V O Y A G E .DE. D É CO U V E R T E S '
auquel je flbnne le nom spécifique de'-pi^és&mtaxtse'aesjietrè’o%".
il croît? Les épis de fleurs d é ce bel arbuste* sont très-longs et dt|
rouge le plus-écktïnt.
Sur les bords de la mer; croissent, en grande a l^ d a rice y fi<&-
nanthos cuneata., Xadenmthos sericèu‘à\i: feuillage f elOTTte; «Et une '-es-
pècé du même gènrédont leszfeuiilés sont arrontnes^ :
- Parmi le grand nombre de plantés nouvelles du'pôrt du Roi-
George que j’ai recueillies,’ jèJj! citerai r ;
Deux^zesjfèèesVde câsuarina qui ne parviennent pas a plus de
dix-huit pqu®Bs de hauteur;
Un 'eiicafyptûs remarquable par la forme de ses*'fruits, qui.ressemblent
à de petites urnes ;
Un btgnaràa.f arbuste à feuilles épaisses, dont lès fleurs blanches
ont une forte odeur de tubéreuse ;
Un billardtera, sous-arbrisseau qui vient en touffe buissonneuse;
-Une belle espèce de ; ealoropkus, dont feS-feuilles frirèesfërment
d^agréabies panaches ; j
: Une plante très-remarquable de la famille des;àsperg.es:r
OLesifes Jo8^hme!sont>«iblGaïneuses etdépourvués d’eau douce;
les^6ntesÿsècfaes eLraboagries,tiepæroissent croître qu’afvex^règret
sur ce .sol stérile. On n y voit point de grands- arbres. :
0 Plusieurs espèces nouvelles àcjalsala bordent le rivage: <'■
Dans l’intérieur, j’ai trouvé d’intéressant un pïttosporum. qui a le
port et l’apparcdce de l’olivier ;
Une espèce nouvelle de dioenctta, et un westringiat dont le. feuillage
est d’un vert noirâtré* 4
L ’île Decrès est sablonneuse, et nous n’y avons rencontré aucun
ruisseau ; cependant la végétation jrest belle et les plantes ÿiènt®è&-
variées. J’en ai recueilli un grand nombre de nouvelles. J’attribue
la vigueur,de la végétation, que n arrête pas la-stérilité du sol, aux
•roches qui servent de base à ces sables, et qui, arrêtant 1 infiltration
des eaux pluviales, entretiennent une humidité qui est très-salutaire
aux plantés:-?
A U ^ TERRES A U STR A LE S ; , ^6r?
Parmi les^égétaux que j’ai observés sur l’île Decrès, je citerai:
vz L ’espè^e/de ta^ac .dont j’ai déjà parlé, et qui croît sur le /sable
des;1i$oeels3cle&la mer. ...
i mekjfeuca à longues feuiHê&Jiliformes;
Un autre-w^/w^à fleurs jaunesgu^
- Plusieurs espèp|;SÿhouyellpSîdV&'m^/^/^';
trè^-jplie [antkxicump :
- Une plante de la famille
1 Unfâ espace, .nouvelle de 'solarnm ;
Un très - joli et très.singulier liseron sans. lige.# doijt Jes fleure
purptfrin es. et soîkarres^sortent immédiatement de terre et ne ;sont
entomrèesyque-de quatre.,à cinq>u*gès-petâtqs lénilles linéaires, qu’é lis
c^ehe^"sflus' 1 eu'r«'Dar^ile.,..,
■ •" Aüëùn dpi*' lieux de* la NomveHei^^fend^^ù,j’ai,.abordé^ ne m’à
piFert un .aspect plus riant ^une^égQtajtioB, plus^ortçpt plus vigoureuse
que qtes f lu port Ve-stern>;et ^ îçjfois,^tpsilque J0A.sol n’y
est nulle part ati^sijgjén^àiemeiit Fertile. Le pays.a peu d’qtéYatiQn,;
et 6©mmelplup,,eupè endroit^ tels que.,lr|êfles Anglois,.et j ’jle des
Français , ^ ç ,ga^iss^ntr^ue?très<?n^sa^rement .h^bité^, ips beaux
massifs,.de '.ver^urCi qqi Jes .couvrent, |Éà asont .pas autant, détmits
par les mç^ndiqs^ qu’fl. est ordinaire ^d|. le .voir dans d’autres |jeuy
plus fr é quen-téspar.jjêsmatur&ls^ qui d àtisom .de sê. débarrasser. par
le de^.petirè arbustes, qui garnlsrèntfllksolt et qui ^êneroient
leur ^^pçhe<d[jans, Ies;ppretSj£^
J.e a^s ...resté plusioure jours, dajis 4e port: ffiextp.rn, ,et me suis
enfoncé sur quel q i^ points flaps^l’intérieur îiu>UMl‘ ?^r^tout h est
bien boisé ; <fans un grand nqipbre d’endr.ohil 5j’ai trouvé un terrain
excellent et,profond, c o in ^ ^ .d ’uneâm-ande quantité de,débris dç
végétaux et d’une terre argileuse 0 rougeâtre ,. contenant*, à tcp qu|
je ipq|yjg^ un peu de Iqr^G e^terrqmptj^ba se des roefjes.qui
m’ont parü^usfl .flerr-ugin^u^i^«
^ Cependant, malgré |pt!çe, fertilité^ iés plant-ès sont peu variées.
Port Western.