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 plus infâmes de la ville dé Londres.ou des  grands; ports de l’Anglçf  
 terre.  Avec dé pareils  éléménstformer cîes femmes honnÉ*% laborieuses, 
  de boïïïies;mi|fèéde famille,'e est-la sans contredit le triomphç  
 de  la  lé|îslation-et  le  dernier  terme ; du  perfectionnement isorial.  
 Le (jouverncment anglois a  su opérer, çe;  prodige par, les; memes  
 moyens que nous  venons d’indiquer. Ce n’est pasi|ntre de déshon-  
 neur  èt  la .considération  qu il  falloit ..placer - dei telle^î femmes ;  
 fHonneur pour é!Jes*;iie  pouvoit  rien  ;  onl^es  niit  donqjï comme  
 les hommes, entre le supplice, etflesrécompenses. Bien s Ares d ede  
 frappées par la’loi, toutes  les fois; qu’elles viendroient a commettre  
 quelque faute, elièk sopf contraintes -à devenir plus modestes, plus  
 Jaborîéusesi,  et  à  bannir  toute  idée: de -crime  ou  de  mauvaises,  
 moeurs. Réduites à consacrer» tous leur^- instins au travail >  en 
 prirent insensiblement l’habitude et  le.-goût, et dèsdors  lêfGhange-  
 ment le plus favorable dut snpérer en ellfÿ-é* 
 Devenues- fibres  comme  fes hommes/au5f Même&îpomditions  et  
 sous  les  méméS*-'séservês a Sceâ‘ femmes  ne  pouvaient  manquerde  
 trouverdesmaris.  Des »condamnés,  affranchis  unissent  leur-sort  
 au  leurfpk  comme  le  Gouvernement  attache  diversŸnyantagês^à  
 l’état de mariage,  que les femmes ont -aussi'pbScpnf^sïpftis,  que’ les  
 enfans  en obtiennent  également,  quej.es,eStlàvesXontaccordes  ed  
 raison  îdèdétendue-des  terres ,  ihs’ënsiiit  qüe ‘i ’alliancé;  fpîijugàl|i  
 anaiéitorésetiSiblement'l’état individuel de ç&ux .qûi la'contractent.- GeS  
 umonsSont  aujourd’hui  très- multipliées Mans  la  colonie,  et^génér  
 ralement elles  sont -heureuses:  fai  eu Oepaskpi dé  ctonnoître J inté*"  
 dtçur d’un grand  hpmbre  de  ce§ménages,*et  je n’ai- jamais ptfJboà-  
 tèmpler sans.attendrissement  le changement podigïeterôpéré'dans.  
 les moeurs  et dans  les  habitudes de  éës, couplës^inguiiersi;Ge  qu’if y   
 a.  de  bien  remarquable;eneore;>»pæsr que.Ifs,filles  pübliqiïis,  qui,  
 Hans leur ancien  état  de débauche,  .ne  faisoienc  pas  plus^Htenfans  
 quçjeèfesddemosnckprtali^’  ée montrent, dans Jeur  nouvelle*po^  
 sition , dé  la plus grande -fécondité.: 
 ‘■ AuM  SERRES  AUSTRALES*, 1   .  'Æ 
 ■ Des  voleursfidés ‘brigands et'des prostituéés-ne  pâroissent  guère  
 „  Susceptibles dé.donner une  bonne‘.génération  pour  l’avenir,  et  Cependant  
 Houdïâl'loris v.vôir. qui!  en  sera  autrement  de  celle  qui se  
 pfépard?jEn e^n?si  f  on considéré que dé‘s  femmes de  ce genre appartiennent  
 qn.general,-dans  touf fes pays,  à la partie  la plus robuste  
 et  la  plusfbeMe^de  la  population ;%i  l’on  . fait  ,attention  qu’un  tel  
 *état d é p o s é s  --et  les ‘clianbes  divers^iquil comporte  ont pour ré-  
 ■  ,*sultatndléssairp^e.donner.  Une  sorte  d’exaltation  aux  idées;  qu’à  
 plus  forte  raison  letat  de  brigand«ur  les,grandes-routes,  celui  de  
 ‘voleuridansdes. çké$£-ékigefet'. de  la forceLde  l’adresse  et .une .sorte  
 d ’audaeéqùi n’esÿ pas-l’apanage du pluS.granÿ nombre  des hommes,  
 rl  doit- en'  résulter  que,*,soft  pour  lé  physique^  f-oit  pour  l’intelli-  
 génoèfdes.-enfans d e ; tels  épqux  n ’ont  p as - étép aussû" mal  partagés  
 quon  pourfok  le  croire.'  Âifoes1. premiers  avantagesvsé  réunissent  
 tousuceuxj,qui-,naissent  d’un  climat  extrêmement  salubre  et  que  
 son - heureuse  position  rend, également  étranger >à  nos  frimas  et  
 aux  çhaleiirs  brûlantes  deérégionS' équatoriales.  Aussi  la beauté  dës  
 enfans, 1 expression ;vjve et  animée'dedeu-r, physionomie,|nous frappèrent 
   égalemerit pendant notre séjour  au  port Jack§&n. 
 I Tous'jçes,  enfans  so$J,  tenus, kyèc  un  très-grand  soin,  et  Vêtus  
 ayec  une propreté remarquable.  lis an t   été avec raison, dèf  ie prin-  
 l-^PLi  f  objet particulier  de-1 attention  du  Gouvernement;- et si nous  
 lëS^sorés  'qu’il  prendapour ramener desétres  pervers  
 aux  pij^çipçs,  Quinaires  ,decfaqustice:'.ef de  là  vertu,  nous  aljonS  
 noû^ attendrir  ici  sur-les  effoÿtpggpçreuxjj qu’il  fait  ppur  préparer  
 une  génération  plu^, vertueuse  -et-nliurheureuse. 
 Bien convaincu davancetque^ÿiels que pussent  être  ses  soins  et  
 sa  surveillance,  au  milieu  d&.tant  de.personnéfeorrompqes  il-se  
 trouvéroit  toujours dés  pareds^Vicieux,  le  Gouvernement ne crut  
 pas  Sévoir "remettre  à d e   telles  géns d’es-poir  futur  de  la  colonié.  
 D ’kpfés  c e ‘sage principe Jjrjpj maison ^eduçation  pour  lés;  filles * 
 JndépeçtfatofiîèW  fie Veu/dïiisén  d*e'dudi^‘^'^&r  lès*5 fin«*-if s^fabjf^lcore%