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 rigoureusement-  employée’  comme Aspécifique ,  nous  avons  cru  
 devoir adopter celle  de Phoqa'eVès* trompe ifËko&axpmbestideà jf|  
 qui rappelle d’abord fe càraetèregsingulîer par IequeLcette.ïespèce  
 se distingue de toutes :cèlW,;que l’op a-connue^.jus'qua ce jour; h  
 l xxxit  .  Des proportions (énojm^i^e -jîisqi a5 .ou. mêif^ï-fo qqfodfe de  
 longueur, et  de  1 |É| à  18  pieds- de  circonférence^f|| une  couleur  
 tantôt grisatrer;-riantôt d’un gsfefoleujât®e, plus3 rarement d un brun-  
 noirâtre ; l’abserrce~~des âurienfeS^' deux lanières inférieures longues^  
 fortë&|.arq^eÂet.saillantüfe ; des moustaches forméeside poils durs,  
 rudes ,  tarèsplongs ^fci tordus  comme  une  espèce deVisi^d’autres  
 poils semblables,, places au-dessus, de  chaque ' oeil^Set ,tenant>|ieù  
 de^soiireils ;« .des jyeux  extrêmement- volùmkèuR et proéminéhfo,  
 des nagêOrTes’ antérieures fortes èt, vigoureuses^ présentant-à leur  
 extrémité,  toüt près du .bord, pçstérieur, cinq petits, ongles noi-  
 râtres; une,queue très-courte-, cachée,;pour ain-si dire, entée ,d$iix  
 nageoiresihorkontalement  aplaties., .et  plusdmg^*vers  leur-- partie  
 postérieur^!  tels.  • sont  les  ’ traits  -qui  distinguent  ed^généraf jfe  
 Phoque-à  trompe.  Mais  un  caractère plus  parttéulierrse  préfofte,  
 dans  cette,-espèce  de  prolongement  du^museaw,  ou  plutôîfoes.  
 narines  ,  qui;.a  fart  imposer  à  cet  amphibie  fer  nom  QMUpfàçht  
 , nilnn.  Lorsque fanimal  eli.fëB’répo§,^e^narines., «affaissées êlt pendantes*, 
  lui donnent une  face plus large-; mais toutes  les fois; qui FSE  
 TetèS&,  qu’if%espire  fortement,  qu’il veut  attaquer-ou se. défendre,  
 elles, plongent et-prennent  la  forme  d’un  tube  d ç 'j '2  centimètres  
 [ 1  pied]*de longueur environ  :  non-seulement alors  la partie anteh  
 rieure  de  la  tête  présente  une  figure.toute  différente,  ainsi  ..qt^on  
 peuH’observer  dans  le-dessin  de  M, L e s u e ^ r   ;  mais  la  nature  
 de  la  voix-en  est-également  beaucoup  modifiée.  Les,femeijes'font  
 étrangères à cette organisation ;  elles  ont même  la lèvre  superieur-e  
 légèrement échancfée  vers  lè‘ bord. 
 Les  individus  de  l’un  et  de  l’autre sexe ont  le  poH extrêmement 
 ras;  dans>tbüs‘ -il  estM-une  qualités trop  inférieure,  pour  que  leur  
 fourrure  puisse- rivalisenéV^clîèelië^'de' la  plupart  des  autrés-  espèces  
 de  Ph©'câ‘©^|^1  Adta-rêti qu’est! ' 
 -ïHâbitânt. Jéxcl-us'iffoes^égions’Austral^ ,fgp  Phoque  à. trompe  se  
 -fe^iîiplaît' parti'G,ulièremetitssun 1 efe î|t#désenileg ;, de manière  toutefois  
 q,ul|Fsêmble enlâffqéwoÛÉïer quelquesrunes-ixdusijvêment aux autres.  
