
 
        
         
		nous  étoient  si  favorables ,  que  nôus,ffiliQpî  de. d  à  7  milles  à  
 l’heure.  Frappés  ençoTe  du  soutenir  des  dangers  que  rfous  avions  
 •courus naguère  dans  eesiparagés,' nous  observions  la  terré'avec une  
 sorte  de  complaisance  et  d’intérêt» ‘ lorsque  tout  coup  Je;bruk.  
 des  récifs  ;s&!fit  entendre  en  aVant  du! navire.'. . . .   C e to tt  une  
 énorme;roche  à  fleur  d’eauj  qui,  placée  précisément  sur  la  ligne  
 de  route  que-  nous  suivions,  avoit  trompé  Inattention  des;vigi#^  
 Nous  en étions  si  prèsy qu’à'peine  nous eûmes  le temps  de  l’éviter  
 en-venant  subitement  du  lofyheureusement  elle  se.. trdüyo"it fort  
 é core ,  *à- ce- qu’il  parort  ;  ca r,  malgré  toute  la  rapidité  de  notre  
 évolution ,  nous  n’en “passâmes  cependant "pas; a  plusià^une  demi-  
 pLortée- de5 pistolet.  C e   ne” fut  qu’aprè's  avoir ‘"échappé , "pofonae par  
 piiracle,  à.;ce,=fderniei^pér8 ,  qu’il-nous dut possible  d^n  apprécier  
 toute l ’étendue  :  quelques  secondes féncor'ey et  ridtreV vaisseau -Sf  
 trouvoit  Fw®é  sur?  cette  même  "côte,  où,*  deux  ans  uupargfyapt,  
 notre  chaloupé avoit été  perdue-,  et sur laquelle.,’ êft supposant que  
 quelques-individus eussent. échappé  à  la mort,  nous  avions  acquis,  
 la  triste  certitude'^ qu’il  étoit  impossible* de  pouvoir .s^ÿ'^puSér  
 aucune  nourriture,  et  même  de  découvrir  aucun,e  sçuréë'  d’.^au  
 d o u c e ; - .,..  La  roche  dangereuse-  dont, il  jêst  question »  gît x par  
 tdÊÊjjÊmde  latii«4e  australe-,liet-par  ii2 ° -3 8 /  30"  à  l’Est  du..méri-;  
 dien  de  Paris. 
 Le  péril  passé,  nous  ralliâmes  de  nouveau  la'  côte,  pour  
 reprendre  la  suite  de  nos  relèvemens.  Ainsi ,qu’e  je  l’ai fait.obsér-  
 PUvi.^al j.  yer a ille u r s c e t te   portion  de'la  terre  de' Leuwin  se  comppseldç  
 dunes,  blanchâtres >  qui.-Nourrissent  à  peine  quelques-misérables,’  
 arbrisseaux *Apar-tout eîl^é;St basse,  uniforme et sablonneuse pmais  
 plus,.loin  vers  l’intérieur  du  pays,  on  aperçoit  quelques  plans  de  
 montagnes  assez :• élevées-,-, qui  paroisserit  s’avancer, du milieu  du  
 continent  pour  venir  expirer  sous  les  sables de  cette région. Dans  
 l’examen  physique  de  la  Nouvelle-Hollande y  je  reviendrai  plus  
 particulièrement  sur'cet objet.  ' 
 Le  19,'^âJa pdlnie dnÿpT&A,  nous  nous  dirigeâmes  vers la  terrei  
 dont nous' nous ferions  beaxicOup îtljW  élèignés*la nuit pour courir  
 aMpqrd ;  i|prèsi,  nous  nous  trouvantes  par  le  travers  &W* 
 dégels 'redouËablésniféoifsudu:  Nafuràlis^jUmie  nous'  n’avions  fait  
 qukpeBeevoirî dan|ï,uoi^pi;emi©re x'ampagnèv Ils* paroissoiçnt  former  
 comme  un  iinmèh^ll^ilh^fè’,  etdes^vagttês déferlaient contre  
 eux  avec ;un b r © u s “ ne• vîméspnâs- saii$ .effroi*cbmhi en,  
 au■ milieu  des  ténèbres,  nous  a v i o n & * p a s è ç ) p i æ h d e - - i 4  pi,vcfig.j.  
 U  Toute,.lafjouraéd||u-  éo^fut  eiiiplôyfectH^rcgâgnc r au) Sud. ce  que  
 - nous vivions. indil’fn'ètêment'peÈdu pai^i||>l|ibarches  nocturnes,. et à  
 prolonger ilneiparp^K^coP^de la baâê du G^^rapheiid^if^ le fond  
 de’JaqüôHéMijus mouillâm es  parmi uf braisés., fond de sable fin. 
 .  A|<Ed^,|eàfs.k -Mrgards  étôféjit ;i|^e^‘Jpr  la  plâgèwfeislrie '  on  y  
 distinguait  dé^ièl^-^'anrds  feux  aliuiM^flout  pkès  dij^bord  de  la  
 m e r -p é ta it  i-à^bréci^ément  en ■ face  de  notre^naoud^arge^'.qûu• |e  
 malheureux- Y asse  avoibéïé  délaissé|è^(mme mort  aUNtilieu  d’unè  
 nuit profonde. 1 , ’ .'L’horreur^d’un pareiLabandonnement avoit  tou-  
 ^tô^^té.jppiUr  nou&um s^|èt’ .de.deuil  et  d’aiççrtunaeÿet'quoiqu’il  
 'éliMèré} commandé' par  lès,  cir cons tan  plusvidésastreiisel ; 
 Êersdilèe à bqrd  du- Géographe  n’avoiit pu  s’en  consoler,? D ’ailleurs  
 -..cqssgrand^. feux  ad^quç|rsiiiousi n’avions  rien  vu de  comparable  lors  
 dedngtBe ^premiéç, 's'éyour,  avcd§î£fe^p®fté4 dans  tous'des. coeurs  un  
 trouble  involontaire,  une  anxiété  tout-à-la-fais  pénible et  douce. 
 Le  temps, étoir, superbe-,  la  inèr  parfaitement  belle-*,  et  les  vents  
 même y en   .-soufflant  alors  du  -qôid  de  l’Qtüest,  sembleient  nous  
 inviter  à..des recherches  infructueuses  peut-étfe-,  mais.-'faciles  du  
 mofiffs  autantique  .sacrées'..:. r  «. > Ob,!.\'combien  far  tristesse  fut  
 générale  'è‘t  profonde ;lÈ|rs que  lé  lendemain  -au  matin,  le  chef  
 *®&pna'l’ordre  de  partir,  et  de  s’éloigner de  4ès*féux qui brûlaient  
 çnfcofq.sdil la  rive..  .,.  . .   .i 
 ;  :, Le  11  ,  à'smidi,  noèssnouff trouvions  par  le  travers..'cfe ce  petir 
 porç  dont M.  Freycinet n avoit  fait- '^jî'o’reconnQfee l’ouverture,  pi iw , .  m  y