïlgf^s  méme^u%constituent| l’archipel  
 Jds^phinfeOët .su'rle'sqùelleswl  con^i^mt id^abord, de  jeter-  un  çoup-  
 d’cgM %én'éram^è|it  îles!  de^'fdhoer-lçs^grandeu^ composent  c.et  Pt  
 archipel (f l'æ-plus  g'iapde  nt ÆatJ|^ns.lraI^t@vhé^*dujÿGontinent,  e^t  
 tm   Eugène / ë ï lë  a  troisdieues  de  longueur en^Viron^sir une  largeur  Pt  
 moyenne  de . f ' à  •€ 'xiÆê&kMMê^IJormmef: së;  rattache  à  la  pointq  ,  
 ^cident-aletd#ceW^Gii parhnettramée  d^pèïfëÿèt  quejques-ro^has,, 
 Plus  loin,  dans  léifL S. IQ. /-se trouventJji'/e, Eiïsa->y\'Me  Julie  et Xîle  
 Mlzïiliniïpditff&êées- en' trianglè^'Au nord de.  Ia  dernièjegde  ces-des,,  
 tfois.Mèû'e^à  l’ouest di^lîleiE|Égène^sé montré  Toutes 
 bëitÉfes'ômt-'le;Ænêm e aspect' général  <e t«portent  d^s?-tràc;#i évidente^  
 d’une'formation Mmntjihé^et dhr#i lonstitution analo&e^'G® que  
 noiâsv^Mons  dè§ei£i|erda  plus: c^Msidérablfiiud’entip  e lles,  de,4’îie  •  
 Eugène,  pourra  donc  leur  être  appliqué.  | 
 ‘Le»Yo.Ç  à'M: pointe  du^jourv.-je  m’embarquaLdn mpuye^u  pour  
 aller  Visitèrrxette  île  ;  notre, botaniste,-M. 4|BS>G;HE|î5i^M^ÿ-.êt mon  
 ami M.  Les-ueur y prirent  parÆ^cettesderhièffr|^cm^i.opf 'Taiidi^  
 qué xelui'#^enfonçoit*dans  l’intéi^enr  pour,, y fajfe  la;.chasse, aux  
 a-nimaüx  que  feSpays^pouvoit- .offrir,* éî  que  jn^n-ëhgüeucollègue  
 éfoit  .oè'cupé  de  ses4?ï ech.ePphës»sur  l^règn^ivlgétal y je.parcourais  
 deimOn^té Inbords-deda-mer, multipliant-à Ghaque^pas {es observations,^ 
 nt  faisant  à  chaque  pas  aussi  de  nouvelles  comportantes  
 ’découvertëÉhlMn  matelot  nomméyl4E.ÇEb,V:r E  m’açgoropagnoit :  
 nouVarrivâmes-ensemble ^urj|^hoRdxd’nE^i^^60 de  crique  fort