 Afnfo,  dans^.eé^mênae idéwôit  de-Bass  q$yfounit; lêshîltes.Furneaux,  
 l5lét.@larclc,  la«Brés€rv^.ôhï «.feèï DeuK^S.e^éjifslî- Wât-erhbusél’île  
 Swan^le  gifoupè-de  Kent,  lesfilôtsjdu  ;Promontoire;>l’île,  King,-  
 iesjlpgfodu-  Nouvel-An,  l’îlje‘aux  T ^ 5is'-?Méndrains/  l’îie/Fleurie®  
 ètAlesmombreUsèsiçetlüèMMs qu^se^ratm^hentsà'îce dernier.système,  
 le  Phoque  à» tr'om p m- *n’h'aIfoëforK ! grandes  t-roiupiésrque. sur  lest îles  
 Ffiàter ,«tîîle King.et  cëllesdu Nouvel-À®;; ,à peinc]fo',trouve^t-on  
 quelques  individus,  subies 'Deux  rfeïparoi&entvétre  complétement'è^ 
 rangefejà d’rle Maria  ;'  sur  l l^ ;I|Siîés,}'fe  n’ai  pu  voir  
 qu’unllfoule  défense1^.de?» Phoque'-à Hrompev  enfin!- eet  amphibie  
 nfexiste pâsis© Incontinent de ^Nouvelle-Hoilàndie^ non.plus  que  
 sûr  la' tërre  de Diémen.  Leshabifans de  -eès  deux  dernières régions  
 ne-le  qùeqxar quelquesimdividus'que|$ësïfcll.utans ou,les 
 teÀpêtes4epoü>sl#î&ï  sur  leurs:uiVag«ï-.b©n'. enobseiivdHé nombreux  
 troupeaux  à  la  terre?  de  Kerguelen,  sur:Iule  &eorgiâiet'à  la  terre 
 3 J’aupolie Phucaèês [Mammaha Ph iircàife  
 tou-®J*aWi naiiIdrr'ûnj‘:vpdr  1.3  naturalistes  
 s/ju-i-le nomJrIe5t/'/iyÿucî.  La  famille,  nouvelle  
 f[Uv.aie^propT)sL  t  div  \v.  in,diiix genre-,  "dt-  
 tinguéspar la présence  des  âuricules  où  leur  
 absence;  les  Phocacés à  auricules  [ Phoçacea  
 auriciilataj,  sont  réunis  dans  un  genre  partiel  
 lier  sous  le  rioni  ÿ  Otarie  [ 0  tari a, W'J  
 Les Bpïïb ca'césd époTji-.Vu d’aujacutes [flkpcacèa  
 ir.duruuld'jjf  (.M'timent It atm«des Phtguti  
 proprement dits[Phoca, 7V._/, Dans un travail  
 très-étendu  que  je  prépare  sur  la  famille .des  
 animaux marins dont je parle, j ’insisterai principalement  
 ur  la  nécessité  de  distinctions  
 que j’adopte  ici,  et  que Buffon  avoit  tiëjà 
 e,;dinuontBerai  tpus 
 ks ^invrigt  ■ ^■ strm.inqd-'s  Vitr-  li  (IMicqtus  
 reinplisI(tks  trreursflvj  plu'Vgi^ivts^mtej  
 Æaiis  un même nômèOl'  lie  plus dis- 
 ’ pai a tes se  trouv t ni* dm fo n dues  dans éé’ftâ&s'  
 cas,  fariy^ quv ,  dan  d’ iutic  urt mstinccs,  
 on  a,  pour  ainsi  dire,  formé  de  pièces  de  
 -rapport des  êtres qui restent  sans type  dans' la  
 nature.  Je m’eff rcerai  sur-tout  de  constater  
 le  principe  important,  que  toutes  les  espèces  
 connu  s des Phocacés  Antarctiques soiit différentes  
 de  celles; dji  Nord -,  et  qu’il  n’en  est  
 aucune, dans j ’un eu dans l’autre hémisphère,  
 qui soit véritahlemerit  cosmopolite.