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 coeurs  endurcis. Dès-ce t instant, uripjéyolution.heureuse‘ commença  
 pour eux;  et1 tel  en  a été'leirésultat,  que, péndant  le?.séjour de'cinq  
 mois  qqe;  ilotis:  à#ï^f$  ,fait  au 'port  Jackson,  nous  iLayo.nsr.pas  
 entendu  parler rd’un  seul,  meurtre  ou,  mémfe  d’un  -vol,  ;et- qu’il  y  
 avoit plus.de  deux  ans  qu’onip’avoit condamné.pièïsonneà mort. 
 ;•  Place? ainsi entre,la..craint èt  l’ëspéra^êeLiLséroit  difficile  4que  
 les ' transportés  n’embrassassent  pas  le  parti.  le  plus  avantageux,  
 celui- qu’ils:  savent. pouvoir  seul des? conduire  âu  bonheur : ioar,  la  
 bonne  conduite'reçoit  toujours  son  prix.  Lorsqu’un;  çondamafé se  
 .montre  honnête;  actif  et  laborieux;  lorsqu’il  fait {quelque fiaetiori  
 reinpquable,  ou  quelque  .découverte'  utMe;^dCâ'.colonie,*,«:alc»r&ile  
 Gouverneur  a Jdlldroit. dédui  faire  grâce.en  deU®®édiarer iibïé ;  
 quelquefois  i l   abrège  isimplement  la -durée  de  l’eselayagepD.ans  
 tous  les .Câs, lorsqu g le temps  de  la  punition  est écoulé^lé-cOrfvsÈEt  
 rentre  dans  le  sein  de  la société  et  recouvre  tous  le^Æpjts-quelle  
 accorde- des concessions  lui sont faites,  desiesfâkyes lufcooiidonnés  
 pour  faire  ses. défrichemens ;  il  reçoit .des instrumens ;. des; .vivres ;  
 en  un mot,  il  jouit de .tousdés avantages  que Je  titre, de propriétaire  
 emporte  avec  lui. 
 Instruits  par - de  longs. ; malheurs  que. Je  crime: et - l’injustice  
 recevront  un  châtiment)  et  que  l’honnêteté  seulemeutlrendre  
 l’homme heureux ;  hien  convaincus  que  les*peines  et  les .smpplice's  
 lés  attendent  en  cas  de  fautes  nouvelles,  tandis* qùô id.*bien-être  
 et  la  considération  doivent.-être  le  prix  d’une-, bonne . conduite,  
 ces  hommes,  ainsi  délivrés  de  leurs  fers  se, montrent ■ presque  
 toujours,  honnêtes  et  réservés.  L ’habitude  du  travail; qudMeitr.a  
 bien ' fallu  contracter durant  un  long  esclavage,  leur donne, sur  ce  
 point une sorte de supériorité sur les hommes qui sont arrivés  libres  
 dans  eés  régions:  leurs  défrichemens  sont  ordinairement  conduits  
 avec plus  de méthode et d’intelligence,  et  l’on, observe  que  ce  sont  
 ordinairement de  très-bons cultivateurs.  Il  en est de meme de  ceux 
 qui 
 AU X ’  TERRES,  AUSTRALES*.   '  
 q u i l i v r e n t ,  aux,arcs.et  àü^ô'l^çÉneree rîpïésque  tous  réussissent;  
 J $ |É   ne*cramfii-pi$/pas,d’assurer  que,  dans  moins  de  trente  ans,  
 pljusieprs' des  des-fortun^s  deda^ colonie  seront  entre  les mains 
 « |^ c r im m p > :'A lo rS jje$   qui  se rallient  encore  autour 
 et  il?  jouiront au moins  de  la considération  
 ’que la  rldhesSe-mauque' rarement  ^procurer^aujourd’hui  même  
 ^ ^ g ^ j s o n t   tellem&nr affoifilisf que  quélqùés-ûns-'des déportés  
 i pepwen,t,déjà  la^lu^honnêtÿçpmpagfeie. J’^ a f  connu qui, apïès  
 avoir  subi  lîefl$me.*fejpv «eohdaïnnaiiion,  .sent  rentrés  dans  la  so-  
 c i é | |4^e rn L f©n f i y  fis 'dyëÇMtant  d’activité et  de  sagesse, qu’ils  
 P@ssèfient: maintenant  des* fortunés - considérables,  dont  quelques-  
 aq-defà  dé croissen t mille  frapcs^  ’ 
 ^Ték sont  les,, avantages  qpeJeppqt^içt'dèyenii  libre  obtient par  
 |  une eonc|ùiieihorinète etfiahorieusk Mais malheur  à lui  s’il commet  
 (j de..U'O^vehe^fam^^laî|usîteevalfrs 4^pvient  implacable,;  on»pense  
 av4fa»ison  que fie^els,hpmmes,|pnt des. membres gairgrenés qontre  
 lesquels ilfautemployer fes moyemfospius^ortemehbi'épresgifs. Les  
 fers,et fefrçaçfejfô, la bastonnade,  Jés  coups  <fe fouet, Sont  les. pre-  '  
 rnières  puqitipns^qu’iis, .reç^vétit ; - s’ils j hésitent  à. se, ranger  à  leur  
 devoir*  alpçs, c e p   est  fait^pn  confisque ^ur,s  concessions‘au profit  
 du Gouvernement;  fis  s u b i^ t  unetçondamnation nouvelle Més:-  
 $davagç(i pour un  nombre,d’années  plus  ou  moins1 considérable,  et  
 , 'p e z  ordinairement  pourde  ieste; de Jêltrs  jotirsvenfm, VÜa  faute  
 e?Lgra,ve#; on  le%'pend.  PJusfems-*exeinpleis* de  cet.  diverses „puni-  
 tionsh |épétés  de  temps À-autre^  pé  sewçnt pas  peu C o n ten ir   les  
 plySi.ÇcGateitr-ans. 
 ,  Cependant  la  plupart  des  eoiflamnés Lsonl ‘célibataires , -et  la  
 population  de  la  colonie auroit àiouffrir'de^etjétat  de  cheses  ;  lé  
 Gouvernement a-dû poùrvoir par  conséquent aux m o y e jflem u l-   
 upher  les  alliances:  Les  femmes déportées,  ont  été  sa première  
 ressource.:nn  saq  as^ez.qye  cette  dernièrofclasse  se  ébmpose  dè  
 cnmineil.es  condamnées, par  les-tribunaux,  et-des  prostituées  les"  
 M  l '  - \ %.  ■  ■  Eeq  • 
 Alliances.