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 que  tous  leurs  bastingages,  iMdurent  contraints de ivenir  se  réparer  
 au  port  Jackson, 
 On les ÿ accueiliitd’abord  avec bienveillance  ; mais aùssitô tique  
 ■ le  Gouverneur anglais  fut instruit  de  f  objet  de  leur -^afrfiement,  il  
 fit  àppèler  le  càpitaine  LECORRB,~et  lui  signifia d,ordrè''dê ’s^idf-  
 gner*  des  rivages  de  la  Nouvelle - Galles,? sous  peine' d’êtrè-arrêté  
 avëG^son, navire  et  son  équipage.  Vainement  ce malheureux  capitaine  
 supplia  le* Gouverneur  de  ne  pas  .consommer ràa^mhte'  e t  
 celle  de sa famille,  en  faisant manquer ainsi l’objeE;d’un armement 
 ètidéjàr[’Entreprise  étoit -sur le  point  
 de retourner à  l’Ile-de-France,  lorsque  riotre-Commandarit parvint  
 &  fléchir - M-. • ' f e r s  >  et  en  obtint  une. permissions dite  pèche “aux  
 conditions-suivantes  :  i.°  que  le  capitaine  L eco'rre  ne  paurroit  
 pas  entrer  dans  le  détroit  de  Bass ;  qu’il  se cOritenteroit?r!rï;'conséquence  
 ,  de  pêcher  sur  les  DeuxrSoeurs,  petits  îlots? escarpés **qiiî  
 se  trouvent  dans  le  Nord  des  îles  Furneaux, -et: qüpji© présentent  
 aucune espèce  d’abri  pour les bâtimens :  2..Q que, dans, aue^n^àutre  
 cas  de- ce ; genre,- omne-pûürroit  jamaisitsé. prévaloiai|de  laperniTS--  
 sion  particulière accordée  l ’Entreprise^  et- que le  ConH 
 mandant se.chargeroit de  prévenir l’administration.et lés armateurs  
 de  l’I le - de - France,  de  l’intention  oà  étêit  le'Gouvernemeriù 'dè  
 la Nouvelle - Galles  de  repousser  de ■ ces  parages  -tousdes  navires  
 François  qui  voudroierit yrfaire  la  pêefeei des phoqtfoft€,5I 
 Quelque  duré  que’ pût  être • la^condition  imposée1 par  feGou-'  
 vèrneur anglois  à M M .C oxwell  etiLECORRE ?  ils • partirent  cependant  
 pour  aller  S'étàblir sur  les Deux-Soeürs-; - mais  à^péinfe  ifs*  
 s’y'trouvdieirt  depuis  huit  jours,  qu’une  violenté  tcmpete'^étpit  
 élevée -, le^navire  fut  entravé icontfe le^brisans  et  mis, ëri. pièces:  
 Dansce= cnielnaufrage, le  capitaine Le<2©rre périt- avec sowfrère  
 et les* deux  tiers  de  son  équipage.. ..  Tel  fut dé  triste  sort  du-pre-’  
 mier navire  -François  qui  parut  dans ■ cés%aèrs ; :et*fes| disp®sitionÿ 
 du  Gouvernement, anglais enversdes^étrangers  sont  si rigoureuses,  
 quîqn  peut  d’i^ffîtee (prédire'de" semblables  désastres  aux  armateurs  
 Eurojfehf  qui, ’dan^Tétat  actùç^e||fchoses'/'foudroient  porter  
 •lètes^SpèdcÉâraQîis  dartS^cés ^contrées dôintaind^*-; 
 A*pr^#-aVoir  .offert' à- n®trê$ipf0rt®në  compatriote'  toutes  les  
 eonsolatrom'-qu’il  était  en  notre  pouvoir  de  lui  donner  alors ,  
 nous  suivîmes  no'tre.vroûtéf -vèrs- le 'détroit' de  Bâss',  que  nous  
 devions-  travers et-  pour'  aliêii. VèèotÆb j-tre^^^  trouvent 
 ÿ'sori  ouVè-rture  Ooeidèmtaiè ;t mai-s d’Ôiage  qüi  StoUs  âvoit  assaillis  
 le  jour  nàêfàeîtdé^ptrè  départ-d’ai^drt. Jackson ; 'fût  suivi  bientôt  
 d’une  tdmpêÿè,  qui'dura y^rësqüe^saîfls-lnterrup'troïr,  jusqu au „li v^  
 décembre.  ■ 
 Pendant JleÊvfoter-yalie,  niMs.Cûmes^èparé^dn.^^^)^?/’ qui  
 marchoiît; ^très-mal,  ainsi*  què  du  navire; Amériéainf  tk^Fanny,  îqui  
 desïÈdip^'asSèr- foidéÉroît  aven; noife.-  iNofelpàî'vmme'ë  pourtant,  
 dans' la  matinée  du  3 ,/~à  doubler le -profeontOire  de -Wilson,?|et  le  
 6*  àu  soir  no'usJ'aissâmès  tomber  I ancre-dans“Ja baie  des Eléphans^. 
 marins.;-'à l’jié;Kinga. 
 Bientôt  après,  le\Casuarina  vint  nous-,Rejoindre;au mouillage4:*  
 il  arôît'Kéaûdoup  souffëf t^End’âûû  notrë ^sé-para;tionî5»scs| coutures;  
 entrôUvfertés^ïird’effort  deâXvaguesyâv©fërafelSl’soin dtêtré  réparées;  
 tefusîles calfats- du .Q’éogr-apîie furent emplô^llà p^ouvrage ?tê¥fdeè  
 le  lendemain;  le  bâtiment  appàBeilla^pour'dMer-ifairella  fetpnnoisf'  
 san’ëfe'>d e l îféS Huntef  situéesA  l’extrémité  NordiGufdjtde’da  terre  
 de- Drémeny En  même  temp§î l’ingénieur -^géographe  -M: -P>A p\RE  
 partit  dans le   grand  canot pour- lever le'.pkndjdd’îfè King^^cette île-  
 n’âyôit,ét'é-jusqu’alors  fréquentéë-quepar  des pêcheurs,  et  la  éârte  
 n’en'  âvdit pas  été  faite. 
 Â   peinè^ces^dispoêitionè-' étoient  exécutéëSy^que  nous1 vîmes.'  
 paroîtpedà  petite- gôë’lêtte ^he  Çümberland,  de- lacofortie' du'-port 
 1 Cette1 ilç.a  été  uécouveîte pat Je ^ptaiirc REE-U^wpm’^ K tn  lai^ëfette'arip«sFrthe  
 Murtihdu. fa 
 f|i>|  4. 
 PI.  XXXII.