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 a» à  conserver dest; animaux^n  ^fesIdaus-'-ûti  autre  séjour  q^Èe  leu?  
 »p&ysnatal.  .  | .  L ’aliment  a&quël  1 ër|3ofssëïi  qu#fon  vient'dp  
 » dépayser  est le  pius'lialirtué ,  e$t  cèlui  qu’iifâùdra  lurpr-o curer ‘  
 » i l   retrouvera’ sü patrie  par-tout  o ù d l  auraSsa  nourriture fami-  
 »iièrëï» g$ ■ 
 J’ai  appris  de  M.  Céré  que  lui-même  sémitlivréautréleis  &  
 de  curieuses  eipérienees  pour  parvenir à'faire  ViV-ré- les -gourtonys  
 âbsolumeftt  dans  l’eau  de  mer.  A   cet effet ,  il  choisit  un-c-ertëin  
 nombre  de,ESujets d’uft  âge  convenable  :  d’abord  iLfes ;*plaça #àn#  
 us tnès-^rand vase rempli deèu dohdëff tous les  jours il rertoüVeloiï  
 une partie de  cette  eau ; puis  11 eftfenievoit une «ftfe-petne meSt^eV  
 qu’il  rempîaçoit  par  une quantité* égale  d’eau  de merVGë piCÉédé  
 exigeoitj  comme  l’on  voit, beaucoup  de  patience ét  d/èxactitude :  
 M. C éré le contînuoit  depuis  ass^fcng^teï^É pduâ?-^|ue  l’êalt lut  
 devenue presque‘aussi salée  que  ceBé d e  la ffierv SSlS quë- k^santé  
 deses poissons ènparût altérée te moins dumonde, lorsqueldhcurie  
 ou  la méchanceté d’un de  ses  nègrès  vint détruire en un -instantd<?  
 frute de*plusieurs années de travaux et déconstabce. -Le Chagrin que  
 ceLdVénemeftt  lui  causa,  *ét  plus ‘encore  peuLêhC  le  temp^?ÉS^  
 soins  qu’exigeoit  l’expérience-,  l’ertipéchèfent  de  la recommencer.  
 Il  nen  jesté  pas  moins  bien  constaté ^-ee  me  semble,  que  l’off  
 pourroit  habituer  le  gourâmy  à  vivre  dans  l’eau de- mer^ciroëhs-  
 tancé  qui  diminueroit de beaucoup les  difficultés  de  son-transport  
 én  Europe;-  ■ 
 Cependant  les  réparations  qu’avoit  exigées  lu  corvette  le qg|§M*  
 graphe  étoient terminées ;  toutes  nos  provisions étoient  à bord ^  et  
 notre  équipage,  si  long-temps  fatigué par  d’eaf/eSsÉves privations j  
 avoit eu le temps  de se  reposer  :  un plus-long séjour eût  été  désormais  
 sans  objet ;  te  capitaine  Miliüs  ordonna  donc  de  faire  te#  
 dernières  dispositions  pour  l’appareillage.  Le  fy  décëmbre  ï 8?o 3 ƒ  
 tout  étant  achevé >  nous  prîmes  congé  du  Gouverneur ét de  nos 
 AiUX vTERRES  AUSTRALES :  303 
 amis,'et  Je ^6  nour mêmes  sous  voiles.  Ce  fut  afec  un  profond  
 sentiment  de jqçoh^bissançe  et de  regret  que nous nous séparâmes-  
 de  ces  Eeiiasv;h ^ t a n s ''^ 4*Jte-^^iance,;squi  nous avoient  si-cor-«  
 diatement aecueîi'lisE^-Jjhospitaiité  généreuse  qu’ils exercèrent envers  
 nous,  les  attentions  et les ^oins  délicats  dontâls  nous  comblèrent i  
 furent un ample  dédommagement de$j>ei®es  de notre voyage.,  Les  
 procédé# mis q^hô^s^espëc‘tab|e||1|j©pf£héris  demeureront  à  jamais  
 gravésidans nos coiurs>  .vertus  précieuses dont 
 f  intérieur  4 $ deprsiJamil||fimpu% a  odèrtJc®  modèles-  Leur  tou-  
 ehante bonté  im semblarqj^f&vpa^ même noq& poursuivre ,  lorsque,  
 à notre  insu v ils envoyèrentjk? bord du vaisseau  tout  c e q u ’une  pré*  
 voyance  ingénieuse  lepr^uggéra pouvoir noustqtye^tde et  agréable  
 pendant la traversée,  et nou%r®éqagea ainsi la plus  douce surprise I  
 Que nous  reeeottnmpsLien  là  nos  exeeJJens.'amïs  î 1, 
 L^üpremier§tjours de notr^nav^atiotofureniâlseis favorisés, et  
 n offetrent .rlen'-;qui  f%  digne  de  remarque.  Arrivés par  le  travers  
 dp  canal  de- Mosambique i  nous  éprouvâmes  une  bornas que  vio*  
 tentte, qui dura quaranteihuitrheuf'e% m®ls qui. né nous  causa aucune  
 avarie.  1^ .30  décembre  noué.,aperçûmes« te  terre,  de*f^dîaL  et  la  
 pendant  -quelque  temps  sansnous  y  arrêtera Nous  
 observâmes  que:J^ coùranàrportQiênt  fortement  au  Sud  dans  ces  
 parages. 
 .  L e ^  janvier  irRé^i après  avoir.doublé  la partie  la plus Australe  
 de  l’Afrique,' nous  îM3ifôjdmg^B9eç''3rcrs:k baie deiiaTabie au Cap  
 de Bonne-Espérance, où nous  laissâmes  tomber l’ancre dans l’après-  
 midi  L e  but de  cette relâfîhoétoit de no us procurer  des rateaîchisi-  
 semths ÿ  et  d  embarquer pour  la ménagerie  du Muséum d ’histoire  
 naturelle  de  Paris  quelques-uns'de#: animaux  rares  e t curieux  que  
 l’o®  trouve  dans  ces  riches  contrées:. 
 :  Aussitôt  que nous  fûmes  au  mouilteg®,  M.  M in u s   envoya, un  
 de  ses  officiers saluer  le Gouvernèurlet  le prévenir  de  nos  besoins^  
 L e   tendemam, nous : allâmes  lullfaire une  visite  de  corps ,  et  te  «